Le dioxyde de titane restera interdit dans nos assiettes mais pas dans nos dentifrices et médicaments : une demi-mesure inacceptable !
Communiqués de presseL’arrêté reconduisant la suspension du dioxyde de titane (E171) dans l’alimentation pour une durée d’un an a été publié ce jour. Interdit depuis le 1er janvier 2020, le dioxyde de titane ne reviendra donc pas dans nos assiettes en 2021. Mais il n'est toujours pas interdit dans les autres produits ingérés. Ce colorant, composé de nanoparticules, permet de blanchir, opacifier ou faire briller les préparations alimentaires. Il était retrouvé essentiellement dans les bonbons, chewing-gums, bûches glacées, chocolats, sauces…
Menant campagne depuis 2016 contre les nanoparticules, Agir pour l’Environnement salue cette mesure et sa reconduction, permettant de limiter l’exposition de la population à cette substance dangereuse, mais regrette qu’elle n’ait pas été étendue aux produits non alimentaires conduisant à une exposition par ingestion : cosmétiques susceptibles d’être ingérés (dentifrices, rouges à lèvres…) et médicaments (dans lesquels le dioxyde de titane est utilisé dans les excipients et non dans la substance active).
Pour Agir pour l’Environnement : « Prolonger la suspension du dioxyde dans l’alimentation est une bonne nouvelle mais bien insuffisante. Il faut être logique : cette suspension aurait du être élargie aux dentifrices et aux médicaments. Le dioxyde de titane fait courir des risques graves à la population alors qu’il n’a pas de vraie utilité et peut être facilement substitué ».
Les alertes de la communauté scientifique sur les risques de cette substance se multiplient. L’INRAE a montré récemment dans une publication que les nanoparticules composant le dioxyde de titane traversent le placenta de la femme enceinte et contaminent le fœtus. L’agence sanitaire française (ANSES) a par ailleurs confirmé dans un avis ses potentiels effets promoteurs de la cancérogenèse colorectale.
A l’automne, Agir pour l’Environnement a lancé une pétition demandant l’élargissement de la suspension du dioxyde de titane aux dentifrices et aux médicaments.
Pour plus d'information sur les impacts du dioxyde de titane et notre campagne consultez notre page dédiée.
Pour Agir pour l’Environnement : « Prolonger la suspension du dioxyde dans l’alimentation est une bonne nouvelle mais bien insuffisante. Il faut être logique : cette suspension aurait du être élargie aux dentifrices et aux médicaments. Le dioxyde de titane fait courir des risques graves à la population alors qu’il n’a pas de vraie utilité et peut être facilement substitué ».
Les alertes de la communauté scientifique sur les risques de cette substance se multiplient. L’INRAE a montré récemment dans une publication que les nanoparticules composant le dioxyde de titane traversent le placenta de la femme enceinte et contaminent le fœtus. L’agence sanitaire française (ANSES) a par ailleurs confirmé dans un avis ses potentiels effets promoteurs de la cancérogenèse colorectale.
A l’automne, Agir pour l’Environnement a lancé une pétition demandant l’élargissement de la suspension du dioxyde de titane aux dentifrices et aux médicaments.
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