Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

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<ul>
<li>Plus de la moiti&eacute; des participants indiquent &ecirc;tre &laquo; assez d&eacute;pendants &raquo; de leur smartphone.</li>
<li>44 % l&rsquo;utilisent le matin juste apr&egrave;s le r&eacute;veil et 35 % le soir avant de s&rsquo;endormir.</li>
<li>Un tiers des r&eacute;pondants reconnaissent utiliser leur mobile entre 2 et 4 heures par jour et 7 % d'entre eux entre 4 et 6 heures !</li>
<li>Enfin, 31 % affirment n&rsquo;avoir jamais pass&eacute; une journ&eacute;e sans portable.</li>
</ul>
Un sondage IFOP command&eacute; par Agir pour l&rsquo;environnement confirme les r&eacute;sultats de <a href="https://form.jotform.com/233542527551051" target="_blank" rel="noopener">l&rsquo;autodiagnostic</a> :&nbsp;60 % des jeunes &acirc;g&eacute;s de 18 &agrave; 24 ans utilisent leur mobile la nuit entre deux phases de sommeil. &Agrave; des degr&eacute;s divers, nous sommes toutes et tous attir&eacute;.e.s par cette proth&egrave;se ensorcelante.
Alors que l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS) vient de publier un rapport reconnaissant que 11 % des adolescents ont un usage &laquo; probl&eacute;matique &raquo; des r&eacute;seaux sociaux et 32 % les utilisent de mani&egrave;re intense, il est grand temps d&rsquo;adopter des mesures protectrices :
<ol>
<li>En premier lieu, nous vous invitons &agrave; adopter la r&egrave;gle des 4 &laquo; pas &raquo; : pas d'&eacute;cran dans la chambre, pas d'&eacute;cran pendant les repas, pas d'&eacute;cran le matin au r&eacute;veil et pas d'&eacute;cran le soir une &agrave; deux heures avant de se coucher. Il est essentiel de transformer la chambre en un sanctuaire exempt de mobile, en instaurant notamment un &laquo; couvre-feu &raquo; num&eacute;rique.</li>
<li>Pour les enfants scolaris&eacute;s au coll&egrave;ge et, a fortiori, dans le primaire, l&rsquo;utilisation du mobile est interdite dans les enceintes scolaires. Sa possession est donc inutile et peut induire une inattention ainsi qu'une hyperactivit&eacute; due &agrave; une stimulation excessive des r&eacute;seaux sociaux.</li>
</ol>
Ensemble, nous pouvons agir afin de limiter l&rsquo;omnipr&eacute;sence et l&rsquo;influence du t&eacute;l&eacute;phone.

