Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

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Vous &ecirc;tes propri&eacute;taire ou locataire, vous habitez &agrave; la ville ou &agrave; la campagne, vous disposez d&rsquo;un jardin, identifiez un espace petit ou grand. Un espace naturel pr&eacute;serv&eacute; de la lumi&egrave;re artificielle, &eacute;loign&eacute; de tout &eacute;pandage de pesticides ou engrais chimiques.
Ne tondez plus, ne fauchez plus, ne taillez pas. La nature reprend ses droits. Il n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi simple d&rsquo;agir pour l&rsquo;environnement. Vous aussi <a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener">cr&eacute;ez et identifiez votre &Icirc;lot de nature</a> et recevez r&eacute;guli&egrave;rement des conseils&hellip; pour ne rien faire !
<h2>Ne rien faire en 10 &eacute;tapes</h2>
<ol data-editing-info="{&quot;orderedStyleType&quot;:1,&quot;unorderedStyleType&quot;:1}">
<li>Tu proscriras pesticides, engrais et produits chimiques. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras la tonte de l&rsquo;herbe, l&rsquo;arrachage des haies, la taille des arbres. &nbsp;</li>
<li>Tu emp&ecirc;cheras que ton &Icirc;lot de nature soit artificialis&eacute;, b&eacute;tonn&eacute;, bitum&eacute;&hellip;&nbsp;</li>
<li>Tu pr&eacute;serveras les sols&nbsp;: pas de labour, de culture, de p&acirc;turage. &nbsp;</li>
<li>Tu ne feras aucun pr&eacute;l&egrave;vement (fruits, fleurs, champignons...). &nbsp;</li>
<li>Tu ne chasseras pas et respecteras le vivant sous toutes ses formes. &nbsp;</li>
<li>Tu feras la part belle &agrave; l&rsquo;obscurit&eacute; en emp&ecirc;chant la pollution lumineuse. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras tout passage d&rsquo;engins motoris&eacute;s. &nbsp;</li>
<li>Tu tol&eacute;reras les usages r&eacute;cr&eacute;atifs de la nature en t&rsquo;assurant de n&rsquo;avoir aucun impact.&nbsp;&nbsp;</li>
<li>Tu interdiras les d&eacute;p&ocirc;ts de d&eacute;chets et les feux.</li>
</ol>
<a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/bc01c3b9-c82e-4c2c-8dd4-9b79c0053b19.png?width=1920&amp;height=250" alt="Je cr&eacute;e mon &Icirc;lot de nature"></a>

Ensemble, créons des Îlots de nature

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

<ul><li>A l’attention de Monsieur José Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne,</li><li>A Mesdames et Messieurs les commissaires de l’Environnement, de l’Énergie, du Climat, de l’Entreprise et l'Industrie, et de l’Agriculture,</li><li>A Mesdames et Messieurs, Parlementaires Européens.</li><li>A nos Présidents, Premiers ministres et Ministres concernés dans les États européens,</li></ul>Objet : Combustibles fossiles non-conventionnels / Directive Évaluation de l’Impact Environnemental (EIE) et autres projets des Institutions Européennes.► Consultez la <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/open-letter-french.pdf">lettre ouverte aux institutions européennes contre les hydrocarbures non conventionnels</a> [PDF : 0,2 Mo].-En parallèle, Agir pour l'Environnement a lancé une <a title="PETITION pour que l'Union Européenne interdise les gaz et huiles de schiste !" href="http://www.gazdeschiste-nonmerci.fr/">pétition pour que l'Union Européenne interdise les gaz et huiles de schiste</a> :<a href="http://www.gazdeschiste-nonmerci.fr/" style="border:none;"><img src="http://19.r.mailjet.com/img/0o/8y03/xxmiy.jpg" alt="pétition pour que l'Union Européenne interdise les gaz et huiles de schiste" width="540px" /></a>

