TGV Magazine accueille le greenwashing pour l'été...
Communiqués de presseLe numéro 156 de TGV Magazine des mois de Juillet/Août accueille une publicité de la société Hyundai promouvant une voiture, l'i40. Cette voiture offre, selon les publicitaires, « des performances extrêmes et émet de très faibles émissions ». Parce que le verdissement écologique n'hésite jamais à forcer le trait, les publicitaires concluent leur présentation par un fumeux « qui dit mieux ? »
Le numéro 156 de TGV Magazine des mois de Juillet/Août accueille une publicité de la société Hyundai promouvant une voiture, l'i40. Cette voiture offre, selon les publicitaires, « des performances extrêmes et émet de très faibles émissions ». Parce que le verdissement écologique n'hésite jamais à forcer le trait, les publicitaires concluent leur présentation par un fumeux « qui dit mieux ? »
En bas de la page, écrit comme de mauvaises habitudes en caractères peu lisibles, il est possible de constater que les « très faibles émissions » évoquées dans cette publicité sont de 113 à 159 g/CO2 par kilomètre. La moyenne des émissions des véhicules commercialisées en France a été, en 2012, de 124 grammes, soit une moyenne inférieure de près de 10% à celle des « très faibles émissions » promues dans la publicité de la société Hyundai.
De fait, l'i40 à « très faibles émissions » sera soumis à un malus écologique de 100 à 1000 euros selon les modèles !
Agir pour l'Environnement a saisi le Jury de déontologie de la publicité afin d’obtenir la condamnation de la société Hyundai. L'association regrette qu'un magazine censé faire la promotion des déplacements par voie ferrée vende son âme à des greenwashers en puissance. L'usager du TGV, autrement appelé « cible marketing », est en droit d'attendre autre chose de TGV Magazine que des publicités ventant les mérites de voitures polluantes, présentées comme écologiques.