Réserves De Biodiversité

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<ul>
<li>Plus de la moiti&eacute; des participants indiquent &ecirc;tre &laquo; assez d&eacute;pendants &raquo; de leur smartphone.</li>
<li>44 % l&rsquo;utilisent le matin juste apr&egrave;s le r&eacute;veil et 35 % le soir avant de s&rsquo;endormir.</li>
<li>Un tiers des r&eacute;pondants reconnaissent utiliser leur mobile entre 2 et 4 heures par jour et 7 % d'entre eux entre 4 et 6 heures !</li>
<li>Enfin, 31 % affirment n&rsquo;avoir jamais pass&eacute; une journ&eacute;e sans portable.</li>
</ul>
Un sondage IFOP command&eacute; par Agir pour l&rsquo;environnement confirme les r&eacute;sultats de <a href="https://form.jotform.com/233542527551051" target="_blank" rel="noopener">l&rsquo;autodiagnostic</a> :&nbsp;60 % des jeunes &acirc;g&eacute;s de 18 &agrave; 24 ans utilisent leur mobile la nuit entre deux phases de sommeil. &Agrave; des degr&eacute;s divers, nous sommes toutes et tous attir&eacute;.e.s par cette proth&egrave;se ensorcelante.
Alors que l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS) vient de publier un rapport reconnaissant que 11 % des adolescents ont un usage &laquo; probl&eacute;matique &raquo; des r&eacute;seaux sociaux et 32 % les utilisent de mani&egrave;re intense, il est grand temps d&rsquo;adopter des mesures protectrices :
<ol>
<li>En premier lieu, nous vous invitons &agrave; adopter la r&egrave;gle des 4 &laquo; pas &raquo; : pas d'&eacute;cran dans la chambre, pas d'&eacute;cran pendant les repas, pas d'&eacute;cran le matin au r&eacute;veil et pas d'&eacute;cran le soir une &agrave; deux heures avant de se coucher. Il est essentiel de transformer la chambre en un sanctuaire exempt de mobile, en instaurant notamment un &laquo; couvre-feu &raquo; num&eacute;rique.</li>
<li>Pour les enfants scolaris&eacute;s au coll&egrave;ge et, a fortiori, dans le primaire, l&rsquo;utilisation du mobile est interdite dans les enceintes scolaires. Sa possession est donc inutile et peut induire une inattention ainsi qu'une hyperactivit&eacute; due &agrave; une stimulation excessive des r&eacute;seaux sociaux.</li>
</ol>
Ensemble, nous pouvons agir afin de limiter l&rsquo;omnipr&eacute;sence et l&rsquo;influence du t&eacute;l&eacute;phone.

Numérique : Vers une éclipse scolaire

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

Point de vue de <a href="https://twitter.com/Skerckhove" title="Page Twitter de Stéphen Kerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué général 
d’Agir pour l’Environnement&#160;Après des mois de mobilisation alliant 
radicalité et créativité, des années d’oppositions tenaces contestant le 
bien-fondé d’un projet inutile, coûteux et destructeur de l’environnement, le 
premier ministre et ancien maire de Nantes installe ce jour une commission du « 
dialogue » dont la vocation est d’écouter sans entendre, évoquer le projet sans 
le remettre en cause. En affirmant que "nous ne sommes pas autre chose qu'une 
commission de dialogue et par conséquent nous ne jugeons pas le projet", le 
président de cette commission réduit le périmètre de celle-ci a un vague « 
échange » entre gens de bonne compagnie, acceptant un préalable inacceptable : « 
quels que soient les arguments avancés, le projet se fera » !&#160;Comble du 
ridicule qui a amené les principales associations mobilisées à refuser de 
participer à une "commission du dialogue de sourd". Force est de constater qu’à 
force de s’écouter parler, certains responsables politiques confondent « 
dialogue » et « monologue », glissant sans s’en rendre compte de l’échange au 
soliloque.&#160;Le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes mérite mieux 
que la création d’une énième commission Théodule simulant la concertation pour 
mieux imposer un projet contesté.Il est grand temps que le premier 
Ministre accepte enfin de rouvrir un dossier qui s’est embourbé dans la zone 
humide de Notre-Dame des Landes. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de 
constater qu’un projet d’aéroport s’écrase au décollage !Rappelons deux 
évidences : Un dialogue se fait à deux. Une concertation sérieuse ne préjuge pas 
du résultat de celle-ci. A défaut, cette concertation se réduit à une vague 
information institutionnelle nulle et non avenue.

