Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

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Vous &ecirc;tes propri&eacute;taire ou locataire, vous habitez &agrave; la ville ou &agrave; la campagne, vous disposez d&rsquo;un jardin, identifiez un espace petit ou grand. Un espace naturel pr&eacute;serv&eacute; de la lumi&egrave;re artificielle, &eacute;loign&eacute; de tout &eacute;pandage de pesticides ou engrais chimiques.
Ne tondez plus, ne fauchez plus, ne taillez pas. La nature reprend ses droits. Il n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi simple d&rsquo;agir pour l&rsquo;environnement. Vous aussi <a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener">cr&eacute;ez et identifiez votre &Icirc;lot de nature</a> et recevez r&eacute;guli&egrave;rement des conseils&hellip; pour ne rien faire !
<h2>Ne rien faire en 10 &eacute;tapes</h2>
<ol data-editing-info="{&quot;orderedStyleType&quot;:1,&quot;unorderedStyleType&quot;:1}">
<li>Tu proscriras pesticides, engrais et produits chimiques. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras la tonte de l&rsquo;herbe, l&rsquo;arrachage des haies, la taille des arbres. &nbsp;</li>
<li>Tu emp&ecirc;cheras que ton &Icirc;lot de nature soit artificialis&eacute;, b&eacute;tonn&eacute;, bitum&eacute;&hellip;&nbsp;</li>
<li>Tu pr&eacute;serveras les sols&nbsp;: pas de labour, de culture, de p&acirc;turage. &nbsp;</li>
<li>Tu ne feras aucun pr&eacute;l&egrave;vement (fruits, fleurs, champignons...). &nbsp;</li>
<li>Tu ne chasseras pas et respecteras le vivant sous toutes ses formes. &nbsp;</li>
<li>Tu feras la part belle &agrave; l&rsquo;obscurit&eacute; en emp&ecirc;chant la pollution lumineuse. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras tout passage d&rsquo;engins motoris&eacute;s. &nbsp;</li>
<li>Tu tol&eacute;reras les usages r&eacute;cr&eacute;atifs de la nature en t&rsquo;assurant de n&rsquo;avoir aucun impact.&nbsp;&nbsp;</li>
<li>Tu interdiras les d&eacute;p&ocirc;ts de d&eacute;chets et les feux.</li>
</ol>
<a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/bc01c3b9-c82e-4c2c-8dd4-9b79c0053b19.png?width=1920&amp;height=250" alt="Je cr&eacute;e mon &Icirc;lot de nature"></a>