Numérique : Vers une éclipse scolaire

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

Par <a href="https://twitter.com/ldkochko">Larissa de Kochko</a>, Coordinatrice de campagnes--Les faits sont là, nous ne pouvons pas les nier : l’élevage est en crise. Depuis 2009 les difficultés s’enchainent : <ul><li>surproduction chronique, </li><li>baisse des prix, </li><li>sécheresses, </li><li>flambées des matières premières, </li><li>dérégulation des marchés… </li></ul>Le métier d’éleveur est difficile ; il demande un investissement et un travail permanent et laborieux pour un revenu ne permettant pas de couvrir les coûts de production. Entre 2003 et 2012, le nombre d’exploitations agricole a baissé de 30% ; 35% des éleveurs ont plus de 55 ans…Mais en prétendant défendre les emplois, le lobby porcin cherche surtout à accroître la logique actuelle en augmentant la taille des exploitations tout en s’affranchissant des « contraintes » écologiques ; concentration qui :<ul><li>détruit davantage d'emplois, </li><li>précarise les éleveurs, </li><li>fait fi des problèmes environnementaux et sanitaires, </li><li>et va à l’encontre de la demande sociale.</li></ul>La forte augmentation de la demande en protéines animales de ces dernières décennies a entraîné une explosion de l'élevage intensif. Ce système qui pousse au productivisme, en enrichit certains et en appauvrit beaucoup !&#160; La manifestation de ce matin est la plus belle preuve que l’élevage industriel ne fait pas que des victimes animales !Les cadences infernales, les conditions sanitaires difficiles et la violence des gestes rendent les ouvriers malades, physiquement et psychiquement. L’élevage de porcs et de volailles est devenu une industrie dont les éleveurs sont des « ouvriers » jetables et corvéables. Même si l'élevage d'herbivores (bovins, ovins, caprins) est souvent moins concentrationnaire, sa tendance au gigantisme recèle les mêmes drames humains : disparition des petites fermes, spécialisation (naisseurs, engraisseurs), dépendance économique vis-à-vis des aliments pour bétail. En particulier, l'absence d'autonomie fourragère conduit les élevages bovins industriels à subir de plein fouet la hausse des prix des céréales.Et pourtant un autre modèle agricole, durable, existe. Il est temps que les aides directes de l’Europe ou indirectes par l’évolution de la réglementation française, soutiennent sa généralisation : <ul><li>élevage biologique en priorité, </li><li>systèmes herbagers autonomes, </li><li>porcs sur paille avec accès au plein air, </li><li>etc. </li></ul>La qualité doit être mieux rémunérée et mieux soutenue par les pouvoirs publics.Ces élevages à dimension humaine ont pour triple vertus d’allier autonomie des exploitations, emplois locaux et produits de qualité. Les conditions de travail seront meilleures et répondront plus à l’aspiration des jeunes et aux attentes de la société, ils pollueront moins. Ils seront légèrement moins productifs, car ils n'utiliseront pas les ressources de l'Amérique Latine (soja OGM actuellement importé massivement) pour l'alimentation du bétail, mais leurs productions seront de bien meilleure qualité, apporteront beaucoup plus de valeur ajoutée... et suffiront largement à nos besoins !Pour plus d’information :<a href="http://sauvonslelevage.fr/sle/"> http://sauvonslelevage.fr</a>

