Problem plastic bottles and microplastics floating in the open ocean. Marine plastic pollution concept. 3D illustration

Adobestock 308716508

Mobilisons nous pour que les pouvoirs publics s'attaquent au vrai problème : réduire la production de plastiques à la source et lutter contre le mythe du recyclage.

Alerte aux microplastiques

87 associations et syndicats quittent X afin de poursuivre la bataille des idées dans la dignité

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<p>Chez Agir pour l&rsquo;environnement, nous avons eu la chance de travailler avec des dessinateurs de Charlie Hebdo, comme Cabu, Tignous et Luz, qui ont illustr&eacute; certaines de nos campagnes. Leur humour et leur talent ont port&eacute; haut nos combats pour un monde plus juste et durable.</p>
<p><img src="https://apeorg.directus.app/assets/2f089c54-4707-454b-b3f2-dc257241e6cb.png?width=1200&amp;height=675" alt="Visuels Articles"></p>
<p><img src="https://apeorg.directus.app/assets/397a4ac0-5455-4fb6-9f32-0e6d9d33817e.png?width=1200&amp;height=675" alt="Campagnes APE"></p>
<p>En ce moment de recueillement, nous souhaitons affirmer notre attachement &agrave; la libert&eacute; d'expression. Continuons &agrave; dessiner, &eacute;crire et agir ensemble pour la d&eacute;fendre.</p>

Dix ans après les attentats de Charlie Hebdo

<h2>Une gestion de projet critiqu&eacute;e</h2>
<p> Selon la Cour des comptes, les d&eacute;passements budg&eacute;taires sont principalement d&ucirc;s &agrave; des erreurs de conception, des anomalies techniques et une gestion d&eacute;faillante du chantier.<br>&nbsp;<br>L&rsquo;EPR devait &ecirc;tre un mod&egrave;le pour l&rsquo;industrie nucl&eacute;aire fran&ccedil;aise, mais il illustre d&eacute;sormais les difficult&eacute;s de mise en &oelig;uvre des projets de grande ampleur.&nbsp;<br>&nbsp;<br>Cela est &eacute;galement visible avec les projets d&rsquo;EDF &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger, comme Hinkley Point C au Royaume-Uni et Olkiluoto en Finlande, qui subissent ou ont subi de nombreux retards et des r&eacute;&eacute;valuations des co&ucirc;ts &agrave; la hausse.</p>
<h2>Des implications &eacute;conomiques et environnementales</h2>
<p>Ce montant colossal suscite des interrogations sur la viabilit&eacute; &eacute;conomique du projet des EPR2, alors que la France s&rsquo;efforce d'investir &agrave; la fois dans son parc nucl&eacute;aire vieillissant et dans les &eacute;nergies renouvelables, dans un contexte de transition &eacute;nerg&eacute;tique.<br>&nbsp;<br>Selon une <a href="https://www.france-renouvelables.fr/actualite/enquete-8-francais-sur-10-sont-favorables-au-developpement-des-energies-renouvelables-sur-leur-territoire/" target="_blank" rel="noopener">&eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e</a> le 24 juin 2024, 79 % des fran&ccedil;ais souhaitent voir les &eacute;nergies renouvelables se d&eacute;velopper davantage dans leur r&eacute;gion.<br>&nbsp;<br>En investissant l&rsquo;argent allou&eacute; &agrave; l&rsquo;EPR de Flamanville dans les &eacute;oliennes, par exemple, il aurait &eacute;t&eacute; possible d&rsquo;installer environ 16 928 MW d&rsquo;&eacute;oliennes, soit 71 % du parc &eacute;olien actuellement install&eacute; en France.</p>
<h2>Quelles le&ccedil;ons pour l&rsquo;avenir ?</h2>
<p>Cette situation pose des questions fondamentales sur la strat&eacute;gie &eacute;nerg&eacute;tique nationale et la capacit&eacute; des grands acteurs industriels &agrave; g&eacute;rer des projets d&rsquo;une telle complexit&eacute;.<br>&nbsp;<br>Alors que l&rsquo;EPR de Flamanville devait servir de vitrine technologique, il met en lumi&egrave;re des d&eacute;fis structurels pour EDF et les autorit&eacute;s responsables.<br>&nbsp;<br>Agir pour l'environnement demande &agrave; ce que la France ne se lance pas dans des projets aussi risqu&eacute;s que les EPR2 et concentre plut&ocirc;t sa strat&eacute;gie &eacute;nerg&eacute;tique sur la sobri&eacute;t&eacute; ainsi que sur le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables.</p>