Ensemble, créons des Îlots de nature

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

Billet d'humeur Par <a href="https://twitter.com/Skerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué 
général d’Agir pour l’EnvironnementEn renonçant à appliquer l’écotaxe 
au 1er janvier 2013, le gouvernement a ouvert les vannes d’un poujadisme 
anti-impôt dans lesquels se sont engouffrés un attelage hétéroclite 
d’agriculteurs productivistes, d’ultralibéraux sans foi ni loi, de routiers pas 
sympas et de salariés victimes des trois catégories précitées…Sous 
couvert de bonnets rouges, symboles médiatiques d’un mécontentement régional et 
catégoriel, une violence s’exerce par la destruction de portiques éco-taxes.Sous prétexte de défendre les PME et les paysans, les casseurs de 
portiques ne servent qu'à pérenniser les entreprises qui délocalisent. Non, les 
paysans bretons n'ont rien à craindre de l'écotaxe, car elle ne pénalisera que 
les industries agro-alimentaires sans valeur-ajoutée régionale, qui font abattre dans une souffrance scandaleuse les animaux à l'étranger et qui ne vivent que 
d'import-export.Etonnamment, prisonnier d’une certaine forme de 
culpabilité à l’endroit de « ceux qui souffrent », le Gouvernement n’ose plus 
assumer son autorité légitime. Or, chacun sait que l’Etat de droit est une 
construction fragile qui ne repose que sur un contrat social. En usant de la 
violence pour arriver à leur fin, ces bonnets rouges remettent en cause le pacte 
social. En accordant du crédit aux bonnets rouges, le Gouvernement troque l’Etat 
de droit pour la loi du plus fort.Le Gouvernement n’a rien à gagner à 
justifier, par ses renoncements, une violence perpétrée par des catégories qui 
ne doivent leur puissance qu’à leur aptitude à entretenir un modèle qui détruit 
l’environnement, les hommes et notre pacte républicain.Parce qu’elle 
montre le vrai visage des réactionnaires en col blanc qui se drapent derrière 
des bonnets rouges, l’écotaxe doit s’appliquer. D’outil fiscal, l’écotaxe est 
devenue un principe. Sous couvert d'une concertation qui cache mal un conservatisme mal assumé, le 
Gouvernement a envoyé un signal extrêmement dangereux ; celui d’un Gouvernement 
prêt à tout les renoncements pour éviter la confrontation avec une classe dominante consciente de 
ses intérêts et prête à tout pour les préserver.L’écotaxe remet en 
cause un modèle dont les grands bénéficiaires sont ceux qui détruisent la 
planète. Cette oligarchie ne renoncera pas au pouvoir qu’elle a acquis. Le 
Gouvernement fait donc face à un choix : soit il renonce soit il fait enfin de la Politique.Nous sommes maintenant à un tournant du quinquennat de 
François Hollande.

Ecotaxe : bonnets rouges, gros bonnets et bonnets d'âne...