Lettre ouverte aux institutions européennes contre les hydrocarbures non conventionnels

Parce que les années se suivent mais ne doivent plus se ressembler, gageons que nos actions individuelles et luttes collectives auront raison du conservatisme d'une partie de la classe politique.Espérons que les beaux discours entreront enfin en résonnance avec les faites, que les dizaines de projets inutiles et destructeurs seront abandonnés, que notre pays osera enfin faire preuve d'inventivité et d'ambition.A toutes celles et ceux qui luttent pour faire entendre la voix des générations futures, aux zadistes, déboulonneurs, faucheurs, barbouilleurs, désobéissants, à toutes les sentinelles de l'environnement, nous vous souhaitons une bonne année 2014.Stéphen, Sophie, Mickaël, Martin et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.

Parce que les années se suivent mais ne doivent plus se ressembler !

Par <a href="https://twitter.com/Skerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué général d’Agir pour l’Environnement.--En quinze jours à peine, quelques 575 véhicules vont ainsi sillonner les routes, pistes et déserts de l’Argentine, de la Bolivie et du Chili. Avec une étonnante mansuétude, le groupe audiovisuel public érigera en modèle de vertu un rallye qui aura provoqué le décès de plus de 60 personnes, détruit en trois ans 184 sites archéologiques au Chili et qui banalise la vitesse là où il serait nécessaire de rappeler la dangerosité de cette conduite à risque.Automobiles, quads, motos et camions d’une dizaine de tonnes chacun vont ainsi traverser des sites exceptionnels, contribuant à détruire des espèces, dégrader des milieux menacées. En parcourant au total plus de 4 millions de kilomètres, les concurrents vont gaspiller l’équivalent d’un million de litres de carburant et rejeter directement 15 000 tonnes de CO2.Alors même que l’industrie automobile traverse une crise sans précédent faute d’avoir su adapter l’automobile à la demande de consommateurs plus sensibles aux économies réalisées grâce à la sobriété énergétique, que le gouvernement se fixe pour ambition de réduire la consommation des véhicules particuliers à moins de 2 l/100 km, n’y-a-t-il pas quelque incongruité à diffuser à des heures de grande écoute, un rallye faisant la part belle à des monstres de puissance détruisant tout sur leur passage ?Un groupe public responsable ne peut s’affranchir de la nécessaire réflexion sur l’imaginaire véhiculé par ce type de rallye. En effet, à l’heure des crises écologiques, la mise en scène de véhicules énergivores et climaticides en vue de produire un spectacle télévisuel va induire subrepticement un modèle dans lequel la vitesse et la puissance seront la norme et la sobriété l’exception. De fait, alors même que le groupe France Télévision n’a que très peu suivi le débat national sur la transition énergétique, France 2 et France 3 vont largement diffuser une invite implicite à rouler vite et gaspiller fort !Enfin, la couverture médiatique d’un tel évènement laisse perplexe. Depuis 35 ans, cette course choisit des sites magnifiques pour accueillir un rallye destructeur. Il semble évident que les téléspectateurs de France 2&amp;3 se révolteraient si on leur annonçait que le rallye Dakar passe en forêt de Fontainebleau, dans le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse ou à proximité de la grotte de Lascaux. Pourquoi accepter là-bas ce qu’on refuserait ici ? La domination des pays du Nord sur les pays du Sud est inscrite à l’encre invisible. Elle n’en reste pas moins évidente.Alors que le groupe France Télévision s’apprête une nouvelle fois à accueillir un véritable publi-reportage à la gloire de véhicules puissants, il est plus que temps de rompre avec des représentations de la réussite qui glorifient une victoire obtenue après avoir détruit les écosystèmes, gaspiller des ressources épuisables, polluer l’environnement...Après 35 ans de trop à promouvoir un spectacle télévisuel à la gloire du cynisme et du gaspillage, il est grand temps, pour France Télévision de tourner la page. L’avenir n’est plus à la promotion de fous du volant se comportant en Mad Max du désert. Gageons que France Télévision saura enfin renoncer aux vieilles ficelles de ce genre de spectacles sportifs anachroniques. En ce début d’année, formulons le vœu qu’une télévision publique de qualité trouvera la moyen d’intéresser les téléspectateurs en lui proposant de la découverte et de l’engagement sans pour autant céder aux facilités de la promotion d’un rallye qui n’aurait, comme tant d’autres, jamais du exister.