Coût de l’EPR de Flamanville : un projet nucléaire hors de contrôle

<p>Alors que le chef de l'Etat multiplie les propos caricaturaux&#160;sur les Amishs adeptes de la lampe à huile tout en usant et abusant de nouveaux jokers afin de&#160;limiter l'ambition de la Convention Citoyenne sur le Climat, le <strong><a href="https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/barometre-annuel-les-francais-et-lenvironnement-en-2021/?utm_source=sendinblue&amp;utm_campaign=CP_baromtre_2021&amp;utm_medium=email">s</a><a href="https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/barometre-annuel-les-francais-et-lenvironnement-en-2021/?utm_source=sendinblue&amp;utm_campaign=CP_baromtre_2021&amp;utm_medium=email">econd baromètre "Les Français et l'environnement"</a></strong> met en lumière le fait que moins d'un tiers des personnes interrogées estime Emmanuel Macron engagé en matière de transition écologique.</p><p><strong>Les chiffres-clés</strong></p><ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: rgb(60, 72, 88); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px; text-align: left;">Comme l’an&#160;passé, seuls 31% des personnes interrogées&#160;estiment le chef de l’État engagé en matière de&#160;transition écologique.</li><li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px; text-align: left;">Sur une échelle de 0 à 10,&#160;l’action du gouvernement en matière écologique ne recueille qu’un bien modeste 4,7 !</li><li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px; text-align: left;">Ceci est d’autant plus regrettable que 62% des&#160;Français pensent que l’état de l’environnement&#160;se sera dégradé dans les 10 prochaines années.</li><li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px; text-align: left;">Or, 83% des sondés s’estiment concernés par&#160;les crises écologiques et 58% seraient prêts&#160;à s’engager dans une association de protection de l’environnement.</li></ul><div><em style="box-sizing: border-box; color: rgb(60, 72, 88); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 12px; background-color: rgb(255, 255, 255);">*Etude réalisée par l'Ifop pour Agir pour l’Environnement à partir d'un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne du 22 au 28 octobre 2020</em></div><p><em><a href="https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/barometre-annuel-les-francais-et-lenvironnement-en-2021/?utm_source=sendinblue&amp;utm_campaign=CP_baromtre_2021&amp;utm_medium=email">Con<strong>sultez et téléchargez le Baromètre annuel&#160;" Les français et l'Environnement" en cliquant ici,</strong></a>nous mettons également à votre disposition l'intégralité du rapport.&#160;</em></p>

baromètre les français et l'environnement par Agir pour l'environnement et ifop

Second baromètre annuel « Les français et l'environnement » 

