Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

Aidez-nous à financer des Réserves de Biodiversité !

Découvrez le tout premier palmarès de l’autobésité

Nos campagnes

Nos actions

Nos actualités

Qui sommes-nous

Espace presse

Contact

Emploi / stages

Bénévolat

<ul>
<li>Plus de la moiti&eacute; des participants indiquent &ecirc;tre &laquo; assez d&eacute;pendants &raquo; de leur smartphone.</li>
<li>44 % l&rsquo;utilisent le matin juste apr&egrave;s le r&eacute;veil et 35 % le soir avant de s&rsquo;endormir.</li>
<li>Un tiers des r&eacute;pondants reconnaissent utiliser leur mobile entre 2 et 4 heures par jour et 7 % d'entre eux entre 4 et 6 heures !</li>
<li>Enfin, 31 % affirment n&rsquo;avoir jamais pass&eacute; une journ&eacute;e sans portable.</li>
</ul>
Un sondage IFOP command&eacute; par Agir pour l&rsquo;environnement confirme les r&eacute;sultats de <a href="https://form.jotform.com/233542527551051" target="_blank" rel="noopener">l&rsquo;autodiagnostic</a> :&nbsp;60 % des jeunes &acirc;g&eacute;s de 18 &agrave; 24 ans utilisent leur mobile la nuit entre deux phases de sommeil. &Agrave; des degr&eacute;s divers, nous sommes toutes et tous attir&eacute;.e.s par cette proth&egrave;se ensorcelante.
Alors que l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS) vient de publier un rapport reconnaissant que 11 % des adolescents ont un usage &laquo; probl&eacute;matique &raquo; des r&eacute;seaux sociaux et 32 % les utilisent de mani&egrave;re intense, il est grand temps d&rsquo;adopter des mesures protectrices :
<ol>
<li>En premier lieu, nous vous invitons &agrave; adopter la r&egrave;gle des 4 &laquo; pas &raquo; : pas d'&eacute;cran dans la chambre, pas d'&eacute;cran pendant les repas, pas d'&eacute;cran le matin au r&eacute;veil et pas d'&eacute;cran le soir une &agrave; deux heures avant de se coucher. Il est essentiel de transformer la chambre en un sanctuaire exempt de mobile, en instaurant notamment un &laquo; couvre-feu &raquo; num&eacute;rique.</li>
<li>Pour les enfants scolaris&eacute;s au coll&egrave;ge et, a fortiori, dans le primaire, l&rsquo;utilisation du mobile est interdite dans les enceintes scolaires. Sa possession est donc inutile et peut induire une inattention ainsi qu'une hyperactivit&eacute; due &agrave; une stimulation excessive des r&eacute;seaux sociaux.</li>
</ol>
Ensemble, nous pouvons agir afin de limiter l&rsquo;omnipr&eacute;sence et l&rsquo;influence du t&eacute;l&eacute;phone.

Numérique : Vers une éclipse scolaire

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

Billet d’humeur de Philippe Colomb, président d’Agir pour l'Environnement et 
Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l'EnvironnementEstimant 
l’expérimentation&#160;du dispositif des Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air (ZAPA)&#160;« trop complexe à mettre en œuvre et socialement injuste », la 
ministre a donc reporté à janvier 2013 l’adoption de nouvelles mesures. Selon la 
ministre, « beaucoup considèrent que des mesures de restriction de la 
circulation aboutiraient à une injustice sociale et ne seraient pas efficaces 
».Cette décision unilatérale repose sur des a priori que 
l’expérimentation avait justement pour but de valider ou invalider. Comment 
affirmer que les ZAPAs « ne seraient pas efficaces »… avant même d’avoir mené à 
bien l’expérimentation ?On peut légitimement s’interroger sur la 
quantité de lobbies représentant le « beaucoup » évoqué par le ministre pour 
justifier la suspension de l’expérimentation des ZAPAs. Moins de dix jours après 
la conférence environnementale qui a adopté une méthode de concertation 
multi-acteurs, est-il possible qu’une ministre de l’écologie puisse décider 
brutalement de la suppression d’une expérimentation qui était très attendue par 
les 12 millions d’habitants (beaucoup ?) qui subissent quotidiennement des 
niveaux de pollution de l’air que l’Organisation Mondiale de la Santé à classer 
en juin dernier comme cancérigène certain ?Alors que la pollution de 
l’air écourte la vie de 42 000 personnes en France chaque année, cette décision 
irréfléchie révèle surtout le poids du lobby automobile et le conservatisme des 
décideurs politiques locaux et nationaux. L’Automobile Club s’est ainsi réjouit 
de cette décision. Les 42 000 morts sont restés mués… comme une tombe !<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px; "><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer" style="margin: 0px; padding: 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; outline: 0px; vertical-align: baseline; background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: none; ">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>&#160;

Pollution de l’air : Et la ministre ZAPA l’expérimentation ! 

