Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

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<ul>
<li>Plus de la moiti&eacute; des participants indiquent &ecirc;tre &laquo; assez d&eacute;pendants &raquo; de leur smartphone.</li>
<li>44 % l&rsquo;utilisent le matin juste apr&egrave;s le r&eacute;veil et 35 % le soir avant de s&rsquo;endormir.</li>
<li>Un tiers des r&eacute;pondants reconnaissent utiliser leur mobile entre 2 et 4 heures par jour et 7 % d'entre eux entre 4 et 6 heures !</li>
<li>Enfin, 31 % affirment n&rsquo;avoir jamais pass&eacute; une journ&eacute;e sans portable.</li>
</ul>
Un sondage IFOP command&eacute; par Agir pour l&rsquo;environnement confirme les r&eacute;sultats de <a href="https://form.jotform.com/233542527551051" target="_blank" rel="noopener">l&rsquo;autodiagnostic</a> :&nbsp;60 % des jeunes &acirc;g&eacute;s de 18 &agrave; 24 ans utilisent leur mobile la nuit entre deux phases de sommeil. &Agrave; des degr&eacute;s divers, nous sommes toutes et tous attir&eacute;.e.s par cette proth&egrave;se ensorcelante.
Alors que l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS) vient de publier un rapport reconnaissant que 11 % des adolescents ont un usage &laquo; probl&eacute;matique &raquo; des r&eacute;seaux sociaux et 32 % les utilisent de mani&egrave;re intense, il est grand temps d&rsquo;adopter des mesures protectrices :
<ol>
<li>En premier lieu, nous vous invitons &agrave; adopter la r&egrave;gle des 4 &laquo; pas &raquo; : pas d'&eacute;cran dans la chambre, pas d'&eacute;cran pendant les repas, pas d'&eacute;cran le matin au r&eacute;veil et pas d'&eacute;cran le soir une &agrave; deux heures avant de se coucher. Il est essentiel de transformer la chambre en un sanctuaire exempt de mobile, en instaurant notamment un &laquo; couvre-feu &raquo; num&eacute;rique.</li>
<li>Pour les enfants scolaris&eacute;s au coll&egrave;ge et, a fortiori, dans le primaire, l&rsquo;utilisation du mobile est interdite dans les enceintes scolaires. Sa possession est donc inutile et peut induire une inattention ainsi qu'une hyperactivit&eacute; due &agrave; une stimulation excessive des r&eacute;seaux sociaux.</li>
</ol>
Ensemble, nous pouvons agir afin de limiter l&rsquo;omnipr&eacute;sence et l&rsquo;influence du t&eacute;l&eacute;phone.