<p class="western" style="margin-bottom: 0in; direction: ltr; line-height: 14.6667px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">«&#160;<em>Mobiliser des moyens budgétaires conséquents, introduire la HVE comme critère d’attribution d’une partie des aides PAC du premier pilier … Trop d’indicateurs montrent que le gouvernement veut faire de la HVE l’outil majeur de la transition agricole, ce qu’il n’est absolument pas&#160;! </em>», dénonce <strong>Nicolas Girod, le porte-parole de la Confédération paysanne</strong>.</p><p class="western" style="margin-bottom: 0in; direction: ltr; line-height: 14.6667px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">«&#160;<em>On peut être HVE et utiliser des pesticides, des OGM, ne rien changer à ses pratiques grâce au mécanisme de points imaginé dans le système HVE</em>&#160;», complète Claire Garrot, éleveuse en Mayenne et membre de la commission PAC de la Confédération paysanne.</p><p class="western" style="margin-bottom: 0.19in; direction: ltr; line-height: 14.6667px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt; margin-top: 0.19in;">Pour <strong>Jacques Caplat, secrétaire général d’Agir Pour l’Environnement</strong>, «&#160;<em>lors du consensus obtenu en 2008 lors du Grenelle, la HVE devait être une marche pour accompagner les changements de pratiques vers la bio. Et là elle risque de devenir une voie de garage. Nous ne sommes plus dans une transition mais dans une confusion </em>».</p><p class="western" style="margin-bottom: 0.19in; direction: ltr; line-height: 14.6667px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt; margin-top: 0.19in;">Pour <strong>Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement</strong>, organisation à l’origine de la HVE, leur idée de la HVE « <em>qui devait être un vecteur d’aide à la transition écologique pour les agriculteurs,</em>&#160;<em>ne se traduit pas par cela dans la réalité</em>&#160;». «&#160;<em>Aujourd’hui, deux options sont proposées aux agriculteurs pour être certifiés HVE&#160;: l’option A et l’option B.</em> <em>L’option B doit être supprimée, compte tenu des incohérences en termes notamment de biodiversité, d’usage des pesticides, de pollution des sols, de bien être animal… Concernant l’option A, nous appelons au sein de la commission nationale de certification environnementale à une forte amélioration du dispositif. Soit la HVE s’améliore, soit elle doit disparaître. Car oui, elle peut être un outil massif de greenwashing et de tromperie</em>&#160;».</p><p class="western" style="margin-bottom: 0.19in; direction: ltr; line-height: 14.6667px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt; margin-top: 0.19in;">Cette tromperie et la confusion alimentée par cette certification auprès des consommateurs.trices inquiètent&#160;<strong>Didier Perréol, le président du Synabio, le Syndicat des entreprises Bio de l’agroalimentaire.</strong> «&#160;<em>A la base, il s'agissait d'une initiative intéressante jusqu'à ce que ce label soit vidé de sa substance initiale.&#160;Nous voyons bien que la HVE s’est majoritairement développée dans la viticulture, en quête d’une revalorisation de son image. Or c’est là où la bio est la plus avancée, soit 14% des surfaces. Il y a donc une vraie bagarre d’existence pour enrayer la montée de la bio en France qui va vite.&#160;Les pouvoirs publics vont allouer des crédits à la HVE qui n’a pas du tout fait ses preuves</em>&#160;».</p><p class="western" style="margin-bottom: 0in; direction: ltr; line-height: 14.6667px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">Le Sénat, dans le cadre de l'examen du PLF 2021, s'apprête à valider la création d'un crédit d’impôt HVE - de 76 millions d'euros – article introduit par voie d’amendement à l’Assemblée nationale avec l’accord du gouvernement. La Confédération paysanne a donc interpellé les parlementaires pour demander la suppression de cet article. Le sénateur écologiste du Morbihan, Joël Labbé, a déposé un amendement de suppression<sup><a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym" style="color: rgb(0, 0, 255); font-size: 6.96667px;"><sup>1</sup></a></sup>.&#160;Le débat sur l’article 43&#160;duodecies concerné et ses amendements doit avoir lieu ce week-end en séance publique au Sénat.</p><div id="sdfootnote1"><p lang="fr-FR" class="sdfootnote-western" style="margin-bottom: 0.14in; direction: ltr; line-height: 15.3333px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc" style="color: rgb(0, 0, 255);">1</a> <a href="https://www.senat.fr/amendements/2020-2021/137/Amdt_II-1455.html" style="color: rgb(0, 0, 255);">https://www.senat.fr/amendements/2020-2021/137/Amdt_II-1455.html</a></p><p lang="fr-FR" class="sdfootnote-western" style="margin-bottom: 0.14in; direction: ltr; line-height: 15.3333px; background-image: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-color: transparent; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"></p></div>

Visuel de la campagne dénonçant le label HVE comme outil de greenwashing

Le label HVE n’est pas un gage de transition agroécologique

<p>Selon le rapport de l’ANSES, <strong>90% des 52 000 déclarations déposées par les industriels depuis 2013 seraient incomplètes ou erronées.</strong></p><div><p>Cela rend donc difficile toute traçabilité et donc toute évaluation de ces produits pourtant bien présents dans notre quotidien.</p><p>Ecrite sous l’influence des industriels, la loi Grenelle a ainsi crée un registre R-Nano censé apporter une transparence en matière de mise sur le marché des nanoparticules.</p><p>Pour Agir pour l'Environnement, <strong>"Le registre R-Nano est un simulacre de registre qui n’apporte aucune transparence mais donne bonne conscience aux industriels et aux pouvoirs publics !"</strong></p><p>Depuis de nombreuses années, Agir pour l’Environnement dénonce les petites cachoteries des industriels qui multiplient les entorses à la loi pour mieux imposer des nanoparticules dans de nombreux produits de la vie courante : produits alimentaires, dentifrices, crèmes solaires, maquillage, médicaments, peintures, textiles...</p><p>De surcroît, alors même que l'étiquetage [nano] des produits alimentaires et cosmétiques est obligatoire depuis plus de 5 ans au niveau européen, très peu de produits sont en conformité avec la loi.</p><p>Il est regrettable que ces multiples infractions ne soient pas sanctionnées par les pouvoirs publics qui préfèrent faire de la pédagogie auprès des opérateurs économiques au lieu de protéger les consommateurs.</p><p><strong>Agir pour l’Environnement appelle les pouvoirs publics à plus de sévérité et exige des sanctions dissuasives pour les entreprises qui ne respectent toujours pas les dispositifs réglementaires en matière de nanomatériaux.&#160;</strong></p><p>CONTACTS PRESSE</p><p>contact[a]agirpourlenvironnement.org</p></div>

En soulignant que les entreprises renseignent mal leur utilisation des nanomatériaux, l'ANSES confirme l'alerte lancée par Agir pour l'Environnement.