#NDDL : Installation de la commission du dialogue… de sourd !

Colloque à l’Assemblée nationale le 14 décembre&#160;« Quel avenir pour l’automobile face aux contraintes écologiques et sanitaires ? »Pour participer, 
l’inscription est gratuite mais obligatoire : 
<a href="http://fr.amiando.com/colloqueauto.html">http://fr.amiando.com/colloqueauto.html</a>&#160;La filière automobile traverse une crise sans précédant. A quelques semaines de 
la fin de l’année, le Comité des constructeurs français d’automobile envisage 
sérieusement une baisse de 14% des ventes de voitures particulières, 
franchissant un point bas historique avec moins de 2 millions d’automobiles 
commercialisées en 2012 dans l’hexagone.&#160;Cette contre-performance est 
très loin d’être passagère puisqu’elle perdure depuis 2008 et tend à 
s’accentuer, malgré les aides étatiques versées. La filière automobile est en 
train de connaître une mutation profonde qu’elle n’a pas su, voulu ou pu 
anticiper. En commercialisant des véhicules lourds et énergivores tout en 
poursuivant un cavalier seul en faveur du tout-diesel, les constructeurs 
automobiles français n’osent pas envisager un changement désormais 
nécessaire.&#160;L’automobile, objet de tous les désirs, vectrice d’une image 
gratifiante pour son propriétaire, est en passe de redevenir un simple objet de 
mobilité. Parallèlement à ce déclassement symbolique, le renchérissement du 
pétrole, les effets sanitaires du&#160;diesel&#160;ou l’impact du dérèglement climatique 
ont tendance à accroître les césures entre ce que les constructeurs automobiles 
souhaitent vendre et ce qu’attendent les consommateurs.&#160;L’inadéquation 
entre l’offre et la demande conduit ainsi l’industrie automobile dans une 
impasse. La voiture électrique, un temps devenue l’alpha et l’oméga de 
l’industrie automobile, ne semble être qu’une illusion de plus difficilement 
généralisable.&#160;Face aux contraintes pesant sur l’avenir d’une filière 
pourvoyeuse en emplois, l’Etat et les collectivités locales doivent 
impérativement envisager une autre mobilité, plus respectueuse des contraintes 
écologiques et sanitaires.&#160;A l’invitation de Denis Baupin, 
vice-président de l’Assemblée nationale, Agir pour l'Environnement, en 
partenariat avec Greenpeace France et le Réseau Action Climat, organise un 
colloque le 14 décembre prochain intitulée « Quel avenir pour l’automobile face 
aux contraintes écologiques et sanitaires ? ».&#160;Volontairement 
contradictoire et pluraliste, ce colloque permettra l’expression d’acteurs aux 
intérêts divergents. Conscients que la question de la mobilité ne peut se 
réduire à la seule automobile, ce colloque abordera également les alternatives 
au tout-automobile ainsi que les infrastructures de transport à développer, 
notamment dans le cadre de la révision du schéma national des infrastructures de 
transport.&#160;&gt; Programme du colloque : <a href="http://fr.amiando.com/eventResources/9/o/uNhtztOv0SxSxG/colloqueauto.pdf ">http://fr.amiando.com/eventResources/9/o/uNhtztOv0SxSxG/colloqueauto.pdf</a> &gt; 
Pour s’inscrire : <a href="http://fr.amiando.com/colloqueauto.html">http://fr.amiando.com/colloqueauto.html</a>

Automobile : Remettre les choses à l'endroit...

