Crédit photo adobestock - Christin Lola

Stop aux nanoparticules !

Crédit photo adobestock - Christin Lola

Vous ne les verrez jamais et pourtant elles sont déjà partout : dans les crèmes solaires, les dentifrices, dans l’alimentation, les textiles, les articles de sport, les pneus, les vitres, les peintures et ...malheureusement aussi déjà dans notre corps. Il s’agit des … nanoparticules !

10 000 fois plus petites qu'un grain de sel, ces particules extrêmement petites ont des propriétés nouvelles aussi puissantes qu'incontrôlées. Leur taille leur permet de franchir plus facilement les barrières physiologiques et de s'accumuler dans l'environnement et le corps où elles peuvent avoir des effets toxiques graves.

POURQUOI CETTE CAMPAGNE ?

Bien qu'omniprésentes dans notre quotidien à notre insu, les nanoparticules sont insuffisamment réglementées et évaluées. L'environnement est de plus en plus contaminé et nous devenons des cobayes.

Objectifs

  • À long terme, nous visons un moratoire sur les nanoparticules dans les biens de consommation courants tant que les nanotechnologies ne sont pas correctement réglementées et que leurs risques ne sont pas écartés.
  • À court terme, nous demandons le respect de l'obligation d'étiquetage exigeant aux fabricants de mentionner la présence "nano" dès que le produit contient des nanoparticules.
  • Nous souhaitons un débat public autour de cette nouvelle technologie, peu connue et quasi non réglementée.

Nos résultats

  • Sur l'ensemble du marché européen, les produits alimentaires contenant du dioxyde de titane seront interdits à partir du 8 août 2022. Cette interdiction est un élargissement de la mesure française de suspension. Cette décision historique ouvrirait la voie à une interdiction du dioxyde de titane dans les médicaments à compter de 2025.
  • L'usage de dioxyde de titane (E171) dans l'alimentation est suspendu en France à partir du 1er janvier 2020. Cette avancée historique, pour laquelle Agir pour l'Environnement a joué un rôle décisif, est à élargir aux dentifrices et aux médicaments.
  • De nombreux opérateurs économiques s'engagent contre l'usage des nanomatériaux dans l'alimentation et les cosmétiques : distributeurs, fabricants, filière bio...
  • L'obligation d'étiquetage [nano] est davantage contrôlée : la Répression des Fraudes (DGCCRF) a mené plusieurs vastes campagnes de vérification depuis 2017.
  • Depuis que Agir pour l'Environnement a lancé l'alerte en 2016 en révélant pour la première fois en Europe que nos aliments pouvaient contenir des nanoparticules, le sujet est présent régulièrement dans le débat public.

Communiqués de presse


Actions


Pétition : Stop aux dioxyde de titane dans mon corps !

Le dioxyde de titane restera interdit dans nos assiettes mais pas dans nos dentifrices et médicaments. Menant campagne depuis 2016 pour obtenir cette interdiction, Agir Pour l'Environnement demande aux autorités que cette interdiction soit étendue aux produits non alimentaires conduisant à une exposition par ingestion.

Je signe la pétition

Enquête Avicenn : « La suppression du dioxyde de titane dans les dentifrices s’accélère ! »

La lutte contre les nanos continuent ! L'association Avicenn a repéré une accélération de la suppression du dioxyde de titane dans les dentifrices. La présence de ce composé dans les dentifrices avait été dénoncée par Agir pour l'Environnement en 2019. Découvrez leur enquête.

JE DÉCOUVRE L'ENQUÊTE

Ressources


La liste des dentifrices avec et sans dioxyde de titane


BD nanos

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Veille Nanos : le site d'information indépendante sur les nanos


11 propositions de la société civile pour mieux encadrer les produits contenant des nanomatériaux (Avicenn)

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