<div style="line-height: 24px;"><strong>Il y a tout juste 3 ans le président Emmanuel Macron annonçait la sortie du glyphosate :</strong></div><div style="line-height:24px;">Dans un <a href="https://r.mailing7.agirpourlenvironnement.org/mk/cl/f/fTLbQXJGHIAaZIs904F-Ym0QJa6Emr2kVtZcZAfUo6ZB-XZqRhniDYtE_4_czFpJ75Tr4kME9RbzxsUc2bgkzEK42Z0TuPxi75160v-C4g7DSWJP58T2DWiT-a9mBmAkEM9QNNtqF1T84jgYNr-UUBgs036XRaTXAJYuJ-71gw6EflUf_a4Il8vAGR4ro_2Lo9Aq2WqUL17LkrKaJ2PQbNq4nKyyhFiXyZQNzh3fOzYjsMhA90siVrv56hTYku1dDyY_pcZe2b7xiYch3O3TwPN6W8ribMcyGkyZJYGBIlzAmTL0ANMCtOxtJ89hfZrHAkvh-PR3qjyRd0nWKT7eREt8zes-MfUeGOzuZmIJTSCquCw" style="color: rgb(0, 146, 255);">message publié sur Twitter</a>,
 le 27 novembre 2017, le Président de la République disait avoir 
"demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour 
que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des 
alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans".</span></div><div style="line-height:24px;">&#160;</div><div style="line-height:24px;"><strong>Lors de la loi EGAlim en 2018, 
Agir pour l'Environnement avait mené campagne pour obtenir l'inscription
 dans la loi de cet objectif. </strong>Le gouvernement s'y était opposé 
et on comprend mieux pourquoi maintenant : l'objectif de sortie peut 
être repoussé d'année en année sous la pression du lobby agrochimique.</div><div style="line-height:24px;">&#160;&#160;</span></div><div style="line-height:24px;"><strong>Non seulement le gouvernement a 
berné les citoyens en faisant une promesse qu'il ne tient plus mais 
également les députés de sa majorité qu'il a convaincus de ne pas graver
 dans le marbre une date de sortie. </strong>Les députés de la majorité s'étaient alors engagés auprès des citoyens qui les interpellaient, et notamment <strong>Stanislas Guérini, député et délégué général de LREM, écrivait</strong> <strong>ceci au nom de la majorité en septembre 2018</strong> : "Le glyphosate sera interdit dans 3 ans, cela fait maintenant longtemps que nous nous y sommes engagés. "&#160;"
 L'engagement clair et net de tout le gouvernement et de la majorité de 
traduire, d'ici un an, l'interdiction dans la loi si les progrès d'ici 
là n'étaient pas assez rapides pour tenir l'objectif à 3 ans de fin de 
l'utilisation du glyphosate."</span></div><div style="line-height:24px;">&#160;</div><div style="line-height:24px;">Lors d'une audition commune à l'Assemblée nationale <strong>le
 5 novembre dernier, les ministres de la Transition écologique et de 
l'Agriculture ont enterré définitivement la promesse du président Macron</strong>
 : aucune date de sortie n'est plus évoquée à part la baisse de 50% de 
l'usage du glyphosate en 2021 en lieu et place d'une interdiction 
totale. Par ailleurs, ils continuent d'affirmer qu'à ce jour il n'existe
 aucune alternative viable, oubliant au passage l'agriculture biologique
 pratiquée par 40 000 agriculteurs.</div><div style="line-height:24px;">&#160;</div><p style="line-height:24px;"><strong>Après la scandaleuse 
réautorisation des insecticides tueurs d'abeilles, le gouvernement 
persiste et signe dans la même voie en continuant à préserver les 
intérêts de l'agrochimie </strong>en maintenant indéfiniment la vente de l'herbicide le plus toxique, reconnu cancérogène possible par l'OMS.</p><div style="line-height:24px;">&#160;</div><ul><li><div style="line-height:24px;"><strong>Nous demandons aux députés de la majorité de respecter leur engagement </strong>d'interdire le glyphosate en l'inscrivant dans une loi.</div></li><li><div style="line-height:24px;"><strong>Nous demandons par ailleurs que soit mis en place au plus vite un grand plan Marshall de sortie des pesticides chimiques </strong>de l'agriculture française et que l'agriculture biologique devienne la norme en France.</div></li></ul><p>Contact presse contact[a]agirpourlenvironnement.org</p>