Rallye Dakar : 35 ans... ça suffit !

Par <a title="Sophie Bordères" href="https://twitter.com/sophieborderes">Sophie Bordères</a>--Si les organisations engagées dans la lutte contre l'utilisation des pesticides saluaient cette annonce, ils semblaient cependant dubitatifs à l’égard des chiffres pour le moins surprenant&#160;; et pour cause&#160;: l'annonce du Ministère ne tient en fait qu'à l'utilisation de données incomplètes qui ont biaisées les résultats. L'usage des pesticides entre 2011 et 2012 en France aurait en fait continué d'augmenter.Ces chiffres, qui arrangeaient bien le Ministère, car montraient une stagnation de l'usage des pesticides sur la période 2009-2012, sont dus à la non prise en compte de 4% des quantités de substances vendues sur cette période pour calculer l'indice de recours aux produits phytosanitaires – dit NODU (nombre de doses unités). Ce sont les services du ministère de l'agriculture qui sont en charge de calculer le NODU à partir des déclarations de vente des pesticides devant être reportées par les distributeurs avant le 31 mars de l'année en cours. Or, de nombreux distributeurs ont reporté ces informations en retard. Ce sont ces données qui n'ont pas été prises en compte dans les calculs du ministère qui s'est basé sur un fichier datant du mois de juin. Pourtant, une interrogation du fichier rassemblant les données à un mois du point d'étape du plan Ecophyto (soit en novembre dernier)&#160; aurait permis d'intégrer les 4% manquant aux résultats.Si ce tour de passe-passe a permis au ministre de l’Agriculture de communiquer positivement sur une thématique qui préoccupe de plus en plus les citoyens conscients des dangers sanitaires et environnementaux, cela démontre pourtant le cruel manque de volonté de l'Etat de mettre en place de réels changement des pratiques agricoles, allant jusqu'à truquer les chiffres pour valoriser leur non action.Alors que la France est encore aujourd'hui l'un des plus gros consommateur de pesticides au monde, il est grand temps d'<a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/alerte-aux-pesticides">agir pour protéger les citoyens des conséquences sanitaires et environnementales de l'utilisation massives de pesticides</a> mais aussi pour réduire l'utilisation tout en favorisant les alternatives, notamment par la promotion de l'agriculture biologique.