A l'heure de la nécessaire transition écologique, les regards des décideurs politiques et économiques sont pourtant tournés vers les énergies fossiles&#160;: forages préparatoires pour l'exploration de pétrole de schiste dans le bassin parisien et de gaz de couche en Lorraine, relance d'attribution des permis de recherche de métaux, recherches exploratoires du gaz de couche... chaque jour la liste semble s'agrandir toujours plus.A l'occasion de la journée mondiale contre la fracturation hydraulique, qui a lieu le 19 octobre prochain, nous, collectifs anti gaz et pétroles de schiste, associations et syndicats, nous vous invitons à vous mobiliser largement dans tout le pays afin d'affirmer notre refus d'un monde basé sur l'industrie extractive et les énergies fossiles. Les impacts environnementaux (bruit industriel et lumières sans répit, fuites de méthane, gaz toxiques et à effet de serre, gaspillage et pollution de l’eau, contribution au réchauffement climatique et augmentation des risques sismiques), mais aussi sociaux (accaparement de terres et de l’eau, financiarisation de l’eau, absence de transparence et de débat public, états policiers pour imposer les dégâts environnementaux), et les impacts sur la santé (toxicité de l’eau, de l’air et des sols) et économiques (poursuite insensée de la croissance basée sur l’exploitation des énergies fossiles alors que les ressources diminuent et le coût de leur exploitation augmente, politiques économiques de plus en plus «&#160;court-termistes&#160;», absence d’investissement dans les alternatives à envisager pour le plus long terme) en sont inacceptables&#160;!De nombreux événements sont organisés en France (voir plus bas) et dans le monde (plus 200 dans 21 pays). Pour dire non à la fracturation hydraulique, aux gaz et huiles de schiste ni ici, ni ailleurs, rejoignez-nous le samedi 19 octobre 2013 pour une grande journée internationale de mobilisation.Il est grand temps de sortir des énergies fossiles et de mettre en place une transition écologique et économique basée sur la sobriété énergétique. Si les alternatives existent, alors mettons-les en place&#160;!EN FRANCE, EN EUROPE et SUR TOUTE LA PLANÈTEListe des événements<ul><li>Essonne - Le Plessis-Pâté – «&#160;N’inschistez pas on n’en veut pas&#160;! »</li></ul>RDV 14h00 devant la mairie du Plessis-Pâté avec de quoi faire du bruit, pancarte et banderoles, pour une opération escargot jusqu’au siège de Vermillion Energy Essonne à Vert le PetitCollectif Non au Gaz et Pétrole de Schiste 91, ATTAC Sud Essonne - Contact&#160;: philipepascot@yahoo.fr<ul><li>Etampes – Exposition et débat</li></ul>RDV tout l’après-midi pour l’exposition et à 19h00 Salle Antoine  22 Rue Saint Antoine Collectif Non au Gaz et Pétrole de Schiste 91, ATTAC Sud