Par <a title="Sophie Bordères" href="https://twitter.com/sophieborderes">Sophie Bordères</a> - Coordinatrice de campagnes. | Crédit Photo : <a href="http://acipa.free.fr/">ACIPA</a> - NON au projet d'Aéroport Notre Dame des Landes.--Sur le sujet épineux des gaz et huiles de schiste, le Chef de l’État a annoncé le rejet de sept permis demandés l'an dernier, qui étaient en cours d’instruction. Or, cette mesure est bien loin de « fermer la porte au gaz de schiste »*1 puisque les sept demandes rejetées sont de nouvelles demandes de&#160; permis et qu'il reste toujours 61 permis valides sur le territoire français. Quid donc de ces 61 permis en cours ? Autre élément laissant penser que la porte reste&#160; ouverte aux industriels : l'interdiction de la fracturation hydraulique avec l'éventualité de rouvrir le dossier si une autre technique venait à être découverte. <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20120917.AFP9077/montebourg-le-nucleaire-n-est-pas-abandonne-mais-le-mix-energetique-reequilibre.html">Comme l'a dit Arnaud Montebourg</a>&#160; : « le président de la République a condamné la fracturation hydraulique destructive de l'environnement mais pas le gaz de schiste en soi ». Les gaz et huiles de schiste ne se résument pourtant pas à un problème de technique d’exploitation. Les contraintes climatiques nous obligent à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Quelque soit la technique utilisée, le fait d’exploiter des gaz de schiste ouvriraient la porte à une ruée vers une énergie qui ne ferait qu’accroître nos émissions de CO2. Ce serait tout bonnement irresponsable !Au delà de la question des gaz et huiles de schiste, les déclarations de François Hollande sur les objectifs de réduction des gaz à effet de serre sont loin d'être ambitieuses puisque le Président s'est contenté de confirmer l'objectif de moins 40% en 2030 et moins 60% en 2040, objectifs qui figurent déjà dans la feuille de route de l'Union Européenne. Même si cet objectif semble plus réaliste aux vues du retard déjà pris par la France, c'est pourtant le signe d'une volonté politique faible de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, excluant la France du club des pays européens ambitieux que sont entre autre l'Allemagne et le Royaume-Uni. &#160;Peu d'engagements forts mais de nombreux sujets passés à la trappe par le gouvernement : Peut-être par peur du débat ou volonté de ne pas faire de vagues, la question des transports, le secteur le plus polluant de France, et des infrastructures a été complètement éludée. Rien donc sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, alors que de nombreux militants et de nombreuses militantes de l'Acipa (Association Citoyenne Intercommunale des Populations Concernées par le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes) ont assuré une présence devant le Palais d'Iena tout au long de la conférence pour réaffirmer leur volonté de voir ce projet arrêté. Rien non plus sur les autoroutes ou les lignes THT…Autre sujet peu abordé malgré la table ronde lui était officiellement consacré: la santé et l'environnement. Aucun engagement concret n'a été pris, si ce n'est le soutien du Premier Ministre à la proposition de loi de Gérard Bapt sur l'interdiction du Bisphénol A.L'agriculture, sujet souvent sensible et au combien important lorsque l'on traite d'environnement n'a pas du tout été mis en avant. Pas un mot sur la question des pesticides et l'objectif fixé par le grenelle de diminuer de 50% les pesticides d'ici à 2018. Le Premier ministre a&#160; annoncé que le taux d’incorporation des agrocarburants serait revu à la baisse, passant d’un objectif de 10% à 7%. Le chiffre de 10% était un objectif indicatif inclus dans la Loi d’Orientation Agricole de 2005. Dans le plan d'action ENR, le seul chiffre contraignant était "7%". Donc, au-delà des discours qui marquent une véritable inflexion, il n’y a pas d'évolutions notables en termes d’objectifs quantitatifs.Côté nucléaire, mis à part les objectifs énoncés lors de la campagne présidentielle, à savoir la réduction de 75% à 50% d'ici à 2030, c'est la décision de fermer Fessenheim fin 2016 qui a été mise en avant. Cette fermeture, bien que trop tardive pour bon nombre d'associations antinucléaire dont Agir pour l'environnement,&#160; permet au moins de&#160; lancer un calendrier précis. Au rythme d’une fermeture d’un réacteur par quinquennat, la France sortira du nucléaire… en 2302 !Reste à saluer les engagements liés à la rénovation thermique des logements avec la mise aux normes énergétiques d’un million de logement par an et la possibilité&#160; de mobiliser une partie des ressources du livret A pour financer la rénovation de ces bâtiments. Autre bonnes nouvelles : la création d'une&#160; agence nationale de la biodiversité en 2013 et&#160; l'annonce de l'augmentation des taxes sur la pollution. Au final, cette conférence environnementale a été l’occasion de multiplier les discours, du même accabi que ceux de Jacques Chirac ou de Nicolas Sarkozy il y a quelques années. Le changement serait que ces discours se traduisent réellement dans les faits et que les mots soient enfin suivis de décisions concrètes. A l'heure où nous nous enfonçons dans une triple crise et où une réelle transition écologique se fait attendre, il est nécessaire de prendre des décisions fortes, au lieu de camper sur des positions loin d'être à la hauteur des enjeux auxquels nous devons aujourd'hui faire face. La sobriété énergétique est possible si et seulement si les moyens politiques sont mis en place, ce qui passe autant par l'interdiction totale d'exploration et d'exploitation des gaz et huiles de schiste, quelque soit la technique, par l'abandon du projet d'aéroport de Notre Dame des Landes et des autres grands projets inutiles et imposés (autoroutes, lignes THT) que par l'abandon du nucléaire ou encore l'arrêt de l'artificilisation des terres. Des alternatives sont possibles, qu'elles soient à court, moyen ou long terme. Parmi elles : des tarifs d'achat incitatif pour l'éolien et le solaire, l’interdiction de la culture et de la consommation d'OGM, le soutien à l’agriculture biologique, aux filières courtes et aux productions locales, la gestion de l’eau en régies publiques, la suppression des avantages fiscaux pour le diesel, la suppression des soutiens aux agrocarburants etc.La sobriété énergétique, c'est possible, encore faut-il le vouloir vraiment. Il ne nous reste plus qu'à espérer que le débat énergétique, qui devrait s'ouvrir en novembre prochain, ne soit pas une simple opération de communication et permette de rassembler tous les acteurs et toutes les actrices et débouche sur un VRAI changement.-*1 : José Bové cité dans « Gaz de schiste : Hollande ferme la porte à la fracturation hydraulique » Le Monde -&#160; 14/09/2012--Lire aussi : <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/conference-environnementale-les-110-propositions-d-agir-pour-l-environneme-3481">CONFÉRENCE ENVIRONNEMENTALE - Les 110 propositions d'Agir pour l'Environnement. </a>--<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px; "><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>

