Vous reprendrez bien un peu de glyphosate, d’OGM et de nanoparticules ?
La Commission européenne va-t-elle profiter des fêtes de fin d'année pour remettre en cause l'obligation d’étiquetage [nano] dans l’alimentation ?
Après avoir réautorisé le glyphosate pour 10 ans et tenté d’imposer les nouveaux OGM, la Commission européenne a mis en ligne une consultation visant à redéfinir la notion de « nanoparticule » dans l’alimentation.
Si cette nouvelle définition était finalement adoptée, les ingrédients comportant moins de 50% de particules d’une taille inférieure à 100 nm (10 000 fois plus fin qu’un cheveu) ne seraient plus considérés comme [nano] et échapperaient ainsi à un étiquetage obligatoire. Pour l'heure, seules 22 contributions ont été postées.
Alors même que de nombreuses études ont mis en évidence le fait que les nanoparticules, du fait de leur taille, pouvaient franchir les barrières physiologiques, les consommateurs n’auraient plus le pouvoir d’effectuer un choix éclairé. Pour ne rien arranger, la Commission européenne entend clore cette consultation le 12 janvier 2024... entre la poire au glyphosate et le dessert blanchi aux nanoparticules de titane ?!
Pesticides, nouveaux OGM, nanoparticules, voilà ce que nous propose la Commission européenne, pièce avancée de l’industrie agro-alimentaire. Parce que notre horizon ne peut se résumer à ingérer une malbouffe saupoudrée d’ingrédients [nano], adressons un message sans ambiguïté à la Commission européenne : les lobbies, ça suffit !
N'hésitez pas à vous inspirer de notre message type
La définition soumise à consultation par la Commission européenne proposant de ne plus considérer un ingrédient contenant moins de 50% de particules d’une taille inférieure à 100 nm comme [nano] est une mauvaise manière faite aux droits des consommateurs, qui ne pourront plus exercer un choix éclairé, faute d’étiquetage.
Après le glyphosate et les nouveaux OGM, le soutien de la Commission européenne aux nanoparticules dans l’alimentation illustrent parfaitement l’influence des lobbies et la non prise en compte du principe de précaution.
Au regard des conséquences sanitaires de l’introduction de nanoparticules dans l’alimentation, nous exigeons le retrait de cette réglementation inique.