Numérique : Vers une éclipse scolaire

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

Plutôt que de réitérer le schéma des éditions précédentes, à savoir un tour 
cycliste entre Freiburg et Fessenheim, cette édition 2012 se veut pédagogique et 
conviviale. En effet, les associations écologistes ont choisi cette année de 
mettre l’accent sur le développement des énergies renouvelables dans la Regio. 
C’est donc sur leur vélo que les participants sont conviés à découvrir quelques 
installations des deux côtés du Rhin, avec nuitées sous tentes et soirées 
ponctuées de présentations d’experts, d’échanges et de musique. L’objectif est 
de montrer comment l’énergie nucléaire peut être remplacée par ses alternatives, 
nombreuses et réalisables à l’échelle locale. Au programme, entre autre : des 
initiatives, locales justement, telles que les microcentrales hydrauliques de 
Oskar Kreuz à Emmendingen en Allemagne ou le toit solaire et la chaufferie bois 
sur le domaine viticole de Jean Pierre Frick à Pfaffenheim. Le 
danger du nucléaire reste néanmoins en toile de fond de ce projet et sera mis en 
exergue par une action symbolique au cours de l’étape qui passera par Colmar. 
Les associations souhaitent ainsi faire entendre au nouveau président François 
Hollande que le danger de Fessenheim est permanent et qu’une simple promesse est 
tout bonnement insuffisante. D’autant que cette promesse ne concerne que la 
fermeture de Fessenheim, alors que nous insistons depuis toujours sur la 
nécessité d’une véritable transition énergétique, faite de sobriété énergétique, 
d'efficacité énergétique et du développement de toutes les énergies 
renouvelables, bien plus créatrices d’emplois que le nucléaire : l’Allemagne en 
est un exemple flagrant.Cette transition, que le gouvernement français se refuse encore à 
reconnaître et à promouvoir, est pourtant déjà enclenchée par des initiatives 
locales, des deux côtés du Rhin, grâce à la volonté des citoyens désireux de 
garder le choix de leur mode de vie, respectueux de notre planète et responsable 
vis à vis des générations futures. Les pionniers du solaire ne sont-ils pas 
issus de la farouche résistance au nucléaire des années 70 à Wyhl, puis de 
Kaisergaust à Gerstheim dans la plaine du Rhin ? Des mouvements comme ceux de 
Rob Hopkins, initiateur des « villes en transition » sont également là pour 
prouver qu’il nous est possible, sans pour autant revenir à l’âge de pierre, de 
remettre en question certains acquis de la société actuelle et d’évoluer vers un 
mode de vie plus respectueux de la nature et donc de l’homme.Un 
« village en transition », comme il en existe quelques-uns en France. Et en 
Alsace, c’est d’Ungersheim dont il s’agit et c’est bien là que s’achèvera ce 
circuit familial : la commune accueillera la troupe itinérante dès 11h le 
dimanche, avec présentation par le maire JC Mensch des très nombreuses mesures 
mises en œuvre, suivie d’une après-midi festive et musicale à partir de 14h. Un 
retour en bus est mis en place vers Colmar, Selestat et Breisach (DE) contre 7 
EUR, le restant du circuit étant .. .gratuit ! Programme 
complet et information sur <a href="http://www.stop-fessenheim.org/">www.stop-fessenheim.org</a>Inscription 
à <a href="mailto:info@tour-de-fessenheim.de">info@tour-de-fessenheim.de</a>

Du 22 au 24 juin prochain, participez au Tour de Fessenheim 2012

Par <a href="https://twitter.com/ldkochko">Larissa de Kochko</a>, Coordinatrice de campagnes--Depuis la fin de l'année 2011, paysans, apiculteurs et consommateurs, sont victimes des décisions prises par les pouvoirs publics qui servent l'intérêt privé des multinationales de l'agrochimie et des semences plus que l’intérêt général. <ul><li>Loi sur les Certificats d'Obtention Végétale conduisant à un recul sans précédent des droits des paysans sur leurs semences, </li><li>annulation par le Conseil d’État du moratoire sur le maïs OGM MON810, puis réécriture d'un texte temporaire...</li><li>L'interdiction de la vente et l'obligation de l'étiquetage OGM, de tout miel contenant du pollen OGM par la Cour de Justice de l'Union Européenne. </li></ul>Cette dernière décision protège les consommateurs mais risque d'entrainer la mort de l'apiculture si elle n'est pas accompagnée de l'interdiction des OGM en cause. L'apiculture est déjà très éprouvée par les pesticides, sujet tout autant d'actualité.Parce que : « Nous n'acceptons pas qu'une poignée de firmes :<ul><li>s’approprient les semences, premier maillon de la chaîne alimentaire humaine, qu'elles </li><li>continuent à abreuver les champs de pesticides qui portent atteintes tout autant à notre santé qu’aux micro-organismes et invertébrés du sol, qu'aux chaînes alimentaires sauvages, entraînant l’effondrement des populations d’insectes, dont les abeilles, et des oiseaux des champs, à la qualité de l’eau, de l’air. </li><li>contaminent nos cultures et nos miels avec des OGM brevetés, qu'ils soient issus de la transgénèse, de la mutagénèse ou d'autres manipulations génétiques, </li><li>confisquent puis détruisent la biodiversité qu'elle soit sauvage ou cultivée. »</li></ul>Agir pour l'environnement s'est joint à la préparation des premiers États généraux des des Abeilles, des semences et de la biodiversité qui 
auront lieu le week-end du 23/24 juin à Poitiers.Au programme : <ul><li>Conférences, </li><li>ateliers, </li><li>Bourse aux semences , </li><li>Exposition, </li><li>Stands,</li><li>Marché de producteurs locaux.</li></ul>&gt; Consulter le <a href="http://agirpourlenvironnement.org/pdf/programme_etats_generaux_abeilles_2012.pdf">programme des premiers États généraux des abeilles</a> (PDF : 1Mo) : &gt; Téléchargez le <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/Bulletin_inscription_etats_generaux_abeilles_2012.pdf">bulletin d'inscription aux premiers États généraux des abeilles</a> (PDF : 75ko).

