Sondage BVA - Le nucléaire n'a pas d'avenir, les gaz de schiste non plus !

Faisant suite aux propos tonitruants du ministre du redressement productif, suivis de ceux des ministres de l’intérieur, du travail et de l’écologie estimant que « le nucléaire avait un avenir » et à la veille de la conférence environnementale, Agir pour l’Environnement rend public les résultats d’une enquête d’opinion exclusive réalisée par l’institut de sondage BVA les 7 et 8 septembre derniers.

Sondage exclusif BVA effectué pour Agir pour l’Environnement

• 13% seulement des Français estiment que le nucléaire a un avenir,
• 3% seulement croient au développement des gaz de schiste,
• 82% expriment leur soutien aux énergies renouvelables !

A la question « Selon-vous, à l’avenir, quelle source d’énergie faudrait-il développer en priorité ? », 82% des personnes interrogées estiment que l’avenir est aux énergies renouvelables, alors que moins de 13% croient en l’avenir du nucléaire et que 3% seulement des Français miseraient sur le développement des gaz de schiste.

Ces résultats illustrent parfaitement la fracture existante entre des responsables politiques sous l’influence du lobby nucléaire et qui n’hésitent pas à en faire la promotion, contre vents et marées, et des citoyens qui régulièrement expriment leur souhait d’un avenir énergétique reposant majoritairement sur les renouvelables et la sobriété énergétique.

Ce sondage révèle le rejet dont font l’objet le nucléaire et les gaz de schiste, ce qui ne sera une découverte que pour les décideurs qui confondent politique énergétique de la France et idéologie productiviste. Pour Agir pour l’Environnement, « il est grand temps de tourner la page des vieilles lubies des années 1970. Place à l’avenir et aux énergies renouvelables ! »

A quelques heures de l’ouverture de la conférence environnementale, ce sondage est on ne peut plus clair. Les deux ministres qui animent la table ronde « Energie » ne font pas mystère de leur soutien à l’industrie nucléaire. Comme le révèle ce sondage, l’avenir est aux renouvelables. Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « il est temps que les décideurs politiques prennent acte du choix des citoyens et s’engagent sans arrière pensée dans une politique volontariste de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables. »

Des mesures d’urgence en faveur de l’éolien et du solaire photovoltaïque doivent être prises immédiatement. La transition énergétique réclame de la cohérence et de la ténacité. A cet égard, Agir pour l’Environnement ne comprendrait pas que le ministre du redressement productif prenne la tête de l’arrière garde productiviste, en vantant les mérites du nucléaire et des gaz de schiste au nom d’une vision de l’avenir que peu de citoyens soutiennent et partagent.

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