visuel du tweet d'Emanuelle Macron s’engageant à sortir du glyphosate

 Sortie du glyphosate : la promesse non tenue d'Emmanuel Macron

<p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;"><strong><a href="https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/bilan-2-ans-apres-la-loi-egalim-definitivement-a-labandon/">Cette note d'analyse </a>dresse le bilan des États Généraux de l'Alimentation et de la loi EGalim et prend acte de leur enterrement ! Avec lui, ce sont aussi les principales ambitions du quinquennat pour la transition sociale et écologique du système agroalimentaire qui sont à la dérive. Nous dénonçons :</strong></p><ul class="gmail-ul-list" style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; padding-right: 0px; padding-left: 1.875rem; list-style: square; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;"><li class="gmail-md-list-item" style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin: 0px 0px 0.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap;">Le revenu paysan n'est pas revalorisé, les profits de l'industrie et de la distribution continuent d'augmenter, les prix au consommateur aussi.</p></li><li class="gmail-md-list-item" style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin: 0px 0px 0.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap;">Les négociations commerciales ne sont pas plus encadrées qu'avant et subissent même des tensions croissantes.</p></li><li class="gmail-md-list-item" style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin: 0px 0px 0.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap;">Les ambitions en matière de réduction de pesticides ont été revues à la baisse, avec un recul notable : le retour des néonicotinoïdes.</p></li><li class="gmail-md-list-item" style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin: 0px 0px 0.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap;">La protection des riverains contre les pesticides n'a pas avancé, l'Etat se défausse en livrant cette protection au rapport de forces sur les territoires.</p></li><li class="gmail-md-list-item" style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin: 0px 0px 0.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap;">Les objectifs d’au moins 20 % de bio dans la restauration collective et de 15 % de surface en agriculture biologique en 2022 ne pourront être atteints faute de moyens suffisants. Nous n’en sommes respectivement qu’à 4,5% et 8,5 %.</p></li><li class="gmail-md-list-item" style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin: 0px 0px 0.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap;">Aucune transition des modes d’élevage, intégrant notamment une meilleure prise en compte du bien-être animal, n’a été sérieusement amorcée au sein des filières.</p></li><li class="gmail-md-list-item" style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin: 0px 0px 0.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap;">Enfin, la loi a laissé de côté de nombreuses questions pour lesquelles tous les indicateurs sont au rouge : climat, solidarité internationale, biodiversité, nutrition et alimentation...</p></li></ul><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;">Il y a un an, nos organisations [2] alertaient déjà sur le manque de volonté et de moyens pour assurer la mise en œuvre d’une loi EGalim déjà peu ambitieuse. Là où nous attendions des amorces de transition, nous constatons au mieux des statuts quo, au pire de nouveaux reculs comme sur les néonicotinoïdes. Là où les réformes engagées devaient permettre de revaloriser le revenu des paysans, celui-ci continue à se dégrader au profit de l'agro-industrie. Là où des objectifs intéressants étaient fixés pour la restauration collective, ils paraissent aujourd'hui hors d'atteinte tant les collectivités sont laissées livrées à elles-mêmes.</p><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;">Or la dégradation du contexte social et environnemental se poursuit : la consommation de pesticides ne recule pas, le nombre de paysan·ne·s diminue, la biodiversité continue de s’effondrer, l’insécurité alimentaire explose en France et partout dans le monde...</p><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;">D’autres leviers auraient permis de corriger le tir : projet de loi de finances, projet de loi de financement de la sécurité sociale, plan de relance, mise en œuvre de la Convention citoyenne pour le climat... Mais tout indique, à ce stade, que le gouvernement confortera l'immobilisme qui prévaut depuis le discours de Rungis. La position de la France dans le cadre de la réforme de la PAC et notamment le Plan Stratégique National reste un des derniers leviers de ce quinquennat pouragir en faveur d’une transition agroécologique. Et le plan de relance français dans son volet agricole ne doit pas, lui, aller à son encontre.</p><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;">Nos organisations vont donc maintenir la pression.</p><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;">[1] La loi pour l'Équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous.</p><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;">[2] Plateforme Citoyenne pour une transition agricole et alimentaire : Agir pour l'Environnement, Attac, CCFD-Terre Solidaire, CFSI, CIWF France, Commerce Équitable France, Confédération paysanne, Foodwatch France, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, Eau et Rivières de Bretagne, Générations Futures, Greenpeace France, Miramap, Nature et Progrès, Réseau Action Climat, Secours Catholique, Caritas France, SOL (Alternatives Agroécologiques et Solidaires), Terre &amp; Humanisme, UFC-Que Choisir, Union Nationale de l’Apiculture Française, Welfarm, WWF.Lien vers le décryptage : </p><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;"><a href="https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2019/10/decryptage-loi-egalim.pdf" style="box-sizing: border-box; cursor: pointer; outline: 0px; transition: all 0.2s ease-in-out 0s;">https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2019/10/decryptage-loi-egalim.pdf</a></p><p class="gmail-md-end-block gmail-md-p" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; orphans: 4; margin-top: 0px; margin-bottom: 1.5rem; overflow-wrap: break-word; white-space: pre-wrap; font-family: &quot;Helvetica Neue&quot;, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px;">Contact : contact[a]agirpourlenvrionnement</p>