Les premiers États généraux des Abeilles

Les premiers États généraux des Abeilles les 23-24 Juin à Poitiers

<h2>9h00-9h30 : Accueil des participants</h2><h2>9h45-10h00 : Ouverture et introduction</h2><ul><li>Mot de bienvenue par Ronan Dantec, sénateur des Pays de la Loire</li><li>Si tu vas à RIO... par Philippe Colomb, président d'Agir pour l'Environnement</li></ul><h2>10h00-10h30 : Les enjeux du Sommet de Rio+20 par Vaia Tuuhia, déléguée générale de l'association 4D, représentant le Collectif Rio+20</h2><h2>10h30 - 12h30 : Table ronde n°1 - Notre maison brûle, faut-il regarder ailleurs ?</h2>Les écosystèmes se meurent. Notre environnement subit les effets d'un modèle économique et d'un mode développement éco-prédateurs. Malgré les signaux d'alerte, rien ne semble venir freiner les appétits de certaines multinationales toujours aussi peu concernées par l'avenir de notre planète. Tout juste consentent-elles à verdir superficiellement une croissance afin de faire en sorte de maintenir intact leur patient travail de captation et de financiarisation du vivant. La préservation des biens communs de l'humanité passe-elle par une « nouvelle » économie qui n'a de verte que le nom ? La conférence de Rio saura-t-elle inventer un nouveau modèle économique prenant en compte la finitude de notre planète, la raréfaction des matières premières et l'aspiration légitime des pays du sud à plus d'équité écologique et de justice sociale ?Animée par Olivier Nouaillas, vice-président des JNE<ul><li>État des lieux de la planète : Vers l'effondrement ? par Jean-Patrick Le Duc, Directeur des relations internationales au Muséum National d'Histoire Naturelle</li><li>Le mirage de la croissance verte par Jérôme Gleize, Membre des comités de rédaction des revues Multitudes et Ecorev</li><li>Les agrocarburants, symbole de la croissance verte ?, par Pierre Perbos, président du Réseau Action Climat</li><li>Comment préserver les biens communs ?, par Emmanuel Poilâne, directeur de la Fondation France Libertés</li><li>Penser globalement, agir localement, par Hélène Gassin, vice-présidente de la région Ile de France</li></ul>Débat avec la salle<h2>12h30 - 14h00 : Pause déjeuner</h2>Attention : aucun repas collectif n'est possible, les participant-e-s devront déjeuner par leurs propres moyens. Merci d'être ponctuel-le-s pour la reprise, et de prendre en compte le délai d'accueil à l'entrée du Sénat.<h2>&#160;14h00 - 16h00 : Table ronde n°2 - Quelle gouvernance internationale pour le monde de demain ?</h2>Les crises écologiques nécessitent des réponses coordonnées à l'échelle planétaire. Alors que le commerce, le travail, la santé, la culture bénéficient d'une organisation internationale rassemblant la plupart des pays du monde, la gouvernance internationale en matière d'environnement n'est dotée que d'un simple programme aux moyens limités. Faute d'une réelle coordination, l'environnement fait rarement l'objet d'une ambition inscrite dans la durée. Pire, les modestes avancées inscrites dans les grandes conventions et protocoles internationaux (biodiversité, climat...) buttent sur l'incohérence et le conservatisme de certains décideurs locaux.Animée par Dominique Martin-Ferrari, Gaïa NetWork<ul><li>La gouvernance mondiale de l'environnement à l'épreuve des territoires par Ronan Dantec, sénateur des Pays de la Loire</li><li>Quelle place pour les syndicats dans la gouvernance internationale de l’environnement ? par Daniel Geneste, Conseiller confédéral CGT Développement Humain Durable, Représentant CGT à Rio+20</li><li>Crises écologiques : Une responsabilité commune mais différenciée ? par Luc Lamprière, Directeur Général d'Oxfam France</li><li>Rio+20 à l'épreuve de l'exemplarité : Focus sur le projet de Notre-Dame des Landes par Dominique Fresneau, co-président de l'ACIPA</li><li>Les gaz et huiles de schiste… un exemple de mauvaise gouvernance menaçant les biens communs ? par Jean-François Delesalle, maire de Doue</li></ul>&#160;Débat avec la salle<h2>16h00-16h30 : Qu’attendre de la France au sommet de Rio ? par Laurence Rossignol*, sénatrice de l’Oise</h2>* sous réserveLes inscriptions sont désormais terminées.