Manif Conférence Environnementale - crédit photo ACIPA

Conférence environnementale : des perspectives peu réjouissantes

La Good Food March est une grande mobilisation européenne qui a démarré le 25 août à Munich et qui prendra fin le 19 septembre à Bruxelles. Elle a pour objectif de porter à Bruxelles les revendications d'environ 80 organisations environnementalistes &amp; agricoles concernant la réforme à venir de la PAC. En France, plusieurs marches sont parties du Pays Basque, d'Alsace et de Calais.À ne pas manquer :<ul><li>Samedi 15 septembre à Erquinghem-Lys (Nord), manifestation contre la "ferme des 1000 vaches".</li><li>Dimanche 16 septembre à Paris, grand pique-nique sur l'esplanade des Invalides de 12 h à 18 h.</li><li>Mercredi 19 septembre, arrivée des Marches à Bruxelles et rencontre avec le Commissaire européen à l'agriculture et le président du Parlement européen.</li></ul>Pour en savoir plus :<ul><li><a href="http://goodfoodmarch.zs-intern.de/fr/">http://goodfoodmarch.zs-intern.de/fr/</a></li><li><a href="http://goodfoodmarch.wordpress.com/category/france/">http://goodfoodmarch.wordpress.com/category/france/</a></li></ul>