Essonne<ul><li>Montélimar – Mort Subite</li></ul>RDV 14h00 place Saint James Conférence de presse, marche, théâtre de rue et concertsInterventions de militants de Pologne, d’Espagne et d’AngleterreCollectifs de la Drôme, du Gard, de l’Ardèche et de l’HéraultContact&#160;: 19octmontelimar@gmail.com<ul><li>Nice – Une loi contre les gaz de schiste</li></ul>RDV 10h à Châteauneuf de Grasse avec pancartes, banderoles et musiqueSi le temps le permet nous terminerons par un pic-nic façon auberge espagnoleLe collectif 06 Non aux gaz de schiste<ul><li>Paris – Péniche «&#160;STOP SCHISTES&#160;»</li></ul>RDV à 11h sur la péniche Alternat à Solferino, performance à 12h, puis&#160;: 13h15 (+ ou- 15min) au niveau des jardins flottants Pont de l'Alma, 14h15&#160;(+ ou- 15min)&#160;&#160;au quai Saint BernardAssociations&#160;: Agir pour l’environnement, AITEC, les Amis de la Terre, ATTAC, Confédération Paysanne, Coordination Eau Ile-de-France, Effet de serre toi-même&#160;!, Fondation France Libertés, IDF’Eau, Réseau Action Climat France, mouvement Utopia, 350 France, Taca - Contact&#160;: julie.zarka@eau-iledefrance.fr<ul><li>Saint Claude (39) – Mobilisation générale contre les forages</li></ul>Le programme: 10h: conférence de Thomas Porcher, auteur de "Le Miracle du gaz de schiste", salle Bavoux Lançon. Entrée libre. 14h30: manifestation. Rendez-vous Place du 9 avril 1944. Soirée: musique, soupe citoyenne 21h: session Slam au café de la Maison du Peuple avec La fraternelleLes collectifs Franc-comtois et Rhône-Alpins – Contact&#160;: stopgazdeschiste.org@gmail.com<ul><li>Toulouse – Rassemblement</li></ul>Place Arnaud Bernard de 14h à 17hRassemblement contre les nouvelles menaces de gaz et pétrole de schiste et de gaz de houillePour une véritable transition énergétiqueAnimations, information, mobilisationsLes collectifs et organisations du sud ouest contre les gaz et pétroles de schiste et gaz de houille - Contact&#160;: 19octobretoulouse@gmail.com<ul><li>Villebéon – Apéro musical et soirée débat</li></ul>17h – 18h30 chez l'Adeva, 1 rue de l'Eglise, 77710 Villebéon19h – 22h une soirée-débat à l’Auditorium du Conservatoire sur le pétrole de schisteLe collectif du Bocage gâtinais (projet d’octroi du permis de recherche de Chéroy)<ul><li>Montereau-Fault-Yonne – Pétrole de Schiste dans le Bocage – Gâtinais&#160;: Où en sommes-nous&#160;?</li></ul>Rendez-vous à 17h00, au Conservatoire Gaston Litaize, 4 rue Pierre Corneille, pour une soirée festive et informative (concerts-débats)Collectif Non au Pétrole de Schiste Bocage-Gâtinais - Contact&#160;: imichautpascual@orange.fr<ul><li>Lille</li></ul>Rassemblement Place de la Préfecture, actions diverses sur place, départ d’une manifestation dans le centre-ville à 14 heuresContact&#160;: poilly.christine@gmx.fr