Copain comme cochon...

Billet d'humeur de <a href="https://twitter.com/Skerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué général d'Agir pour l'Environnement--Alors qu’EDF laisse fuiter des informations selon lesquelles l’opérateur historique réclamerait un dédommagement de l’ordre de 5 à 8 milliards d’euros pour le prétendu préjudice subi lié à la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim, Agir pour l’Environnement s’apprête à réclamer à son tour 760 milliards d’euros à EDF, coût d’une catastrophe évitée due au vieillissement de deux réacteurs dangereux.EDF estime en effet 
que la fermeture « anticipée » de la centrale de Fessenheim l’empêcherait de la 
faire fonctionner pendant vingt ans encore, portant ainsi la durée de vie d’une 
centrale à 50 ans (contre 30 ans initialement prévues). En passant de 30 à 50 
ans, la menace nucléaire ne peut que se transformer en catastrophe écologique et 
sanitaire. En fermant maintenant Fessenheim, nous évitons ainsi une catastrophe 
majeure dont le coût a été évalué par l’IRSN à 760 milliards 
d’euros.&#160;Avec une étonnante facilité, une information émise sous cape 
par EDF (dont la crédibilité est voisine de zéro) se diffuse de média en média 
et acquiert ainsi une légitimité pour le moins contestable. Comment est-il 
possible qu’EDF, détenu à hauteur de 85% par l’Etat français puisse réclamer un 
dédommagement à ce même Etat français ? Ce « haut fonctionnaire à 85% » qu’est 
Monsieur Proglio, PDF d’EDF pourrait-il défier le ministre du redressement 
productif sans être menacé ? N’est-il pas soumis à un devoir de réserve 
vis-à-vis de son autorité de tutelle ?Cette fuite médiatique n’est 
qu’une digression de plus visant à différer la fermeture définitive de cette 
centrale nucléaire. Dans le cadre d’une course de lenteur dont l’ambition à 
peine cachée est désormais d’attendre un changement de majorité, le lobby 
nucléaire utilise tous les arguties afin de semer le doute.&#160;Cette 
demande de dédommagement n’est autre qu’une vulgaire opération de diversion. Il 
est plus que regrettable que certains médias fassent échos à cette opération de 
pure intoxication.--<a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer"><strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px;"></a><strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px;"><a style="margin: 0px; padding: 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; outline: 0px; vertical-align: baseline; background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: initial;">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>