Good Food March - pour une autre Politique Agricole Commune

LES 110 PROPOSITIONS POUR L'ENVIRONNEMENT (<a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/sites/default/files/communiques_presses/110propositions.pdf">le détail des propositions en téléchargement .pdf</a>)ENERGIE<ol><li>Mener à bien un débat ouvert, transparent, contradictoire et pluraliste 
sans tabou ni a priori d’aucune sorte</li><li>Sortie du nucléaire le plus rapidement 
possible, abdandonner la construction de l’EPR et de la ligne THT de 
Flamanville</li><li>Arrêt du retraitement nucléaire à la Hague</li><li>Interdire le 
combustible MOX</li><li>Mettre un terme à la dissuasion nucléaire</li><li>Abandonner 
l’enfouissement des déchets nucléaires</li><li>Mettre un terme à la participation 
française dans le projet Iter</li><li>Réformer l’Autorité de Sureté Nucléaire afin 
d’obtenir toutes les garanties d’indépendance et de transparence</li><li>Interdiction du chauffage électrique pour les résidences neuves et 
substitution en 10 ans dans l’habitat ancien</li><li>Limiter à 1 W/h les veilles des 
appareils électroniques</li><li>Isoler 400 000 logements par an</li><li>Rendre opposable 
le diagnostique de performance énergétique</li><li>Mettre en place un plan de 
formation dédié à l’efficacité et la maîtrise de l’énergie</li><li>Interdiction des 
publicités incitant à un usage irrationnel de l’énergie</li><li>Interdiction des 
publicités&#160;rétro-éclairées et/ou énergivores</li><li>Soutenir le développement des 
Espaces Info Energie pour toute ville de plus de 10.000 habitants</li><li>Mesures 
d’urgence pour l’éolien passant en vue d’atteindre un objectif de 60 000 MW 
d’éolien en 2025</li><li>Mesures d’urgence pour le photovoltaïque en vue d’atteindre 
un objectif de 52 000 MW de photovoltaïque d’ici 2020</li><li>Obligation de poser des 
capteurs solaires pour toute construction neuve</li><li>Généralisation de l’étiquetage énergie pour tous les appareils 
électroménagers</li><li>Obliger les fabricants d’électroménager à garantir leurs 
produits 10 ans</li><li>Soutien à la création de tiers-investisseurs réduisant le 
coût d’acquisition et d’installation des énergies renouvelables</li><li>Interdiction 
des piles non rechargeables d’ici à 2015</li><li>Interdire les terrasses 
chauffées</li><li>Interdire la recherche et l’exploitation des gaz et huiles de 
schiste et reformer le code minier</li><li>Réduction des vitesses sur routes et 
autoroutes</li><li>Brider les moteurs à 130 km/h, réglementer les vitesses de pointe 
et l’accélération des véhicules</li><li>Interdiction de circulation des camions de 44 
tonnes</li><li>Soutenir le fret ferroviaire passant par un soutien au « wagon isolé » 
et la préservation des installations ferroviaires en situation de 
réutilisation</li><li>Revoir en profondeur le Schéma national des infrastructures de 
transport</li><li>Abandon des grands projets inutiles (aéroport Notre Dame des 
Landes, autoroutes…)</li><li>Remettre en cause les taux d’incorporation 
d’agro-carburants dans les carburants</li><li>Fixer un objectif de réduction des 
émissions de CO2, pour les véhicules particuliers, à 80 g/CO2 par km pour 2020 
et 60 g/CO2 d’ici 2025</li><li>Evaluer sérieusement le bilan énergétique et les 
émissions de CO2 des véhicules électriques avant d’octroyer une aide 
étatique</li></ol>BIODIVERSITE&#160;<ol><li>Abroger la loi du 8 décembre 2011 sur les obtentions 
végétales</li><li>Intégrer dans le droit français le traité TIRPAA</li><li>Financer des 
programmes de sélection participativeInterdire la culture et la consommation 
d’OGM</li><li>Réglementer les plantes mutées et organiser un débat envisageant leur 
interdiction</li><li>Reconnaître les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes et 
réformer les procédures d’évaluation et d’autorisation des 