Appel à mobilisation pour la journée mondiale contre la fracturation hydraulique

Question n°1 / Depuis le 1er juillet dernier, les commerces doivent éteindre leur éclairage 
entre 1h et 5h du matin. L'ensemble des magasins Biocoop se sont appliqués des 
mesures beaucoup plus contraignantes en la matière et ce depuis de nombreuses 
années. Que pensez-vous de l'arrêté pris par le gouvernement ? C’est un 
bon premier pas, mais encore largement insuffisant. Le champ horaire aurait pu 
être beaucoup plus large (22h – 6h comme stipulé dans la convention écologique 
qui lie les magasins Biocoop à la coopérative Biocoop SA Coop) avec dérogation 
pour les commerces qui ferment plus tard et une autorisation d’éclairage durant 
une heure après la fermeture.Il y a également des mesures à prendre en 
terme de chauffage et de qualité du batî : bcp de magasins sont surchauffés 
l’hiver et trop froids l’été (clim excessive).Question n°2 // Les Biocoop ne limitent 
donc pas leur action à la seule question des produits vendus aux consommateurs ? 
Pouvez-vous nous donner quelques exemples de mesures et engagements pris par le 
réseau Biocoop en matière social et écologique ?&#160;Les magasins, en 
assemblées générales, ont adopté les OBLIGATIONS ECOLOGIQUES suivantes 
: -&#160;L’éclairage des enseignes est interdit entre 22h et 6h du 
matin.-&#160;L’utilisation d’agro-carburants est interdite. -&#160;Les sociétaires 
utilisent du papier 100% recyclé et blanchi sans chlore ou du papier issu de 
forêts gérées durablement.-&#160;La distribution de sacs de sortie de caisse en 
plastique ou amidon est interdite.-&#160;Les déchets du magasin sont triés selon 
le système mis en place dans la collectivité territoriale (collecte sélective, 
déchetteries, …), notamment pour les cartons. Les cartouches d’encre consommées 
par le magasin sont récupérées et recyclées.-&#160;Afin de limiter le risque OGM, 
la vente de produits intégrant du soja, du colza, du maïs ou du riz non bio, ou 
contenant des additifs qui en sont issus est interdite-&#160;Limitation 
du&#160;chiffre d'affaire&#160;avec un minimum de 70% du CA en produits 
alimentaires.-&#160;Le respect de la saisonnalité en fruits et 
légumesIls ont également adopté les PRECONISATIONS ECOLOGIQUES 
suivantes :Chaque magasin sociétaire Biocoop s’efforce de mettre en place, 
en fonction de sa taille, de son emplacement, de son historique et de sa 
situation économique, les pratiques suivantes :-&#160;Un fournisseur d’énergie 
100% renouvelable est choisi.-&#160;Un parc à vélo est mis à disposition des 
clients et salariés.-&#160;Chaque point de vente est équipé d’un vélo de société 
pour réaliser les petits déplacements quotidiens.-&#160;Au moins 5% de ses 
émissions carbone sont compensées par des actions dont les modalités sont 
définies par chaque sociétaire. La plantation de haies, l’agroforesterie, la 
production d’énergie renouvelable, les bandes fleuries agricoles, sont des 
moyens possibles de compensation.Ils ont également adopté les 
obligations sociales suivantes : -&#160;L’écart de rémunération annuelle (hors 
dividendes) entre la plus élevée et la plus faible ne doit pas être supérieur à 
5.-&#160;Un taux de remise en caisse de 15% minimum est accordé à tous les 
salariés.-&#160;Chaque salarié possède une fiche de poste et a au minimum une 
fois par an un entretien avec son supérieur hiérarchique-&#160;Caméras interdites 
sur le lieu de repos des salariés.Question n°3 /// Pouvez-vous nous présenter 
succinctement le réseau "Biocoop" ?Le réseau Biocoop est constitué de 340 
magasins, dit sociétaires ou coopérateurs. La coopérative Biocoop regroupe 
également des coopérateurs producteurs (représentés par leurs coopératives de 
producteurs) ainsi que des sociétaires salariés (des magasins et des services 
Biocoop) et des sociétaires consommateurs représentés par des associations de 
consommateurs. Tous ces partenaires se sont regroupés autour d’un objectif 
commun : le développement de l’agriculture biologique dans un esprit d’équité et 
de coopération.Leader de la distribution alimentaire biologique, Biocoop 
s’illustre aussi par ses produits du commerce équitable et par un choix très 
étendu d’éco-produits et de cosmétiques. Plus qu’un simple réseau de 
commerçants, Biocoop souhaite aussi peser sur les choix de société et partage 
son projet avec d’autres acteurs : salariés, consommateurs, producteurs et 
partenaires.Plus d'infos sur <a href="http://www.biocoop.fr">www.biocoop.fr</a>