Programme du colloque - Rio+20 : Notre maison brûle... toujours !

Par&#160;<a href="https://twitter.com/#%21/SophieBorderes" style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 1px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; border-image: initial; outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; font-size: 14px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: none; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: initial; font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px; ">Sophie Bordères</a>&#160;– Coordinatrice de campagnes.&#160;--Avec un accroissement des inégalités toujours plus fort, une diminution de nos ressources naturelles, l'augmentation des gaz a effet de serre, etc. et dans un contexte de crises systémiques, l'environnement, est souvent relégué au second plan. Les chefs d’État et de gouvernement aussi bien que les Nations Unies souhaitent mettre en place une « gestion durable » des ressources en faisant la promotion d'une « l'économie verte » perçue comme une façon de relancer la croissance économique atone. Derrière cette « économie verte » se cache en fait le prolongement de notre système capitaliste et la mise en place d'une marchandisation accrue des biens communs se retrouvant dans des projets comme les marchés du carbone, la biopiraterie ou les agrocarburants.Il est donc urgent de se mobiliser, aussi bien à Rio, qu'au niveau local, avant, pendant et après le Sommet de la Terre afin de dire non à la marchandisation des biens communs et pour porter des alternatives existantes permettant la protection de nos ressources naturelles. C'est pourquoi Agir pour l'Environnement a décidé de se mobiliser en France et de sensibiliser les citoyens aux réels enjeux qui se cachent derrière ce énième sommet onusien, en organisant deux grands rendez-vous :<h2>Le mardi 5 juin 2012 : Colloque</h2>Agir pour l'Environnement, en partenariat avec&#160; l'association des Journalistes et Écrivains pour la Nature et l'Écologie, 4D et France Libertés Fondation Danielle Mitterrand et à l'invitation de Monsieur Ronan Dantec, Sénateur des Pays de la Loire organise un colloque intitulé «Rio+20 : Notre maison brûle...toujours » au Sénat.Infos pratiques : Adresse : Sénat - Salle Monnerville - 26 rue de Vaugirard, 75006 Paris (M° Rennes ou RER Luxembourg) Date et horaires : Mardi 05 juin 2012 de 9h00 à 16h30Cet événement fait partie <a href="http://collectif-france.rio20.net/2012/05/09/participez-a-loperation-rio20-etendu/">de l'initiative de Rio étendu</a>.&gt; <a href="http://fr.amiando.com/BJTGZAS.html">Programme complet et inscriptions (obligatoires)</a><h2>Le samedi 9 juin 2012 : Après-midi débats</h2>De nombreuses associations (dont Agir pour l'Environnement) et syndicats organisent, dans le cadre de la campagne nationale « La nature est un bien commun, non à leur économie verte » un après-midi débat autour des enjeux de Rio+20, le samedi 9 juin 2012 de 13h30 à 19h00.Infos pratiques :Lieu : Les Diaconesses, 18 rue Sergent Bauchat, Paris 12ème (M° Mongallet)Date et horaires : Samedi 9 juin 2012 de 13h30 à 19h00&gt; <a href="http://agirpourlenvironnement.org/pdf/rio_20_apres_midi_debat_samedi_9_juin_2012.pdf">Consultez le programme complet [PDF:&#160; 2,5 Mo]</a><h2>Le mercredi 20 juin 2012 : Journée d'action internationale</h2>Les citoyens du monde entier se mobilisent le 20 juin pour refuser l'«économie verte » telle que présentée par les gouvernements, les multinationales et les Nations Unies, et pour montrer qu’un nouveau monde est possible et nécessaire. &gt; Vous aussi, participez à cette mobilisation mondiale : Le 20 juin à 12h, munissez-vous de votre plus beau costard et venez envahir avec nous&#160; la place de la Bourse pour dénoncer la marchandisation des biens communs!

