Déjà 20 000 personnes engagées dans un boycott de la 5G
Communiqués de presseAlors que le gouvernement n’a pas souhaité tenir compte des évaluations climatiques et sanitaires et que les opérateurs ont déjà connecté au réseau de téléphonie mobile plus de 32 000 antennes 5G, Agir pour l’Environnement et PRIARTEM ont décidé de lancer une vaste campagne de boycott de la 5G ; se faisant ainsi le relais d’un appel signé par plus de 600 scientifiques et publié dans le quotidien Libération le 1er mai dernier.
Fort de ce premier engagement, les associations vont, dans les toutes prochaines semaines, déployer ce boycott en proposant aux personnes intéressées un panel d’actions visant à faire pression sur les opérateurs de téléphonie mobile et autres équipementiers proposant d’ores et déjà des objets connectés.
Pour Stéphen Kerckhove, directeur général d’Agir pour l’Environnement, « au passage en force du gouvernement doit faire écho un boycott déterminé et inscrit dans la durée de cette 5G que personne n’a demandée. Au regard des conséquences climatiques mises en évidence par le Haut Conseil pour le Climat, il est urgent de créer un vaste mouvement d’opposition à ce nouveau standard de télécommunication climaticide, énergivore et totalement inutile ».
Pour Sophie Pelletier, présidente de PRIARTEM, « le récent rapport de l’ANSES ne lève aucun des doutes accompagnant le déploiement de la 5G en matière d’exposition du grand public aux champs électromagnétiques. Pire, il confirme que l'arrivée de la 5G s'accompagnera d'une augmentation de 30% des niveaux de champ auxquels seront exposés riverains d'antennes et utilisateurs d'objets connectés, totalement contraire à la sobriété électromagnétique. Face à cette politique brutale, nous opposons des actions citoyennes pour espérer sortir de ce faux progrès. »