#Jourdelanuit : Trois questions @ Biocoop

&#160;&#160; &#160;"Stéphane Hessel affirmait qu'un des défis centraux de notre temps était "les changements climatiques et les dégradations dues à l’action de l’homme au cours des trois derniers siècles. Le dérèglement climatique s'aggrave et s'accélère, mettant à mal les populations les plus pauvres de la planète et à moyen terme les conditions de vie civilisée sur Terre". &#160;&#160; &#160;Tous les signaux d'alerte sont au rouge. Les dérèglements climatiques se multiplient, touchant particulièrement les populations les plus pauvres du Sud, mais aussi celles du Nord : sécheresses, désertification, modifications des saisons, inondations, ouragans, typhons, feux de forêts, fonte des glaciers et de la banquise... Resterons-nous sans rien faire ? Allons nous continuer de regarder la planète brûler ? &#160;&#160; &#160;L'enjeu est clair: réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas franchir les seuils dangereux, voire irréversibles de réchauffement et de déstabilisation du climat. &#160;&#160; &#160;Le dérèglement massif, brutal, en un temps aussi court du système climatique est un défi sans précédent dans l'histoire de l'humanité. &#160;&#160; &#160;Mais&#160; Alternatiba, cette journée magnifique, doit nous faire garder l'espoir : les solutions existent, elles sont déjà mises en oeuvre par des milliers d'associations, de collectivités locales, d'individus. Mieux : ces alternatives construisent une société plus agréable à vivre, plus conviviale, plus solidaire, plus juste et plus humaine. &#160;&#160; &#160;L'agriculture paysanne, la relocalisation de l'économie, l'aménagement maîtrisé du territoire et le développement des alternatives au tout routier, la sobriété énergétique, l'éco-habitat, la mise au pas de la finance, la reconversion sociale et écologique de la production, la consommation responsable, le partage du travail et des richesses, l'entraide, la réduction et le recyclage des déchets, la préservation des biens communs comme l'eau, la terre ou les forêts en montrent les chemins... La lutte contre le changement climatique n'est pas une contrainte mais un élan formidable pour construire un avenir plus humain. &#160;&#160; &#160;Hélas, les gouvernements, les puissants de ce monde ne suivent pas ces chemins. Les négociations internationales sur le climat pataugent et font fausse route. Les multinationales et les lobbies économiques font tout pour que ces alternatives ne soient pas appliquées car elles mettent en cause leurs sources de profit et de pouvoir. &#160;&#160; &#160;Pire, ils imposent leurs fausses solutions, inefficaces et dangereuses : nucléaire, agro-carburants, OGM, mécanismes de compensation, financiarisation de la nature, géo-ingénierie, etc. Celles ci permettent de maintenir un modèle où le Nord&#160; et les populations les plus riches de la planète pillent la nature, s'accaparent les richesses et dévastent l'environnement, notamment au Sud &#160;&#160; &#160;L'implication citoyenne, la mobilisation des populations et la réappropriation de notre avenir sont indispensables pour faire contre-poids à ce travail de sape. L'engagement de chacun et chacune d'entre nous, auquel appelait si fort Stéphane Hessel, est aujourd'hui une priorité pour relever le défi climatique. &#160;&#160; &#160;La stabilisation du climat sera le fruit de notre union, de notre intelligence collective, de notre solidarité et de notre soif de justice sociale, de notre capacité à enclencher les changements ici et maintenant, à mettre en route la transition, sans plus attendre. &#160;&#160; &#160;Fin 2015 aura lieu la COP21, la 21ème conférence de l'ONU sur le changement climatique. Six ans après la très médiatisée conférence de Copenhague, la COP21 devrait l'être tout autant, les Chefs d'Etat s'étant publiquement engagés à y adopter un nouvel accord international de lutte contre le changement climatique pour l'après 2020. L'horizon 2020 est signalé par la communauté scientifique internationale comme une période où nos émissions de gaz à effet de serre doivent avoir commencé à baisser de manière significative si nous voulons éviter le pire. &#160;&#160; &#160;Pour que ces promesses ne restent pas lettre morte comme ce fut le cas à Copenhague, c'est aux citoyennes, aux citoyens, aux populations, de se mobiliser et d'agir pour que soient mises en place de vraies solutions. Ce d'autant plus que cette COP21 se tiendra à ... Paris, sur l'aéroport du Bourget ! &#160;&#160; &#160;La mobilisation populaire en France et en Europe sur les questions d'urgence climatique et de justice sociale redevient donc un enjeu d'une actualité particulière. &#160;&#160; &#160;Le succès et le caractère fédérateur d'Alternatiba, ce Village des alternatives rendu possible par l'engagement de chacun d'entre nous ici à Bayonne, nous montre un des visages que pourrait prendre cette mobilisation citoyenne européenne. &#160;&#160; &#160;Nous appelons toutes les villes et tous les territoires d'Europe à préparer à leur tour et dès maintenant leurs propres Villages des alternatives au changement climatique et à la crise sociale et écologique. &#160;&#160; &#160;Il s'agira autant d'interpeller les dirigeants sur les conséquences dramatiques de l'absence d'accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le climat, que d'appeler les populations à mettre en route sans plus attendre la transition sociale, énergétique et écologique nécessaire pour éviter le dérèglement profond et irréversible des mécanismes du climat. &#160;&#160; &#160;L'objectif sera également d'unir tous ceux qui d'une manière ou d'une autre, par les alternatives ou les combats dont ils sont porteurs, contribuent, parfois sans le savoir, à préserver le climat. Ce qu'a fait Alternatiba à Bayonne, nous pouvons le reproduire partout, dans des formats les plus divers. &#160;&#160; &#160;Pour voir fleurir dix, cent, mille Alternatiba, ensemble, diffusons cet Appel autour de nous. Réunissons le maximum d'acteurs du changement pour préparer dès à présent les Villages des alternatives qui devront éclore partout en France et en Europe, jusqu'à la COP21 de Paris. &#160;&#160; &#160;Unis et déterminés, nous pouvons gagner cette bataille au Nord comme au Sud. Pour nous et pour les générations à venir. Pour que l'on puisse dire, aujourd'hui aussi bien que demain : "nous nous sommes engagés quand il en était encore temps !"