Rio+20 : En France aussi on se mobilise !

Question n°1 - Les amis d'Entropia organisent une conférence-débat intitulée 
"Fukushima, la fin de l'anthropocène ?" Que signifie pour vous la notion 
d'"Anthropocène" ?&#160;Réponse de Jean-Claude BESSON-GIRARD - Entropia, revue d’étude 
théorique et politique de la décroissance s’est donnée pour objectif, depuis six 
ans, d’être une sorte de « vigie par gros temps » face aux problèmes les plus 
déterminants de notre temps à l’échelle planétaire et dont les conséquences 
locales apparaissent peu à peu. Il est donc logique qu’elle propose au débat la 
notion d’Anthropocène qui est encore quasi inconnue du grand public.C’est 
l’objet de la rencontre du samedi 19 juin à La Roche Vineuse, près de Mâcon : 
l'Anthropocène mis en relation avec la catastrophe de 
Fukushima.L’Anthropocène ?&#160; Au-delà du contenu de ce terme proposé par des 
scientifiques pour désigner le fait que, depuis deux cents ans, les activités 
des sociétés humaines modifient les principaux paramètres géophysiques de la 
planète, on peut aussi l’interpréter comme l’irruption sur la scène de 
l’histoire des anthropiens capables d’en abréger le cours. C’est bien, en effet, 
ce que nous sommes devenus, en tant qu'humanité dominée par l'Occident, tandis 
que l’évolution elle-même s’est engagée dans une nouvelle trajectoire.Cette 
interprétation ne va pas sans risques, mais elle éclaire le fait qu’il devient 
de plus en plus difficile de vivre en sachant ce que nous savons sur l’état du 
monde sans en être accablé. Et je ne parle pas ici de ceux dont l’accablement se 
concentre sur les tourments de la survie quotidienne. Pourtant, et pour qui ne 
vit pas dans cette misère, l’intérêt de la situation planétaire actuelle, niche, 
si j’ose dire, dans le constat qu’elle laisse apparaître comme jamais les 
connexions mises à nu dans les rouages d’une machinerie d’asservissement 
généralisé. Dans le cas de l’énergie nucléaire après la catastrophe de 
Fukushima, les contorsions méprisables de l’État Japonais et les non moins 
indécentes proclamations des États nucléarisés et de leurs sbires 
technocratiques, confirment le caractère totalitaire de la collusion entre la 
stratégie de la techno science planétaire et la nature même des États concernés 
par la puissance jalouse que procure cette connivence. Cette complicité étant, 
bien entendu, au service des stratèges de la survie sous perfusion énergétique 
du capitalisme et de tous les productivismes.&#160;Question n°2 - En quoi la 
catastrophe de Fukushima incarne-t-elle cet Anthropocène ?&#160;Réponse de 
Jean-Claude BESSON-GIRARD - La catastrophe de Fukushima peut être considérée en 
quelque sorte comme le paroxysme de l’Anthropocène en ce qu’elle symbolise 
l’extrême démesure d’une époque aveuglée par les dogmes du progrès et de la 
croissance économique, qui continue à vivre dans la croyance désastreuse en son 
pouvoir sans limites sur la nature.&#160;Question n°3 - Après une brève 
période post-Fukushima durant laquelle nous avons cru que la France allait être 
obligée de changer de modèle énergétique, rien ou presque n'a changé. Comment 
expliquez-vous ce conservatisme politique ?&#160;Réponse de Jean-Claude BESSON-GIRARD - 
Le conservatisme politique est également sans limites. Il n’est pas propre à la 
France.Un an après Fukushima, force est de constater que cette catastrophe 
n’a provoqué aucun « déclic insurrectionnel». Pourquoi ? Plusieurs 
interprétations peuvent être avancées. L’impossibilité, relevée par Günther 
Anders, de penser, dans toutes ses conséquences, la collusion entre la 
technoscience auto-légitimée et le totalitarisme technocratique de l’État 
contemporain. Dans le cas de la catastrophe japonaise, « la Nature », avec un 
tsunami dévastateur, ne s’est-elle pas, en quelque sorte, invitée au bal du 
désastre en noyant largement la responsabilité humaine dans la puissance 
élémentaire et quasi métaphysique d’une fatalité « naturelle » qui l’aurait 
annulée ? D’autres causes possibles de l’absence de « déclic insurrectionnel » 
pourraient être, d’une part, la captation de la politique par l’économisme, 
affaissée sur les chimères d’un confort illusoirement placé dans la 
surconsommation, et, d’autre part, la dissolution du ressort insurrectionnel 
collectif dans la dégradation spectaculaire et marchande des formes prises par 
le politique. D’ailleurs, si l’on observe l’évolution des institutions 
actuelles, force est de constater qu’elles se sont transformées partout en 
instruments stratégiques de pouvoir accompagnant une schizophrénie générale qui 
nous entraîne dans la répétition inintelligible d’un processus sans finalité.

