Centrale nucléaire de Fessenheim : Une omerta industrielle, politique et médiatique !
Communiqués de presseDans un triptyque qui ne lasse pas d’étonner dans un monde de la supposé « transparence généralisée », une information explosive qui fait la Une des grands médias allemands est totalement passée sous silence en France. Un incident grave aurait eu lieu dans la centrale nucléaire de Fessenheim en 2014. Seules les médias allemands semblent s'y intéresser...
Dans un triptyque qui ne lasse pas d’étonner dans un monde de la supposé « transparence généralisée », une information explosive qui fait la Une des grands médias allemands est totalement passée sous silence en France.
En mars 2014, un « incident » grave dû à une inondation touchant le circuit électrique du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim aurait eu lieu. Cet « incident » aurait manifestement entrainé la perte de contrôle du réacteur pendant quelques minutes. Le conditionnel est de mise tant est grande l’omerta qui entoure le nucléaire en général et la centrale de Fessenheim en particulier.
Étonnamment, cette information qui fait la Une des grands médias allemands semble, comme à la grande époque du nuage de Tchernobyl et sa frontière franco-allemande particulière hermétique, occultée par les médias hexagonaux.
Alors même que les deux réacteurs nucléaires de Fessenheim sont régulièrement mis en cause en raison de leur vieillissement, ce nouvel incident grave apporte la preuve irréfutable que le nucléaire est non seulement une technologie dangereuse mais surtout une énergie qui ne doit son développement qu’à un cadre politique opaque où règne une omerta insidieuse.
Alors que la ministre de l’Ecologie se déclare favorable à un allongement de la durée de vie des centrales, ce nouvel incident grave et l’opacité entourant cette information apportent la preuve d’une collusion proprement scandaleuse.
Alors que le chef de l’Etat reçoit la chancelière allemande, cette rencontre doit être l’occasion d’annoncer l’arrêt immédiat de ces deux réacteurs. Pour mémoire, la centrale nucléaire de Fessenheim doit être fermée, si tant est que l’on puisse croire aux engagements du chef de l’Etat, au 31 décembre 2016 au plus tard, soit dans exactement 300 jours.