Appel à multiplier les villages des alternatives

Si l'on ne cesse de répéter que les signaux sont au rouge et qu'il faut agir au plus vite, les décideurs semblent pourtant s'embourber&#160; dans dans de fausses solutions entre croissance verte et greenwashing.Côté initiatives citoyennes par contre, les idées sont là et elles marchent&#160;: de l'agriculture paysanne aux alternatives au tout routier en passant par les éco-constructions, la relocalisation de l'économie, les monnaies alternatives etc. les solutions existent et sont présentent sur tout le territoire.Beaucoup d'entre elles seront d'ailleurs présentées dimanche 6 octobre 2013 au centre ville de Bayonne (rendu piéton pour l'occasion) dans le cadre d'Alternatiba, le village des alternatives aux changements climatiques. De 10h00 à 22h00, venez participer à un événement qui sera à la fois une grande fête populaire et le Village des alternatives individuelles, collectives, territoriales au changement climatique et à la crise écologique et énergétique. Agir pour l'environnement sera d'ailleurs présent toute la journée dans l'espace Transports et Grands projets inutiles afin de présenter le <a title="Petit livre noir des grands projets inutiles" href="http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/sortie-officielle-du-%C2%A0petit-livre-noir-des-grands-projets-inutiles%C2%A0%C2%A0-3680">Petit livre noir des grands projets inutiles</a> mais aussi les dernières campagnes menées par l'association (<a title="élevage industriel" href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/elevage-industriel-tous-victimes">élevage industriel</a>, <a title="perturbateurs endocriniens" href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/perturbateurs-endocriniens">perturbateurs endocriniens</a> etc.). N'hésitez pas à passer nous voir sur le stand.Vous n'habitez pas à Bayonne?Ne vous inquiétez pas, il vous sera tout à fait possible de suivre les moments forts de la journée qui seront retransmis en vidéo et en direct sur Liberation.frA deux ans de l'accueil par la France de la 21ème conférence des parties sur le climat, et si les alternatives existes, qu'attend t'on pour les mettre en place?<ul><li>Programme complet de l'évènement: <a title="http://www.bizimugi.eu/fr/alternatiba/programme/" href="http://www.bizimugi.eu/fr/alternatiba/programme/">http://www.bizimugi.eu/fr/alternatiba/programme/</a></li><li>Page facebook de l'évènement: <a title="https://www.facebook.com/events/373507989419667/" href="https://www.facebook.com/events/373507989419667/">https://www.facebook.com/events/373507989419667/</a></li><li>Site Internet de l'association basque Bizi&#160;!: <a title="http://www.bizimugi.eu/" href="http://www.bizimugi.eu/">http://www.bizimugi.eu/</a></li></ul>