Invitation au colloque « Quel avenir pour l’automobile face aux contraintes écologiques ? »

Point de vue de <a href="https://twitter.com/Skerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué général d’Agir 
pour l’Environnement--Tout ou presque a été dit sur la dérive des coûts 
de construction de l’EPR de Flamanville. De 3,3 milliards d’euros, EDF estime 
maintenant que la facture de l’EPR atteindrait 8,5 milliards d’euros, soit une 
augmentation de 257% ! Les décideurs français aiment le nucléaire. Et quand on 
aime… on ne compte pas. A fortiori lorsque la facture sera payé par les usagers 
présents et futurs.A l’heure de la rigueur budgétaire qui frappe sans 
discernement, celle-ci semble belle et bien un leurre au pays du poker menteur 
radioactif. Nul besoin de longue tribune pour constater l’emprise sectaire qui 
lie le lobby nucléaire à cette classe politique sous influence : Absence de 
discernement, fonctionnement en vase clos, rejet de toutes critiques, fidèles 
(autrement appelés « usagers ») appelés à financer les errements de gestion et 
le train de vie de la caste radioactive, mariage forcé entre le syndicat 
majoritaire et le patronat… Il serait sans doute temps de saisir la Mission 
interministérielle de lutte contre les dérives sectaires afin d’enquêter sur les 
agissements d’EDF.« Méconnaissance à l’origine »… ?&#160;Mais ce que 
révèle cette explosion des coûts est ailleurs. EDF ose affirmer que ce coût 
pharaonique relève d’avantage d’une « méconnaissance à l’origine » que d’une « 
dérive des coûts ». Implicitement, l’opérateur historique reconnaît que la 
construction de l’EPR relève de l’improvisation la plus totale. Alors que l’EPR 
était présenté en 2003 comme un réacteur plus sur que les 58 réacteurs 
actuellement en fonctionnement (reconnaissant à l’époque implicitement que les 
58 réacteurs étaient très loin d’atteindre une sécurité optimale…), EDF affirme 
au grand jour que la&#160;sûreté&#160;est une notion toute relative et à géométrie 
variable. Manifestement, en matière nucléaire, les certitudes d’hier sont les 
mensonges d’aujourd’hui et sans doute les catastrophes de demain !&#160;Avec 
la certitude des prédicateurs, l’opérateur public présentait l’EPR comme sur. Il 
ne l’était pas et ne le sera pas. Ce réacteur était présenté comme 
économiquement viable. Il ne l’est assurément pas ! Il était présenté comme 
utile. Il ne fera qu’ajouter à la surproduction déjà constatée une électricité 
de base inutile. La parole d’EDF est désormais et définitivement 
disqualifiée.&#160;Le débat national sur la transition énergétique doit se 
saisir de cette catastrophe industrielle afin de réétudier en urgence l’utilité 
de ce réacteur.<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px;"><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer" style="margin: 0px; padding: 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; outline: 0px; vertical-align: baseline; background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: initial;">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>

EPR de Flamanville : L’aveu !

Point de vue de <a href="https://twitter.com/Skerckhove">Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l'Environnement</a>--&#160;Selon 
l’hebdomadaire Le Point qui a pris soin d'interviewer Jean-Marc Ayrault sur le 
dossier du projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, ce dernier aurait déclaré 
« On ne va tout de même pas tomber dans la décroissance ». Entre cris du cœur et 
cécité absolue, la réaction du premier ministre aux manifestations d'opposition 
au projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes n'en demeure pas moins 
symptomatique d'une vision étriquée du monde à venir.&#160;Symptomatiques car 
ces propos relèvent en filigrane la duplicité d'une classe politique qui n'a de 
cesse de vanter les mérites d'une sobriété énergétique sans pour autant modifier 
leur prisme de lecture. Ce grand écart sémantico-idéologique leur permet ainsi 
de soutenir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, avancer masquer 
sur les gaz et pétroles de schistes, engager les travaux en vue de construire de 
nouvelles autoroutes et aéroports tout en s'engageant à réduire « drastiquement 
» nos émissions de gaz à effet de serre et en portant au nu la maîtrise de 
l'énergie.&#160;Peu leur importe que l'Agence internationale de l'énergie 
affirme que pour contenir la hausse des températures à moins de 2°, il nous 
faudrait laisser les deux-tiers de hydrocarbures sous nos pieds. Peu leur 
importe que la France se soit engagée à réduire de 20% sa consommation d'énergie 
et réduire de 20% ses émissions de CO2 d'ici à 2020. Que vaut la parole de la 
France face à l'addiction des pétrooliques anonymes ?&#160;De là&#160;naît&#160;cette 
écologie hors-sol dont l'ambition est avant tout de rassurer et gagner du temps 
en simulant un changement qui demeure confiner aux seuls 
discours.&#160;Poussé à bout, le premier ministre finit par avouer que 
l'objectif principal n'est pas d'engager une décroissance de notre intensité 
énergétique mais d'entretenir les mêmes logiques qu'engagées durant les trente 
glorieuses et cinquante gaspilleuses; perpétuer ce qui nous conduit 
inévitablement aux crises écologiques que plus personne ne conteste. Tout juste 
consent-il à mâtiner d'une petite couche de vert pâle la fin de discours que 
plus personne n'écoute. Le premier Ministre exècre la décroissance car elle 
remet en cause une vision du monde. Par confort intellectuel, faiblesse 
idéologique ou peur du changement, le chef du gouvernement s'arcboute sur ses 
incohérences. Le grand écart réclame de la souplesse. Il&#160;s’entraîne&#160;nuit et jour 
au lieu de penser l'avenir. Faute de mieux... nous panserons l'avenir !<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px;"><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer" style="margin: 0px; padding: 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; outline: 0px; vertical-align: baseline; background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: initial;">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>