Pesticides : Poison d'avril pour Noël

Monsieur le Président,Votre Premier ministre s'apprête à signer vendredi 13 décembre, à Rennes, le « Pacte d'avenir pour la Bretagne », qui inclut un volet en faveur de l'agriculture et de l'agro-alimentaire.Il est pour le moins étonnant que des mesures destinées à l'agriculture bretonne se retrouvent ainsi engagées avant même l'adoption de la « Loi d'avenir agricole » qui sera examinée par l'Assemblée nationale en janvier. Voilà une singulière innovation : décliner une loi agricole sur le territoire breton... avant même qu'elle soit adoptée et calibrée au niveau national ! Devons-nous en conclure que la « Loi d'avenir agricole » est déjà validée avant même d'être passée devant la représentation nationale ?Il est vrai que vous étiez présent mardi 3 décembre 2013 pour les 30 ans de l’entreprise Sofiproteol, groupe qui est en situation de quasi-monopole sur le territoire français pour les agro-carburants... et dont le président, Xavier Beulin, est aussi président de la FNSEA, le syndicat qui orchestre la mise en scène des bonnets rouges en Bretagne.À cette occasion, vous avez déclaré : « C'est mon rôle de rappeler que l'on doit croire dans le progrès ».Cette étrange coïncidence des calendriers nous conduit à vous rappeler les progrès qu’attendent depuis trop longtemps de nombreuses associations de défense de l’environnement :<ul><li>Le premier progrès porté par les philosophes des Lumières est le progrès humain, traduit dans les concepts de solidarité et de fraternité. Or, ce progrès inclut la relation avec les pays les plus pauvres, et suppose de cesser d'entretenir leur pauvreté en évitant d’exporter (lait, viande) et d'importer (soja) des productions qui concurrencent les cultures vivrières locales. Le Pacte d’avenir prévoit pourtant de « soutenir l’export » avec des objectifs pour la Bretagne sensiblement éloignés d’un vrai progrès humain : « investir plus et vendre mieux » !</li><li>Le progrès, c’est la volonté affichée par l’Union Européenne de limiter à 6 % la part des biocarburants destinés au transport, afin d'en limiter les effets pervers sur l'environnement et sur l'économie rurale. Vous vous en démarquez en faisant la promesse de défendre un taux de 7 %. Comme le dit la Commissaire européenne Faustine Defossez, responsable de la politique agricole du Bureau européen de l'environnement (BEE) : « Ce refus de mettre rapidement la politique sur le bon chemin n'est rien d'autre qu'un cadeau à l'industrie des biocarburants ».</li><li>Le progrès, c’est de limiter la méthanisation qui pousse à l'industrialisation de l'élevage (et à la réduction des emplois) et qui nécessite des cultures dédiées (maïs) implantées au détriment des cultures pour les hommes et pour le bétail. Le Pacte d’avenir pour la Bretagne promet une accélération du développement de la méthanisation à base d'effluents d’animaux, avec tous ses effets pervers rétrogrades !</li><li>Le progrès, c’est la prise en compte du « bien commun » avant les intérêts particuliers, ce qui passe par l’amélioration du contrôle de l’autorité administrative pour le respect de l’environnement, en particulier la nécessité d’une enquête publique en cas d’extension d’un élevage. Le Pacte promet de limiter cette obligation !</li><li>Le progrès, c’est d'augmenter la part de l’agriculture biologique dans la SAU totale et de permettre à la France de sortir du groupe des plus mauvais élèves de l’Union Européenne sur ce point. Certes, cette ambition est formellement inscrite dans le Pacte d’avenir : « afin d’atteindre les objectifs du programme national 'Ambition bio2017', il est indispensable de passer à la vitesse supérieure et de considérer le bio comme une filière à part entière et non plus seulement comme une niche, d’autant plus que la demande actuelle en produits bio contraint notre pays à importer. ». Mais les moyens alloués pour réaliser cette « ambition » sont absents du Pacte d'avenir, dont les mesures en faveur de l'exportation agro-alimentaire bas-de-gamme sont à l'exact opposé d'une évolution vers l'agriculture biologique. En outre, votre Ministre de l'agriculture prévoit que le soutien aux agriculteurs biologiques certifiés cesse d'être systématique dans la nouvelle PAC et devienne facultatif, la bio étant ainsi considérée comme une « variable d'ajustement » faisant les frais des limites budgétaires : quelle contradiction flagrante !</li><li>Le progrès, c’est un lien agronomique cohérent entre le nombre des animaux d’élevage et la surface des exploitations (un hectare de prairie pour une vache par exemple). Le Pacte d’avenir pour la Bretagne promet au contraire de « stopper la baisse actuelle des productions animales dans le secteur des viandes », donc de favoriser l'élevage hors-sol, responsable des marées vertes. Ne confondez-vous pas « qualité » (qui impose de réduire le nombre d'animaux, afin de permettre aux éleveurs de vivre de leur métier sans polluer) avec « quantité » ?</li><li>Le progrès, enfin, c'est le respect de la vie animale, loin des excès de cet élevage industriel dont nous sommes aujourd'hui tous les victimes, tant sanitairement qu’économiquement.</li></ul>Voici les dernières lignes du Pacte : « Aucune ambition ne saurait être conduite pour la filière alimentaire bretonne sans qu’elle ne repose sur la préservation de son territoire et de son environnement. ». Nous vous demandons, monsieur le Président, de prendre avec votre Premier ministre des décisions à la hauteur de cet enjeu historique et de modifier en ce sens le Pacte d’avenir pour la Bretagne et la future loi d’avenir agricole.Alors, avec vous, nous pourrons croire au progrès.Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre très haute considération,<ul><li>Pour Agir Pour l'Environnement, Jacques Caplat - Coordinateur des campagnes.</li><li>Pour la Coordination Verte et Bleue, Jean Hascoët.</li></ul>

