Réacteur nucléaire EPR : De la fuite en avant... avant la fuite radioactive ?!
Communiqués de presseFace à l’explosion des coûts de ce prototype, Areva et Bouygues Travaux publics semblent tenter de jouer ce chantier à l’économie, multipliant les contrats précaires et les coups de canif en matière de sécurité élémentaire.
Près de 7 ans après le début de ce chantier titanesque, force est de constater que le gigantisme en matière énergétique a vécu. A l’instar du surgénérateur Superphenix, l’EPR de Flamanville est en train de se transformer en caricature de la grandiloquence à la française ! L’EPR de Flamanville cumule tous les errements de la centralisation d’une technocratie nucléaire qui confine à l’autisme ; cette lourdeur d’un appareil d’Etat est inapte à saisir les opportunités offertes par la transition énergétique.
Pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, les projets d’avenir doivent être décentralisés, peu coûteux et résilients. Comme nous y invite l’Ademe, une France 100% renouvelable n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité qu’il s’agit de mettre à l’ordre du jour.
Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « Si l’objectif de l’EPR était de démontrer l’incompétence et l’incurie du lobby nucléaire, la preuve est définitivement faite ! Il faut savoir abandonner un projet inutile avant qu’il n’entraine Areva dans une faillite annoncée ! »