Débat Energie : Parce que trop n’est jamais assez ?

<ul><li>Organisé par Agir pour l'Environnement, le Réseau Action Climat et Greenpeace 
France</li><li>A l’invitation de Monsieur Denis Baupin, député de Paris et 
vice-président de l’Assemblée nationale</li><li>Soutenu par le Groupe Vert au 
Parlement Européen</li></ul>Inscription obligatoire à l’adresse : 
<a href="http://fr.amiando.com/colloqueauto.html">http://fr.amiando.com/colloqueauto.html</a><h2>Présentation</h2>La 
filière automobile connaît une crise sans précédant. Les causes de cette crise 
systémique sont multiples. Les contraintes climatiques, la raréfaction du 
pétrole, l’impact sanitaire des microparticules, la commercialisation de 
certains modèles inadaptés… peuvent expliquer pour partie les raisons d’une 
défiance qui plongent tout un secteur dans l’expectative.Faute 
d’anticipation, le monde de l’automobile est obligé d’envisager, à la hâte, un 
autre modèle dans lequel la voiture ne serait plus aussi centrale que par le 
passé. Soumis à la pression de plan de « sauvegarde » de l’emploi, comment les 
syndicats et les ONG peuvent-ils participer à la nécessaire évolution du monde 
de l’automobile ?Parée de toutes les vertus, la voiture électrique semble 
être la solution retenue pour tendre vers cette mobilité durable que tout le 
monde souhaite. Est-ce la bonne solution ? La seule ? En zone urbaine, de 
nombreuses expériences démontrent la pertinence de solutions alternatives. Face 
aux menaces pesant sur ce secteur stratégique, l’Etat, les parlementaires, les 
élus locaux mais aussi les industriels, les syndicats et les associations de 
protection de l’environnement sont condamnés à s’entendre au risque d’accroître 
une crise économique, sociale et écologique.<h2>Programme</h2>08:45 – Accueil des participants09:15 
– 09:30 – Mot de bienvenue <ul><li>Par Philippe Colomb, président d’Agir pour 
l’Environnement</li></ul>09:30 – 10:00 - Ouverture des travaux<ul><li>Par Denis 
Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale</li></ul>10:00 – 12:00 - Table n°1 
: Haro sur l’auto ?Critiquée par les uns, adulée par les autres, la voiture 
n’a jamais été un simple objet de mobilité. Depuis plus d’un siècle, 
l’automobile a occupé une place de choix dans la politique industrielle de la 
France. Dans les faits, la défiance que l’on peut constater depuis quelques 
années à l’endroit de l’automobile remet en cause la prééminence symbolique de 
la voiture dans l’imaginaire collectif. La fin du pétrole à bas coût, le 
dérèglement climatique ou l’impact sanitaire des micro-particules obligent 
l’industrie automobile à se réformer.<ul><li>Yves Cochet, député européen 
EELV</li><li>Sébastien Vray, président de Respire, Association Nationale pour la 
Prévention et l'Amélioration de la Qualité de l'Air</li><li>François Roudier, 
porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobile</li><li>Sébastien 
Blavier, Chargé de campagne climat énergie à Greenpeace France</li><li>Jean-Philippe Hardy*, secrétaire du syndicat FO à PSA Aulnay</li></ul>Débat avec 
la salle12:00 &gt; Pause repas13:30 – 15:00 - Table n°2 