APE va réclamer 760 milliards d’€ à EDF pour la fermeture anticipée de la centra

APE va réclamer 760 milliards d’€ à EDF pour la fermeture anticipée de la centrale de Fessenheim

<h2>LETTRE OUVERTE</h2>Adressée à Madame Natalie NOUGAYREDE, Directrice du journal Le 
Monde.--Le journal Le Monde s’apprête à supprimer la page « Planète » de son édition papier et transformer profondément le service dédié. A l’heure où les crises écologiques n’ont jamais été aussi&#160;aiguës, nous ne pouvons que nous étonner de cette décision que nous espérons réversible.Face aux crises 
énergétiques, climatiques, à l’effondrement des écosystèmes, à 
l’artificialisation des espaces naturels, à l’heure de l’épuisement des 
ressources halieutiques, des pollutions de l’air, de l’eau, de l’alimentation et 
des multiples contaminations des milieux écologiques, nous ne comprenons pas 
cette décision. Cette suppression serait un contre-sens historique 
incompréhensible tant sur le fond que sur la forme.En effet, jamais le 
besoin d’une information de qualité ne s’est fait aussi cruellement ressentir. 
Dans un monde de polyphonie informationnelle qui engendre un brouhaha 
médiatique, le citoyen est trop souvent désarmé pour faire la part des choses et 
séparer le bon grain de l’ivraie.Nous avons toutes et tous besoin de 
disposer d’informations de référence sur lesquelles nous puissions nous appuyer 
et mettre en perspectives ce trop plein d’actualités. En décidant de supprimer 
cette page quotidienne dédiée à l’écologie, vous prenez le risque de contribuer 
à la mésestimation des risques.Le message implicite adressé à vos 
lecteurs mais aussi aux décideurs est que les grands enjeux écologiques seraient 
finalement accessoires ; relégués après les questions importantes que sont 
l’économie, la politique ou l’international, confortant, de fait, l’inaction 
politique face à ces grands enjeux. Une fois encore, il est peu de dire que 
cette suppression nous renverrait vingt ans en arrière, à l’époque où l’écologie 
était opposée à l’économie, l’environnement au développement. Le caractère 
systémique de la problématique écologique a clairement été démontré et le fait 
est qu’il n’est plus possible de faire abstraction des questions 
environnementales.Les citoyens en général et les lecteurs du Monde en 
particulier ont besoin d’accéder à une information de qualité leur permettant de 
comprendre le monde dans lequel ils vivent. En supprimant cette rubrique, c’est 
tout un pan du Monde qui s’effondre.Vous n’êtes pas sans savoir que ce 
geste va amener un grand nombre de décideurs et de lecteurs à se détourner des 
questions écologiques, faute d’informations disponibles. L’écologie risque ainsi 
de se retrouver une nouvelle fois reléguée au rang des sujets 
superfétatoires.Considérant l’indépendance de la presse comme l’un des 
éléments constitutifs d’une démocratie vivante, nous tenons à vous préciser que 
cet appel n’a d’autre vocation que celui de vous exprimer notre inquiétude sans 
pour autant chercher à peser sur votre ligne éditoriale.Nous vous 
remercions par avance de l’attention que vous porterez à cet appel. Espérant 
encore pouvoir être écoutés et entendus.&#160;Premier-es 
signataires :<ul><li>Yann ARTHUS-BERTRAND, Fondation GoodPlanet</li><li>Marie 
ATINAULT, coordinatrice de l’association Effet de serre, toi-même</li><li>Geneviève 
AZAM, porte-parole d’Attac France</li><li>Anne BARRE, présidente de WECF</li><li>Jacques 
BEALL, vice-président de Surfrider Fondation Europe</li><li>Eric BEYNEL, porte parole 
de l'Union syndicale Solidaires</li><li>Allain BOUGRAIN DUBOURG, président de la 
Ligue pour la Protection des Oiseaux</li><li>Denis CHEISSOUX, producteur de radio</li><li>André CICOLELLA, président du Réseau 
Environnement Santé</li><li>Dominique ERAUD, présidente de la CNMSE</li><li>Bruno GENTY, 
président de France Nature Environnement</li><li>Stéphen KERCKHOVE, délégué général 
d’Agir pour l’Environnement</li><li>Sébastien LAPEYRE, directeur du CNIID</li><li>Martine 
LAPLANTE, présidente des Amis de la Terre</li><li>Gille LACAN, président d’Ecologie 
Sans Frontière</li><li>Janine LE CALVEZ, présidente de PRIARTEM</li><li>Gilliane LE 
GALLIC, présidente d’Alofa Tuvalu</li><li>Didier LENOIR, président du Comité de 
Liaison pour les Energies Renouvelables</li><li>Charlotte NENNER, président de 
Résistance à l’Agression Publicitaire</li><li>Nelly PEGEAULT, rédactrice en chef de 
Nature et Progrès</li><li>Pierre PERBOS, président du Réseau Action Climat 
France</li><li>Emmanuel POILANE, directeur de la Fondation France Libertés</li><li>Olivier 
TOMA, président du Comité pour le Développement Durable en Santé</li><li>François 
VEILLERETTE, porte-parole de Générations Futures</li></ul>