Alterternatiba - Le village des alternative

 Ce week-end, tous à Bayonne pour ALTERNATIBA 2013

Question n°1 / La cinquième édition du Jour de la Nuit aura lieu le 12 octobre prochain. 
Pourquoi être partenaire ? L'Association Nationale pour la Protection du 
Ciel et de l'Environnement Nocturnes, son nom l'indique, sensibilise à la 
qualité de la nuit et de l'environnement nocturne. Et elle agit pour cela toute 
l'année sur tout le territoire. Notre approche globale des enjeux de pollution 
lumineuse (biodiversité, santé, énergie, économie, gouvernance…), nos 
contributions au cadre institutionnel national (lois, décrets…)&#160; et notre 
travail local au plus près des communes et des citoyens, depuis une quinzaine 
d'années a fortement contribué à les voir maintenant reconnus par d'autres. Un 
jour de la nuit permet d'attirer à nouveau l'attention ponctuellement sur les 
enjeux pour tous de la qualité de la nuit. Une occasion complémentaire pour nos 
correspondants locaux, pour leurs actions de sensibilisation. Une occasion de 
faire découvrir les paysages nocturnes préservés ou abîmés. Question n°2 // Au-delà de 
cette opération ponctuelle, en quoi consiste l'action de l'ANPCEN auprès des 
collectivités et des particuliers ? L'ANPCEN agit de manière originale en 
conjuguant deux niveaux d'action : elle effectue un travail de veille et plaide 
toute l'année les enjeux pluriels de l'environnement nocturne au niveau 
national. Elle agit aussi territorialement à travers un réseau de correspondants 
locaux. Ancrés dans leur département ou leur région, nos correspondants relayent 
pour l'ANPCEN, auprès des acteurs locaux, les objectifs publics inscrits 
désormais dans la loi pour prendre en compte les nuisances créées par les 
lumières artificielles extérieures en appliquant des "mesures de prévention, de 
suppression ou de limitation" que nous avons contribué à inscrire dans la loi. 
Les particuliers, à la fois citoyens et contribuables de notre pays, sont 
demandeurs d'une information, par une organisation désintéressée, sur un sujet 
qui les concerne. Nous les rencontrons autour de nous, là où nous vivons, et 
bien sûr lors de la tenue de stands d'information ou d'intervention publiques 
comme des débats ou des conférences. Ceux qui nous rejoignent reçoivent notre 
bulletin trimestriel à destination de nos adhérents "SOS" (Save Our 
Sky). Pour les communes qui souhaitent plus de sobriété lumineuse et un 
emploi pertinent de l'éclairage extérieur, nous avons développé et proposons 
plusieurs outils spécifiques et originaux pour accompagner leurs démarches de 
progrès&#160; : les communes et les syndicats locaux signent avec nous une charte 
d'engagements volontaires de l'ANPCEN, qui a reçue le soutien du Ministère de 
l'Ecologie et du Développement durable. Plus de 150 chartes ont déjà été 
signées. Nous avons conçu des étiquettes originales qui permettent très 
simplement aux élus de se situer et de fixer eux mêmes leur objectif. Nous 
proposons des outils d'accompagnement comme un cahier des charges technique. 
Nous publions pour les partager nos positions sur les différents enjeux liées 
aux nuisances lumineuses. Enfin, nous avons à coeur de valoriser 
particulièrement les communes qui veulent progresser :&#160; à travers notre concours 
annuel Villes et villages étoilés qui a déjà labellisé 300 communes environ. Les 
communes retenues acquièrent de 1 à 5 étoiles et nous leur fournissons un bilan 
indicatif sur mesure de leur éclairage, avec des conseils d'amélioration. Leur 
participation leur permet de réunir un ensemble d'informations, de prendre 
conscience de questions qui se posent, de faire le point sur leur éclairage, 
leurs usages, leurs actions de sensibilisation vers les habitants. Question n°3 /// Le 
gouvernement a publié un arrêté obligeant les commerces, bureaux et bâtiments 
publics à éteindre les lumières entre 1h et 7h du matin. Est-ce suffisant et que 
faudrait-il faire pour limiter cette pollution lumineuse ? Nous avons 
suivi à chaque étape la sortie de cet arrêté et avons contribué à cette mesure. 
Nous l'accueillons favorablement et soutenons une mesure de bon sens, simple et 
sans coût de mise en oeuvre. Car elle illustre l'intérêt de poursuivre 
conjointement l'objectif de limitation des nuisances lumineuses et de réduction 
des consommations d'énergie. Elle apporte également des résultats immédiats en 
économies budgétaires, énergétiques et en réduction de nuisances lumineuses. Et 
il n'y a pas besoin d'un dictionnaire ou d'un tiers pour comprendre le 
texte. Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a 
fait un travail de pédagogie et de communication visuelle autour de la mesure 
que nous relayons. Il restera néanmoins à apprécier concrètement, par des 
constats de terrain, l'application de la mesure. Nous avons demandé qu'une 
évaluation de son application sur le territoire soit établie au bout de six 
mois. Cette mesure ne concerne pas l'éclairage public; pour progresser il 
faut en repenser les finalités, la conception et l'usage de celui-ci. La 
quantité globale de lumière émise la nuit n'a cessé d'augmenter en quelques 
années. Pour changer, il faut passer de la logique actuelle d'offre 
d'équipements à un nouveau point de départ reposant sur une analyse des besoins 
réels. Plus d'infos sur le site de l'Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes&#160;: <a href="http://www.anpcen.fr">www.anpcen.fr</a>

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