: Quelle mobilité dans un monde de la rareté ?La fin du pétrole à bas coût 
ou l’artificialisation des terres agricoles interrogent le modèle automobile tel 
qu’il s’est construit depuis plusieurs décennies. La rareté des ressources est 
une donné que l’industrie automobile va être obligée de prendre en compte. Alors 
que l’augmentation de la mobilité était jusqu’à présent considérée comme un 
critère permettant de mesurer le développement d’une société, les crises 
écologiques nous obligent à revoir un modèle qui a trop longtemps confondu « 
mobilité » et « bougisme ».<ul><li>Pourquoi la voiture (telle qu’on la 
connaît) va disparaître, par Bruno Marzolff, sociologue et directeur du Groupe 
Chronos</li><li>Peut-on encore contrôler l’étalement urbain ? par Denis Voisin, 
charge de projet Ecomobilité à la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et 
l’homme</li><li>Faut-il toujours plus d’infrastructures de transport ? par Stéphen 
Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement</li><li>L’offre de transport 
public est-elle suffisante ? par Jean Sivardière, président de la Fédération 
Nationale des Associations des Usagers des Transports</li></ul>Débat avec la 
salle15:00 – 16:30 -&#160; Table n°3 : La voiture écologique a-t-elle un 
avenir ?Vedette des salons de l’automobile, la voiture écologique peine 
pourtant à devenir un succès commercial. Les contraintes en terme d’autonomie et 
de prix font du véhicule écologique un objet rare et cher. Pourtant, certains 
n’hésitent plus à considérer la voiture électrique comme la solution de mobilité 
du XXIème siècle. En zone urbaine, y-a-t-il une place pour ce type de voiture ? 
Le « zéro émission » de CO2 promu par certains constructeurs est-il un abus de 
langage ou repose-t-il sur des faits objectifs ? A l’avenir, la voiture telle 
que nous l’avons connue devra évoluer. Sera-t-elle remplacée par la voiture 
électrique ? Et que recouvre ce concept de « voiture électrique » ?<ul><li>La 
voiture écologique existe-elle ? par Marc Teyssier D’Orfeuil, délégué général du 
club des voitures écologiques</li><li>Deux litres aux 100 km : de quoi parle-t-on ? 
par Bernard Jullien, directeur du Gerpisa</li><li>La règlementation européenne 
est-elle suffisamment contraignante ? par Lorelei Limousin, chargée de mission 
Climat-Transport au sein du Réseau Action Climat France</li><li>Une réduction des 
émissions de CO2 est-elle bonne pour l’emploi ? par William Todts, chargé de 
mission Véhicule propres, Fédération EuropéenneTransport &amp; Environment</li><li>Le vélo, parent pauvre de la mobilité durable ? par Geneviève Laferrere, 
président de la Fédération française des usagers de la bicyclette</li></ul>Débat 
avec la salle16:30 – 16 :40 – Conclusion des travaux<ul><li>Par Fabienne 
Keller*, sénatrice</li></ul>&#160;16:40 – 17:00 – Conclusion de la journée<ul><li>Message 
de Delphine Batho, ministre de l’écologie</li></ul>&#160;* sous réserve de confirmationInscription obligatoire à l’adresse :&#160;<a href="http://fr.amiando.com/colloqueauto.html">http://fr.amiando.com/colloqueauto.html</a>

Colloque "Quel avenir pour l’automobile face aux contraintes écologiques et sanitaires ?"