pesticides</li><li>Développer résolument l'agriculture biologique</li><li>Conditionner 
réellement les aides de la PAC à la pratique d’une rotation des 
cultures</li><li>Reconstitution d’un paysage agricole diversifié (haies, prairies, 
cultures)</li><li>Favoriser les cultures associées</li><li>Établir une cartographie des 
pollutions lumineuses au plus tard à la fin du second semestre 2013</li><li>Etablir 
une trame noire visant à réduire la pollution lumineuse</li><li>Réduire de 50%, d’ici 
à 2020, le flux lumineux issu du réseau routier et autoroutier</li><li>Rendre la 
trame verte et bleue opposable</li><li>Moratoire sur les forages pétroliers au large 
de la Guyane</li><li>Stopper l'artificialisation des terres agricoles d'ici à 
2020</li><li>Conditionner l'obtention d'un permis de construire pour tout nouvel 
espace à vocation commerciale à l'absence d'alternative afin de réduire 
l'artificialisation des espaces agricoles</li><li>Adopter une loi de protection de 
l'animal et créer un véritable statut de l'animal</li><li>Reconstituer, d’ici à 2020, 
une continuité écologique, notamment à proximité des infrastructures routières, 
autoroutières et ferrées</li><li>Adopter des quotas de pêche tenant compte des 
prescriptions des scientifiques</li><li>Adopter le mercredi et le dimanche comme 
jours de non-chasse</li><li>Mobiliser les services de l’Etat afin de mettre un terme 
à l’orpaillage illégal en Guyane</li><li>Stopper, d'ici à 2020, la disparition des 
zones humides puis restaurer ces milieux sensibles</li><li>Adopter une grande loi 
sur la protection du paysage</li><li>Mieux maîtriser l’urbanisation et la pression 
foncière en renforçant la loi Littoral, doubler le budget du Conservatoire du 
Littoral</li><li>Mettre en adéquation les missions de l'Office National de la Forêt 
et les pratiques</li></ol>SANTE ENVIRONNEMENT&#160;<ol><li>Mener à leur terme les 
expérimentations visant à définir les Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air 
(ZAPA)</li><li>Anticiper la mise en œuvre de la norme Euro6 pour les 
véhicules particuliers et poids lourds</li><li>Résorber 50% des points noirs du bruit 
d'ici à 2020</li><li>Généraliser les cartes de bruit pour toutes les villes de plus 
de 50 000 habitants</li><li>Adopter un seuil d'exposition du grand public aux champs 
électromagnétiques issus de la téléphonie mobile fixé à 0,6 V/m</li><li>Rendre le 
permis de construire obligatoire pour toute nouvelle installation d'antenne 
relais et généraliser les plans d’occupation des toits pour toutes les villes de 
plus de 50 000 habitants</li><li>Généraliser les plans d’occupation des toits ainsi 
que les cadastres hertziens pour toutes les villes de 50 000 
habitants</li><li>Interdire la commercialisation de portables pour tous les enfants 
de moins de 14 ans</li><li>Interdire l'utilisation des phtalates, parabènes et 
biosphénol A dès 2013</li><li>Mener à bien une étude épidémiologique permettant 
d’évaluer l’impact sanitaire des substances à risque et de leurs éventuels 
effets cocktail</li><li>Réduire de 50% (par rapport à 2010) les émissions de composés 
organiques volatiles d'ici 2020</li><li>Identifier les substances à l’état 
nano-particulaire</li><li>Inverser la charge de la preuve en matière de 
nanotechnologie et adopter un moratoire dont la levée est conditionnée à 
l’absence de risques sanitaires et environnementaux</li><li>Interdire immédiatement 
les pesticides les plus toxiques et rémanents</li><li>Réduire réellement de 50% avant 
2018 et de 80% avant 2025 l’usage des pesticides agricoles</li><li>Élaborer un plan 
de réduction drastique de l’azote minéral en agriculture</li><li>Lutter réellement 
contre les algues vertes</li><li>Interdire l’épandage des boues 
d’épuration</li><li>Adopter un moratoire sur la construction de tout nouvel 