Troisquestions@Jean-Claude BESSON-GIRARD, directeur d'Entropia

Notre maison se consume toujours et malgré un constat sans appel, nos
 écosystèmes se dégradent. Nous savons toutes et tous que l'écologie 
n'est pas une mode mais un déterminant sans lequel la vie sur terre est 
tout simplement impossible. Or, le système productiviste dominant le 
monde résiste et évolue chaque jour. Par petites touches purement 
sémantiques, la croissance devient verte.Alors qu'il s'agit désormais de changer de modèle économique en 
réhabilitant la notion même de limite, le libéralisme économique tente 
une dernière esquive. Il profite de l'aspiration des citoyen-nes à un 
environnement sain et une planète vivable pour recycler ses vieilles 
lubies d'une croissance sans fin dans un monde fini.Rio s'apprête à être le dernier acte d'un système économique finissant. 
Au lieu de s'inscrire dans un monde où la sobriété serait la norme et le
 gaspillage l'exception, les décideurs optent pour la gesticulation. A 
croire que plus la situation se dégrade, moins les décideurs politiques 
sont à la hauteur !Il est donc de la première importance que les citoyen-nes se rappellent 
au bon souvenir des décideurs afin que le sommet de Rio ne soit pas un 
énième échec de la gouvernance internationale.---Consultez <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/Lettre_agir_pour_l_environnement_speciale_Rioplus20.pdf">la lettre d'Agir pour l'Environnement - Spéciale RIO+20</a> (PDF : 0,6 Mo)---<h2>Contenu de la lettre :</h2><ul><li><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/rio20-notre-maison-brule-toujours-3443">Rio+20 : Notre maison brûle... toujours !</a></li><li><a href="http://agirpourlenvironnement.org/blog/croissance-verte-nous-ne-rions-plus-3445">Croissance verte : nous ne RIOns plus !</a></li><li><a href="http://agirpourlenvironnement.org/blog/du-global-au-local-un-devoir-de-coherence-3446">Du global au local, un devoir de cohérence !</a></li><li><a href="http://agirpourlenvironnement.org/blog/rio20-quelques-dates-pour-y-voir-plus-claire-3447">RIO+20 : Quelques dates pour y voir plus clair</a></li><li><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/gaz-et-huiles-de-schiste-de-la-fuite-en-avant-la-fuite-de-gaz-3442">Gaz et huiles de schiste : de la fuite en avant... à la fuite de gaz !</a></li></ul>

[LETTRE spéciale RIO+20] EDITO - Si tu vas à Rio...

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