Deux ans après la promulgation de la loi EGalim, ses ambitions sont définitivement enterrées !

La soirée aura été marquée par un rebondissement notable : l’adoption à une voix près par scrutin public de 3 amendements de suppression de l’article 1er réautorisant les néonicotinoïdes, suite à l’erreur d’un groupe politique. In fine, en fin de soirée, après un nouveau vote demandé par Julien Denormandie, le Sénat a adopté comme attendu à une majorité le retour des néonicotinoïdes. Les élus de droite et du centre ont majoritairement voté en faveur de cette loi qui enterre les lois votées en 2016 (loi biodiversité) et 2018 (loi agriculture et alimentation issue des EGA) instaurant pourtant l’interdiction des néonicotinoïdes (ainsi que toutes les substances ayant le même mode d’action).&#160;La loi sera promulguée probablement d’ici novembre, laissant le temps aux semenciers d’enrober leurs graines de ces poisons systémiques. Nos organisations ont démontré qu’il existait d’autres voies que celle de céder aux sirènes alarmistes de certains représentants de producteurs de betteraves. Nous n’avons eu de cesse d’argumenter sur le fait que le retour de ces insecticides se faisait sur le lit de trop nombreuses contre-vérités. Nous n’avons eu de cesse de rappeler que la jaunisse était le bouc émissaire d’une filière betterave en mauvaise santé économique depuis 2017, que cette réautorisation était le résultat d’un lobby intense auprès des pouvoirs publics depuis la promulgation de la loi biodiversité.&#160;Le retour de ces insecticides néfastes aura des conséquences qui seront désastreuses pour notre environnement et pour le monde agricole. Ce retour est une atteinte au principe directeur de nonrégression du droit de l’environnement dont le Conseil constitutionnel a déjà fait application. Et rappelons que ces substances chimiques, utilisées pour enrober les semences de betteraves à sucre, sont également dangereuses pour la santé.&#160;Nous ne pouvons accepter un tel choix qui va à rebours de l’histoire et participe à accroître la défiance des citoyens vis-à-vis des politiques. C’est pourquoi nous ne comptons pas en rester là. Nos organisations continueront de se mobiliser par tous les moyens pour empêcher un tel échec.<p>Contacts presse :</p><p>presse[a]agirpourlenvironnement.org</p><p>contact[a]agirpourlenvrionnement.org</p><p>tél :&#160;<a href="https://www.google.com/search?q=telephone+agir+pour+l%27environnement&amp;oq=telephone+agir+pour+l%27environnement+&amp;aqs=chrome..69i57j33.5927j0j15&amp;sourceid=chrome&amp;ie=UTF-8#" style="color: rgb(102, 0, 153); text-decoration-line: none; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0.1); font-family: arial, sans-serif; font-size: 14px;">01 40 31 02 37</a></p>

Communiqués de presse

Second baromètre annuel « Les français et l'environnement »

Le label HVE n’est pas un gage de transition agroécologique

En soulignant que les entreprises renseignent mal leur utilisation des nanomatériaux, l'ANSES confirme l'alerte lancée par Agir pour l'Environnement.

Sortie du glyphosate : la promesse non tenue d'Emmanuel Macron

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Le Sénat manque de courage en votant pour le retour des insecticides tueurs d’abeilles

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Restons mobilisés