Vingt-trois responsables d'ONG s'engagent pour sauver "Le Monde"... et sa rubrique « Planète » !

<h2>Bilan d'AVRIL 2013 : une forte mobilisation</h2>Par <a href="https://twitter.com/sophieborderes">Sophie Bordères</a>, coordinatrice de campagnes.--Les actions suivantes ont pu être mené à l'aide de 2 543 (au 3/05/2013) <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer">adhérents qui nous soutiennent financièrement</a>. Le soutien d'un plus grand nombre est indispensable pour pouvoir poursuivre et amplifier nos actions. <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer">Adhérez maintenant</a>.--<h3>La campagne « Alerte aux pesticides »</h3>Edité à
 75 000 exemplaires, la campagne "<a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/alerte-aux-pesticides">Alerte aux pesticides</a>" regroupe 18 partenaires représentant des 
organisations agricoles, de santé, d'éducation populaire, de 
consommateurs bio ainsi que des associations « expertes » sur le domaine
 des pesticides, des associations de victimes et bien sûr des 
associations environnementales. Une lettre a été envoyée au ministère de
 l’Ecologie ainsi qu’au ministère de la Santé début mars afin de les 
avertir de l'arrivée de cette campagne.La diffusion de cette 
campagne via notre réseau d'adhérents, de signataires et via les 
réseaux de nos partenaires a permis un nombre de retours important en 
peu de temps. Plus de 5 500 participants auraient d’ores et déjà envoyé 
une carte-pétition aux cibles de la campagne. La campagne a pu s’appuyer
 sur l’écho rencontré par la <a href="http://www.semaine-sans-pesticides.fr/">Semaine pour les alternatives aux 
pesticides</a> et sur le <a href="http://primevere.salon.free.fr/visiteurs/index.php">salon Primevère à Lyon</a>. De nombreuses plaquettes 
ont en effet été diffusées lors de ces différents évènements.Le 
deuxième volet, en parallèle de la mobilisation citoyenne,&#160; consistera 
pour nous en la demande de rendez-vous avec les cibles de cette 
campagne, afin de leur en présenter les enjeux ainsi que nos 
propositions et demandes relatives à la protection sanitaire des 
citoyens et de l'environnement. D’autres actions de campagne sont 
prévues dans les semaines et mois qui viennent afin de faire vivre cette
 campagne sur des temps permettant d’obtenir des avancés règlementaires 
et législatives.<h3>Le site Zone sans pesticides</h3>Dans le 
cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides et de la 
campagne « Alerte aux pesticides », Agir pour l'environnement et 
Générations Futures ont lancé <a href="http://www.zones-sans-pesticides.fr">la carte de France participative des zones
 sans pesticides</a>.Ce site de 
géomobilisation a pour but d'inciter tous les acteurs, que ce soit les 
agriculteurs, les jardiniers amateurs, les consommateurs, les 
commerçants, les parents d'élèves etc. à indiquer leur zone sans 
pesticides ainsi qu'à ajouter une photo de la zone en question. En 
moins de 48 heures, la barre des 1000 zones sans pesticides a été 
atteinte et depuis, les zones sans pesticides ne cessent de fleurir. 
Cela montre bien l'importance des attentes citoyennes quand à la 
réduction, voire l'interdiction des pesticides. Le caractère ludique et 
pédagogique de cette carte de France des zones sans pesticides est sans 
conteste l’une des raisons expliquant le succès de cette initiative. Un 
effort tout particulier a été fait afin d’améliorer l’ergonomie et 
l’esthétique de ce site, moyennant le recours à un webdesigner et un 
informaticien professionnels.Le grand nombre de participations 
nous permettra d'avoir du poids et d'appuyer les demandes de la campagne
 « Alerte aux pesticides » lorsque nous rencontrerons les institutions. 
La forte mobilisation liée au thème des pesticides n'est pas anodine, 
les citoyens sont bels et bien préoccupés par les dangers sanitaires et 
sociaux de l'utilisation massive de pesticides en France.<h3>Le lancement du comité des élus pour les alternatives aux pesticides</h3>Agir
 pour l'environnement, en partenariat avec Générations Futures et l'UNAF
 ont choisi de lancer un comité des élus pour les alternatives aux 
pesticides, dans le cadre de la campagne « Alerte aux pesticides » et 
pendant la Semaine pour les alternatives aux pesticides (20-30 mars 
2013). Un petit déjeuner Bio (fourni par Biocoop) de lancement a été 
organisé à lHôtel de la Questure de l'Assemblée Nationale le 27 mars 
