Anne Lauvergeon, future présidente du conseil de surveillance de Libération : L'aberration !
Communiqués de presseParis, le 13 juillet 2011 – Apprenant en Une de Libération que l'ancienne présidente d'Areva allait devenir tout prochainement la future présidente du conseil de surveillance de Libération, nous nous interrogeons sur l'intérêt d'une telle cooptation et surtout sur le coup porté à l'image d'indépendance d'un grand journal.
Même si l'objet social d'une
association de protection de l'environnement n'est pas d'émettre un avis non
autorisé sur les nominations et l'orientation d'un journal, nous sommes
néanmoins fondées à nous interroger.
Quatre mois après la catastrophe de Fukushima, n'y avait-il pas d'autres choix à réaliser afin d'envoyer un message d'indépendance et de renouveau aux lecteurs et lectrices de Libération ? Nous sommes atterrés par ce signal envoyé aux 77% de français qui se déclarent favorables à une sortie du nucléaire.
Une fois nommé à la tête du conseil de surveillance de Libération, Anne Lauvergeon aura-t-elle l'indépendance requise ? Saura-t-elle critiquer une option énergétique que toute sa longue carrière elle a promue ? Poser la question est en partie y répondre...
Toute sa vie, Anne Lauvergeon a en effet œuvré à l'édification d'une société nucléarisée dont les conséquences humaines, sociales, écologiques et économiques ne sont malheureusement plus à démontrer. Chaque jour, cette stratégie énergétique vole en éclat et démontre par l'absurde le manque de clairvoyance de l'ancienne présidente d'Areva. L'échec, chaque jour plus évident, de la politique menée par l'ancienne présidente d'Areva en matière énergétique est-elle la raison de sa nomination à la présidence du conseil de surveillance de Libération ?
Ce pantouflage médiatique laisse supposer qu'il existerait des liens de consanguinité entre certains dirigeants de grands journaux et le lobby nucléaire. Avérés ou pas, cette nomination ne pourra qu'entrainer une légitime suspicion. Lorsque la « surveillante générale » de Libération entrera en fonction, les journalistes de Libération auront-ils encore la latitude nécessaire pour travailler en toute indépendance ?
Autant de questions auxquelles nous aimerions bien obtenir, de la part des dirigeants et journalistes de Libération, des explications.
Quatre mois après la catastrophe de Fukushima, n'y avait-il pas d'autres choix à réaliser afin d'envoyer un message d'indépendance et de renouveau aux lecteurs et lectrices de Libération ? Nous sommes atterrés par ce signal envoyé aux 77% de français qui se déclarent favorables à une sortie du nucléaire.
Une fois nommé à la tête du conseil de surveillance de Libération, Anne Lauvergeon aura-t-elle l'indépendance requise ? Saura-t-elle critiquer une option énergétique que toute sa longue carrière elle a promue ? Poser la question est en partie y répondre...
Toute sa vie, Anne Lauvergeon a en effet œuvré à l'édification d'une société nucléarisée dont les conséquences humaines, sociales, écologiques et économiques ne sont malheureusement plus à démontrer. Chaque jour, cette stratégie énergétique vole en éclat et démontre par l'absurde le manque de clairvoyance de l'ancienne présidente d'Areva. L'échec, chaque jour plus évident, de la politique menée par l'ancienne présidente d'Areva en matière énergétique est-elle la raison de sa nomination à la présidence du conseil de surveillance de Libération ?
Ce pantouflage médiatique laisse supposer qu'il existerait des liens de consanguinité entre certains dirigeants de grands journaux et le lobby nucléaire. Avérés ou pas, cette nomination ne pourra qu'entrainer une légitime suspicion. Lorsque la « surveillante générale » de Libération entrera en fonction, les journalistes de Libération auront-ils encore la latitude nécessaire pour travailler en toute indépendance ?
Autant de questions auxquelles nous aimerions bien obtenir, de la part des dirigeants et journalistes de Libération, des explications.