<h2>1- Qui sont les différents lobbys du gaz de schiste à Bruxelles et comment les reconnaître ?</h2>Tout d'abord, il y a les lobbyistes des grandes entreprises pétrolières et gazières comme Total, les multinationales polonaises PGNiG et Statoil ainsi que des multinationales américaines comme Chevron ou ExxonMobil.Leur travail est soutenu par des associations d'industriels telles que l'Association Internationale des Producteurs de Pétrole et de Gaz (OGP) et Shale Gaz Europe qui ont beaucoup de pouvoir. Il faut ajouter à cela que de nombreuses entreprises embauchent des cabinets de lobbyistes spécialisés sur la manière d'influencer les politiques européennes. Burson-Marsteller et Fleishman-Hillard sont les deux plus gros cabinets. Il est cependant très difficile d'avoir une vue d'ensemble complète de qui est un lobby sur quel sujet et du budget dont il dispose car les informations qui se doivent d'être déclarées au Registre de Transparence de l'Union Européenne sont peu nombreuses et bien souvent très vagues.Dans le cas des gaz de schiste, la plupart des lobbyistes les plus actifs sont au Parlement Européen. Par exemple, des eurodéputés polonais, soutenu par leur gouvernement, ont tenté de dépeindre une vision édulcorée du développement des gaz de schiste. Ce sujet a également été l'une des priorités pendant la Présidence polonaise en 2011. Pendant cette période, le gouvernement polonais était le 3ème plus gros financer (plus d'un demis million d'euros) du cabinet Burson-Marsteller.<h2>2- Quelle est leur stratégie et qui sont les cibles principales ? </h2>L'objectif principal des industriels était d'éviter tout cadre réglementaire européen pour l'extraction des gaz de schiste. De plus, les industriels chantent les louanges des gaz de schiste en les présentant comme une source d'énergie future relativement peu chère et même bénéfique pour l'environnement, tout en espérant les rendre éligible aux fonds dédiés aux énergies renouvelables. Afin d'atteindre leur but, les lobbys tentent directement d'influencer les décideurs politiques (Les officiels de la Commission, les eurodéputés et leurs assistants etc.) en envoyant des papiers de positionnement à l'occasion de rendez-vous personnels ou pendant l'une des nombreuses conférences sur les gaz de schiste principalement financées par les industriels. Cela n'est bien sûr que la partie visible de l'iceberg car énormément d'activités de lobbying sont impossible à tracer. Il faut ajouter les forums informels entre les entreprises et les eurodéputés comme le Forum Européen de l'Energie (EEF) qui fournissent une plate forme exclusive pour que les industries gazières puissent communiquer leurs positions aux décideurs politiques.La plupart des multinationales essayent également d'influencer l'opinion publique en mettant en place des plate formes d'informations « neutres » sur Internet (par exemple : www.europeunconventionalgas.org) ou en finançant des études scientifiques minimisant les risques et exagérant les bénéfices des gaz de schiste.<h2>3- Le parlement européen vient de voter un rapport de la commission environnement plutôt pro gaz de schiste, tout en refusant un amendement qui demandait un moratoire. Peut-on y voir l’œuvre des lobbys industriels? </h2>Le rejet du moratoire est certainement ce que les lobbys espéraient. Ils ont mis en place toutes les parades possibles afin de convaincre les décideurs politiques des bénéfices de l'extraction des gaz de schistes. Cependant, il est impossible de dire si les eurodéputés auraient ou non votés le moratoire sans la présence continue des lobbys. Par contre, ce que nous savons est que la bataille pour s'attirer la faveur des eurodéputés a été, comme d'habitude, très injuste puisque des multinationales comme ExxonMobil sont capable de dépenser d'énorme somme d'argent pour les activités de lobbying, ces sommes excédants même le budget annuel d'une grosse ONG environnementale comme les Amis de la Terre Europe.Pendant que les Amis de la Terre Europe et Food and Water Watch faisaient du lobby pour l'interdiction de la fracturation hydraulique, une organisation dénommée « Coalition Citoyenne pour des Énergies Responsables » (RECC) a tenté de convaincre les eurodéputés sur les bénéfices du gaz de schiste, en mettant en place une exposition juste avant le vote en plénière et ce, juste devant la salle plénière du Parlement de Strasbourg. Si vous vous demandez pourquoi une initiative citoyenne a jugé nécessaire de se déplacer jusqu'à Strasbourg afin de plaider en faveur des gaz de schistes, vous avez raison : RECC est en fait un groupe mis en place par les industriels polonais dont PGNiG etc.Pour aller plus loin :<ul><li><a href="http://corporateeurope.org/fr">Site du CEO</a></li></ul><ul><li><a href="http://corporateeurope.org/blog/citizens-coalition-or-industry-frontgroup-covert-lobby-shale-gas-enters-european-parliament">Article du CEo sur la RECC</a></li></ul>

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