Journée d’action mondiale du Sommet des Peuples de « Rio+20 »
Communiqués de presseParis, le 20 juin 2012 - Alors que s’ouvre ce mercredi 20 juin le Sommet officiel de Rio+20, des milliers de personnes défilent aujourd’hui dans les rues de Rio pour dénoncer la marchandisation accrue de la nature et du vivant promue par nos dirigeants, et par les lobbies d’entreprises. Répondant à l’appel du comité d’organisation du Sommet des Peuples, des mobilisations se déroulent dans le monde entier, notamment en France, à Paris, Bayonne, Lille, Limoges, etc.
Mercredi 20 juin 2012 - 12h00, place de la Bourse, Paris 2e
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De nombreuses organisations de la société civile française sont présentes au « Sommet alternatif des peuples pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs » qui s’est ouvert le vendredi 15 juin et réunit des milliers de militants issus de mouvements sociaux et d’organisations du monde entier [1]. De Paris à Rio, nous dénonçons les fausses solutions de la conférence officielle à la crise structurelle du système productiviste capitaliste. Dans un contexte d’extrêmes inégalités et de politiques d’austérité dévastatrices, nous appelons à un changement profond de nos modes de production et de nos modes de vie, basés aujourd’hui sur la surconsommation et sur la surexploitation et la marchandisation de la nature, qui excluent du droit à vivre dignement une grande partie de l’Humanité, y compris dans nos pays.
Nous voulons des sociétés assurant la justice sociale et écologique, remplaçant la course effrénée à la croissance par le bien vivre et la sobriété, la création d’emplois décents, une agriculture paysanne garante de la souveraineté alimentaire... Les biens naturels, tels que l’eau, les sols, ou l’air, ne sont ni des marchandises ni des actifs financiers. Ce sont des biens communs !
Dans le cadre de la journée mondiale d’action, notre collectif d’associations [2] organise à Paris, mercredi 20 juin à 12h00, Place de la Bourse, dans le 2ème arrondissement, une grande vente aux enchères de la Terre et de ses biens communs. La transaction sera réalisée entre la Banque Mondiale, les multinationales et les banques, qui tenteront de gagner le précieux sésame leur permettant de faire un maximum de profits, le tout dans une ambiance très... Carnaval de Rio !
[1] Plus de 600 activités et 3 plénières de convergence sont ainsi organisées du 15 au 23 juin, autour de 5 thématiques : (1) Justice sociale et environnementale, (2) Défense des biens communs contre la financiarisation de la nature, (3) Souveraineté alimentaire, (4) Énergies et industries extractives, (5) Travail et nouveaux paradigmes de l’économie.
[2] Ces organisations ont rédigé un texte de positionnement sur ces enjeux : http://nogreeneconomy.org/campagne-la-nature-est-un-bien-commun-pas-une-marchandise-non-a-leur-economie-verte/
Elles ont déjà organisé le samedi 9 juin un après-midi débat autour des enjeux de Rio+20, qui a réuni plus de 200 personnes à Paris (http://nogreeneconomy.org/754/).
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A l’initiative de :
- Adéquations
- Agir pour l’environnement
- Aitec-Ipam
- Artisans du monde
- ATTAC France
- Bizi !
- Confédération paysanne
- CRID
- Cultures croisées
- Développement local et synergies
- Emmaüs international
- Forum pour d’autres indicateurs de richesse (FAIR)
- Fondation Copernic
- Fondation femmes africaines
- Fondation sciences citoyennes
- France libertés
- Fédération syndicale unitaire
- Les Amis de la terre
- Mémoire des luttes
- Réseau féministe « ruptures »
- Réseau "sortir du nucléaire"
- Ritimo
- Union syndicale Solidaires
- Université Nomade
- Vecam