Le ministre des transports ne dément pas une reprise des travaux à #NDDL en septembre !

Publiée le 21 juin 2013InstitutionsSanté / EnvironnementAgricultureConsommationBiodiversitéTransportsEnergie
Communiqués de presse

Alors que le Conseil national du débat sur la transition énergétique tenait cession jeudi 20 juin, le ministre des Transports, Monsieur Cuvillier, a répondu à nombre de questions dans le cadre d’une audition ayant eu lieu entre 18h et 20h.

Interpellé par Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l'Environnement sur l’interview du préfet de Loire-Atlantique annonçant une reprise des travaux à Notre-Dame des Landes en septembre prochain, le ministre n’a en rien démenti les propos du représentant de l’Etat.

Alors que le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes a connu un arrêt que chacun espère définitif à la suite des mobilisations citoyennes et des rapports remis par trois commissions réclamant des études supplémentaires, le ministre semble aujourd’hui tenter de passer en force sur ce grand projet inutile.

Pour Stéphen Kerckhove, «  En optant pour une réponse fleurant bon la langue de bois de rose en lieu et place d’un démenti ferme et clair, le ministre des Transports franchit la ligne rouge ; l’arrêt des travaux à Notre-Dame des Landes étant l’une des conditions de la participation d’Agir pour l’Environnement au débat national sur la transition énergétique. »

L’interview du préfet, confirmé par les propos du ministre des Transports, valide l’hypothèse d’une reprise des travaux en septembre, soit à peu près au moment de la tenue de… la Conférence environnementale.

Agir pour l’Environnement va immédiatement solliciter la ministre de l’Ecologie afin de connaitre la position du Gouvernement et savoir ainsi si la première décision du débat national sur la transition énergétique consisterait à reprendre les travaux d’un projet énergétivore et climaticide, aux antipodes des objectifs assignés à ce débat.

Pour l’association, cette annonce est un bel exemple d’incohérence politique remettant en cause, si cela  était confirmé par la ministre de l’Ecologie, les fondements mêmes du débat national sur la transition énergétique.