incinérateur de déchets ménagers et une réglementation sur les 
mâchefers</li><li>Généraliser les composteurs pour toutes les habitations 
individuelles, d’ici à 2015</li><li>Généraliser l’interdiction de la publicité à la 
télévision sur le service public avant et après les émissions pour 
enfants</li><li>Interdire la réclame pour les produits ayant des conséquences sur la 
santé et l’environnement</li></ol>FISCALITE ECOLOGIQUE<ol><li>Mettre un terme à la 
détaxe sur kérosène utilisé dans l’aviation</li><li>Supprimer les avantages fiscaux 
pour le diesel</li><li>Supprimer le remboursement de taxe sur les carburants (TIC) 
pour les transporteurs routiers</li><li>Supprimer la détaxe sur l’essence et le 
diesel de 3 centimes adoptés le 28 août 2012</li><li>Supprimer l’exonération 
partielle de taxe pour les agro-carburants industriels</li><li>Mettre en œuvre 
immédiatement une écotaxe kilométrique poids-lourds</li><li>Mieux identifier le 
cheminement des recettes de la taxe poids lourds afin qu’elles servent à 
financer les projets alternatifs à la route et au transport aérien</li><li>Instaurer 
une indemnité kilométrique vélo</li><li>Instaurer une contribution 
climat-énergie</li><li>Augmenter la taxe sur l’aménagement du territoire ciblant les 
sociétés d’autoroute</li><li>Réformer le Bonus-Malus à l’achat de véhicule propre 
afin de rendre le malus annuel et inclure les particules fines dans le calcul de 
cette incitation/taxe fiscale</li><li>Instaurer un taux de TVA écologique réduit sur 
les produits durables (produits bio, réutilisables, couverts par une garantie de 
10 ans, consignés…)</li><li>Créer un taux de TVA à 33% pour les produits 
énergivores</li><li>Moduler fortement le taux du point vert en fonction de la 
recyclabilité réelle des déchets et faire payer aux industriels le véritable 
coût de traitement des déchets</li><li>Obliger les producteurs d’énergie à contracter 
une police d’assurance couvrant l’intégralité des dommages potentiels liés à 
leur activité présente et future</li><li>Moduler le prix de l’électricité en fonction 
des heures de pointe</li><li>Moduler très fortement la Taxe sur les véhicules de 
société en fonction des émissions de CO2 et rejets de 
microparticules</li></ol>GOUVERNANCE&#160;<ol><li>Supprimer l’Autorité de Régulation des 
Professionnels de la Publicité et la remplacer par une Haute Autorité réellement 
indépendante, pluraliste et transparente</li><li>Inviter les associations de 
protection de l’environnement à la conférence sociale et ouvrir les CE et CHSCT 
à leur représentant</li><li>Systématiser les expertises contradictoires, 
transparentes et pluralistes</li><li>Définir un statut de lanceurs d’alerte</li><li>Créer 
un Institut National de l’Environnement rassemblant les quinze associations 
représentatives et généralistes sur le modèle de l’INC</li><li>Redéfinir les règles 
de représentativité des associations afin de mieux prendre en compte l’extrême 
diversité de ce secteur</li><li>Saisir la Commission nationale du débat public pour 
tout projet ou technologie qui aurait fait l'objet d'une pétition rassemblant au 
moins 150.000 personnes pour un projet d'envergure nationale ou 20.000 personnes 
pour un projet ou technologie d'envergure régionale</li><li>Créer un Conseil National 
de l'Environnement sur le modèle du CNC, rassemblant les associations 
représentatives</li><li>Nationaliser Eco-emballages afin de limiter le pouvoir et 
l'influence des industriels dans la gouvernance du recyclage des déchets 
ménagers</li><li>Créer une Agence de la Nature</li><li>Soutenir la création d'une 
Organisation Mondiale de l'Environnement</li></ol>--<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px; "><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>&#160;