dernier, à l'invitation de Denis Baupin et en présence notamment de :<ul><li>Denis Baupin (député de Paris)</li><li>Brigitte Allain (députée de Dordogne)</li><li>Sophie Primas (sénatrice des Yvelines)</li><li>Chantal Jouanno (sénatrice de Paris)</li><li>Jacques Caplat (Administrateur APE)</li><li>François Veillerette (porte-parole de Générations Futures)</li><li>Dominique Marchal &amp; Jacky Ferrand (Phyto-victimes)</li><li>Pierre-Michel Perinaud (médecin à l'origine de l'appel des médecins du Limousin)</li><li>Stéphanie Pageot (secrétaire nationale de la FNAB)</li><li>Henri Clément (porte-parole de l'UNAF)</li><li>Joël Labbé (Sénateur du Morbillan)</li></ul>Eté
 également présent-e : Laurence Abeille, Lionel Lucas, Danielle Auroi, 
Gilles Deguilhem, Frédéric Lurton, Laure Lechatellier, François Xavier 
Simon...Au total, une quarantaine de personnes, principalement 
journalistes et élus étaient présents.Des interviews des intervenants ont été réalisées, montées et mises en ligne en un temps record&#160; sur <a href="http://www.youtube.com/user/APEnvironnement">la chaîne Youtube d'Agir pour l'Environnement</a>.Dans
 le cadre de ce comité, le site www.comiteeluspesticides.fr a été mis en
 place afin que les élus puissent signer la charte et s'engager. Suite 
au petit déjeuner, plus de 150 élus de tous bords politiques ont signé 
la charte des élu-es pour les alternatives aux pesticides et les 
chiffres n'ont cessés d'augmenté puisque nous en sommes aujourd'hui a 
plus de 350 signataires. Maintenant que le comité d'élus est 
lancé, le deuxième volet va&#160; correspondre à la diffusion d'informations 
sur les dangers liés à l'utilisation des pesticides, mais aussi à la&#160; 
mutualisation les bonnes pratiques agricoles et des alternatives aux 
pesticides. Nous allons également appeler les membres du comité à 
soutenir le rapport d'information sénatorial intitulé « Pesticides : 
vers un risque zéro... ».<h3>Revue de presse suite au petit-déjeuner</h3><ol><li>Interview sur 20minutes de Denis Baupin - « <a href="http://www.20minutes.fr/planete/1126717-20130327-denis-baupin-les-elus-peuvent-interdire-instaurer-contraintes-fiscales-pesticides">Les élus peuvent interdire ou instaurer des contraintes fiscales sur les pesticides</a> » </li><li>Interview sur Journal de l’environnement de Chantal Jouanno: « <a href="http://www.journaldelenvironnement.net/article/chantal-jouanno-le-systeme-economique-vit-de-la-maladie,33851">Le système économique vit de la maladie</a> » </li><li>Actu-environnement - <a href="http://www.actu-environnement.com/ae/news/reduction-pesticides-alternatives-comite-elus-18151.php4">Lancement du Comité des élus pour les alternatives aux pesticides</a></li><li>Bioaddict - <a href="http://www.bioaddict.fr/flashinfos/des-elus-se-mobilisent-contre-les-pesticides-f4314.html">Des élus se mobilisent contre les pesticides</a></li><li>Le quotidien du médecin - <a href="http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/lancement-d-un-comite-d-elus-pour-mener-la-lutte-contre-les-pesticides-sur-">Lancement d’un comité d’élus pour mener la lutte contre les pesticides sur le terrain </a></li><li>La France Agricole - <a href="http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/pesticides-des-elus-s-engagent-en-faveur-des-alternatives-70231.html">Des élus s’engagent en faveur des alternatives</a> </li><li>Verdura - <a href="http://www.vedura.fr/actualite/7435-elus-rejoignez-comite-elus-alternatives-pesticides">Elus : rejoignez le comité des élus pour les alternatives aux pesticides </a></li><li>Novethic - <a href="http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,agriculture,pesticides_comite_parlementaires_veut_renforcer_alternatives,139500.jsp">Pesticides : un comité de parlementaires veut renforcer les alternatives </a></li><li><a href="http://www.franceinter.fr/emission-le-journal-de-18h-podcast-7">Interview de François Veillerette sur France Inter</a> au journal de 18h </li><li>Une dépêche AFP reprise par <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/27/les-apiculteurs-francais-demandent-a-le-foll-d-interdire-certains-pesticides_3148903_3244.html">Le Monde</a></li></ol>Bien sûr, ce n'est que le début de la <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/alerte-aux-pesticides">campagne « Alerte aux pesticides »</a>
 et nous ne manquerons pas de vous tenir informé de la suite des actions
 menées par Agir pour l'environnement et ses partenaires dans le cadre 
de cette campagne, qui a vocation à durer jusqu'au 31 décembre 2013.--<a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>