Conférence environnementale - LES 110 PROPOSITIONS d'Agir pour l'Environnement

Par <a href="https://twitter.com/Skerckhove" title="Page twitter de Stéphen Kerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué général d’Agir pour l’EnvironnementMontebourg, Valls, Sapin et Batho s’y sont donc repris à quatre fois en moins 
d’une semaine pour enfoncer le clou radioactif dans le cerveau de ce bon peuple 
si rétif à avaler la couleuvre nucléaire. Bien belle unanimité en définitive 
d’une classe politique qui n’a eu de cesse, depuis les années 1970, de 
contourner le peuple pour imposer une démocratie radioactive.&#160;En 
répétant les éléments de langage fournis par le lobby nucléaire tel un mantra, 
ces ministres semblent vouloir se convaincre eux-mêmes de l’inanité du propos. 
Sur tous les tons, le nucléaire a un avenir, est l’avenir, sera l’avenir, mais a 
surtout été l’avenir… de Pierre Messmer en 1973 ! Le nucléaire n’est en 
définitive qu’une technologie du passé sans avenir, un imparfait que cette 
classe politique sans imagination n’arrive pas à dépasser.&#160;Un cinquième 
des 437 réacteurs actuellement en fonctionnement ont fait l’objet d’un arrêt ou 
d’une décision d’arrêt dans les années qui viennent. Seule une trentaine de pays 
ont fait le choix de cette technologie à risque et avant le drame japonais, les 
Etats-Unis, la France et le Japon concentraient à eux trois, plus de 50% des 
réacteurs en fonctionnement dans le monde. Selon l’Agence Internationale de 
l’Energie (qui est loin d’être une officine anti-nucléaire) cette source 
d’énergie représentera, d’ici à 2030, moins de 2% de l’énergie finale consommée, 
évaluation effectuée… avec la catastrophe de Fukushima ! Les ressources en 
uranium sont estimées à une quarantaine d’années tout au plus. Loin d’être 
l’avenir, le nucléaire apparaît donc pour ce qu’il est : une anecdote en voie de 
disparition !&#160;Mais pour nos décideurs politiques, le passé est une 
source d’inspiration inépuisable. L’aéroport de Notre-Dame des Landes, conçu 
dans les années 70, ou le programme électronucléaire imaginé dans les années 50 
sont quelques-uns de ces exemples symbolisant à l’envie ce hoquet de 
l’histoire.&#160;Faute d’oser rompre avec un prêchi-prêcha indigeste, ces 
éléphanteaux se drapent dans les oripeaux de leurs aïeux. Nulle créativité à 
attendre d’eux. Seule compte la défense d’idées préconçues qui résistent à 
l’usure du temps comme un réacteur résiste à un tsunami.&#160;La cécité de 
ces responsables est à la hauteur de leur morgue. Aux abois, ils aboient. 
Enoncent des vérités qui n’en sont pas. La vérité… leur vérité ne le devient 
qu’à force de répétitions. Tels des fanatiques religieux qui frisent le comique 
de répétition, ils se relayent pour saturer l’agenda médiatique et créer du 
consentement. De guerre lasse, ils espèrent simplement avoir le dernier 
mot.&#160;Mais un mensonge, même répété mille fois, ne fait pas une vérité. 
Après le drame de Tchernobyl, après la catastrophe de Fukushima, le simple fait 
d’oser affirmer que le nucléaire aurait un avenir à quelque chose de 
profondément dissonant.&#160;A mille lieues des attentes de la population 
française, très largement favorable à une véritable transition énergétique 
faisant la part belle à la sobriété énergétique et au développement des énergies 
renouvelables, nos responsables politiques adoptent, a contrario, la posture de 
militants de l’atome.&#160;Nous sommes le 3 septembre 2012, nous sommes en 
France et nous venons de vivre une semaine durant laquelle l’auto-persuasion a 
confiné à l’absurde.

Nucléaire : Du comique de répétition en politique…

Réponse écrite datée du 13 avril 2012 signée de... François Hollande aux questions posées par&#160;<a href="https://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement?ref=stream" style="background-color: rgb(255, 255, 255); cursor: pointer; color: rgb(59, 89, 152); text-decoration: none; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; ">Agir Pour l'Environnement</a>, à l'occasion du second tour de l'élection présidentielle

Actualités

Pollution de l’air : Et la ministre ZAPA l’expérimentation !

Conférence environnementale : des perspectives peu réjouissantes

Good Food March - pour une autre Politique Agricole Commune

Conférence environnementale - LES 110 PROPOSITIONS d'Agir pour l'Environnement

Nucléaire : Du comique de répétition en politique…

Gaz de schiste : Qui a écrit...?

Actualités

Pollution de l’air : Et la ministre ZAPA l’expérimentation !

Conférence environnementale : des perspectives peu réjouissantes

Good Food March - pour une autre Politique Agricole Commune

Conférence environnementale - LES 110 PROPOSITIONS d'Agir pour l'Environnement

Nucléaire : Du comique de répétition en politique…

Gaz de schiste : Qui a écrit...?

Restons mobilisés