Campagne "Alerte aux pesticides" - L'heure du bilan : on avance !

Vous sortez aujourd'hui un livre intitulé "Le mirage du gaz de schiste", quel est l'objectif de ce livre? Depuis que la France a refusé l’exploitation du gaz de schiste, les lobbies pro gaz de schiste ont orienté le débat sur les gains économiques qu’engendrerait l’exploitation. A force de marteler des arguments comme les créations d’emplois, la baisse de la facture de gaz ou l’indépendance énergétique, beaucoup de politiques et de citoyens se sont laissés séduire par le soi-disant potentiel économique du gaz de schiste. C’est d’ailleurs ce que révèle le dernier sondage où les français ont été plus sensibles au potentiel économique du gaz de schiste. Or, beaucoup d’arguments des lobbies pro-exploitation sont en réalité des contre-vérités. L’objectif de mon livre est de fournir une information plus juste au citoyen en lui montrant comment les arguments des lobbies sont attaquables. Hormis les dommages sur l'environnement et la santé, pourquoi l'exploitation du gaz de schiste n'est pas non plus économiquement viable?Prenons l’exemple de l’emploi qui est un argument fort en période de crise économique. Aux Etats-Unis, il y a eu 600 000 emplois directs et indirects créés pour 500 000 puits. Cela fait seulement un peu plus d’un emploi direct et indirect par puits. Une autre étude montre que pour une production de 1 million de dollars de gaz de schiste, il n’y a que deux emplois créés. En réalité, ce que les lobbies ne nous disent pas, c’est que pour créer de l’emploi, il faut sans cesse forer de nouveaux puits. C’est le cas aux Etats-Unis où toutes les huit minutes un nouveaux puits de gaz de schiste est installé ! Dans le cas de la France, un cabinet de conseil a montré avec une analyse très partiale et partielle que le gaz de schiste pouvait potentiellement créer 100 000 emplois d’ici de 2020. Il faut que chacun sache que pour créer autant d’emplois, il faudra forer plus de 90 000 puits, soit 35 par jour sur 7 ans. Vous vous appuyez sur l'expérience américaine qui exploite les gaz de schiste depuis plusieurs années. Peut-on également considérer cette expérience comme un mirage? Une lecture sérieuse de l’expérience américaine montre que cette exploitation est une dangereuse « ruée vers l’or » avec comme seul impératif le forage intensif pour assouvir les profits de quelques-uns au détriment de l’intérêt général. Il suffit de comparer la valeur engendrée par le gaz de schiste pour les compagnies et les retombées économiques pour les populations. Par exemple, à Fayetteville, la production de gaz s’est élevé à 586 millions de dollars et n’a entrainé la création que de 1377 emplois contre les 10 000 prévus initialement. Le gaz de schiste comme les autres productions de gaz est avant tout une « rente gazière » pour son producteur. L’expérience américaine montre également l’absence d’études concernant la santé des populations avoisinantes et l’environnement. Mais ce qui est le plus étonnant est que malgré toutes ces informations, certains puissent encore qualifier ce modèle de « miracle » et veuillent l’importer en France.<a href="http://agirpoulenvironnement.kiubi-web.com/catalogue/livres-environnement/le-mirage-des-gaz-de-schsite.html">Commandez le livre "Le mirage du gaz de schiste" directement sur la boutique d'Agir pour l'Environnement</a>

Le mirage du gaz de schiste - 3 questions à Thomas Porcher

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cette proposition en objet du message ou dans l'idéal le personnaliser :"Le 
Monde supprime la planète ! Avant que la planète ne supprime le Monde 
?"3. Copiez dans le corps du message, le texte suivant ou dans l'idéal 
le personnaliser :********************Madame la directrice,Le 
journal Le Monde a décidé récemment de supprimer la page « Planète » ainsi que 
le service afférent. Ce choix éditorial doit-il être interprété comme une bonne 
nouvelle ? Les crises écologiques auxquelles nous étions exposés auraient-elles 
connu des réponses satisfaisantes ? N’y aurait-il plus rien à dire ou écrire sur 
les menaces climatiques, énergétiques, sur les mille et une mobilisations 
locales ou globales, décisions prises par les institutions et mesures adoptées 
quotidiennement par les décideurs politiques et économiques ? Faut-il en déduire 
que Le Monde, grand quotidien de référence, aurait finalement constaté une 
amélioration significative de l’état de la planète ?Hélas non ! Alors 
même que les crises climatiques et énergétiques, l’effondrement des écosystèmes 
ou l’artificialisation des espaces naturels ne cessent de s’aggraver, il est peu 
de dire que cette décision est incompréhensible.Vous n’êtes pas sans 
savoir que ce geste va amener un grand nombre de décideurs et de lecteurs à se 
détourner des questions écologiques, faute d’informations disponibles. 
L’écologie sera une nouvelle fois reléguée au rang des sujets 
annexes.Par la présente, je tiens donc à vous faire part de ma 
stupéfaction à l’égard d’une décision que j’estime 
irréfléchie.Considérant l’indépendance de la presse comme l’un des 
éléments constitutifs d’une démocratie vivante, je tiens à vous préciser que ce 
courriel n’a d’autre vocation que celui de vous exprimer mon inquiétude sans 
pour autant chercher à peser sur votre ligne éditoriale.Vous remerciant 
par avance de l’attention que vous porterez au présent courriel, je vous prie 
d’agréer, Madame la directrice, l’expression de mes salutations 
écologiques.********************4. Signez votre message avec votre 
nom et prénom."Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et 
engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est 
passé" - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px;"><a style="margin: 0px; padding: 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; outline: 0px; vertical-align: baseline; background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: initial;">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a></div>

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