Pacte d'avenir pour la Bretagne : les 7 lacunes d'un pacte sans avenir

Entretiens en cours, merci pour vos diffusions.Pour les intéressés, rendez vous sur la page dédiée aux <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/offres-emplois-stages">candidatures spontanées de stage ou d'emploi</a>.--<h2>CONTEXTE</h2>Agir pour l’Environnement, association loi 1901, a pour but d’organiser des campagnes de mobilisation citoyenne autour des thématiques de la protection de l’environnement. Depuis 1997, l’association a ainsi eu l’occasion de mener à bien une quarantaine de campagnes de mobilisation et de pression auprès de responsables politiques et décideurs économiques, campagnes qui prennent la forme de documents pédagogiques et de cartes pétitions. Un réseau de 14.000 signataires et 3.000 adhérents, répartis sur le territoire français, a pour mission d’envoyer, individuellement, à des « cibles » prédéfinies ces cartes-pétitions. Une équipe permanente de quatre salarié-es, s’appuie sur cette mobilisation citoyenne afin d’obtenir des avancées législatives ou réglementaires en sensibilisant élus et responsables économiques. Chaque campagne est l’occasion de tisser des liens avec un large panel d’associations et syndicats afin d’agir en partenariat.L’association souhaite développer son activité sur le territoire francilien, notamment pour y&#160; décliner les campagnes nationales.<h2>MISSIONS</h2>Gestion administrative de l’association<ul><li>Gestion du standard</li><li>Traitement du courrier et des commandes </li><li>Suivi de la comptabilité et classement des factures</li><li>Rédaction des comptes rendus de l’Assemblée générale et des conseils d’administration</li><li>Suivi des demandes et justifications des subventions</li><li>Gestion des stocks (autocollants, badges, enveloppes, presse plurielle...)</li><li>Relation avec les prestataires</li></ul>Développement local de l’association<ul><li>Diffusion des documents</li><li>Recherche de nouveaux canaux de diffusion des campagnes</li><li>Organisation d’événements locaux et nationaux en lien avec les campagnes de l'association (ciné-débat, colloque, actions de rue)</li><li>Gestion de bénévoles au siège de l'association</li></ul><h2>PROFIL IDEAL</h2><ul><li>BAC+2 minimum</li><li>Rigueur et sens de l’organisation</li><li>Autonomie</li><li>Bonne connaissance des problématiques écologiques</li><li>Excellent relationnel</li></ul><h2>CONDITIONS</h2><ul><li>La ou le salarié-e agit sous la responsabilité du Délégué général et dans le cadre des orientations stratégiques fixés par le Conseil d'administration</li><li>CDI à temps plein (35h/ semaine), basé à PARIS (18è)</li><li>Rémunération : entre 1200 euros et 1300 euros net selon expérience,&#160; tickets restaurants et prise en charge 50% des titres de transport</li><li>Poste à pourvoir à partir du 1er janvier 2014</li></ul>Il s'agit d'un « emploi tremplin », poste financé par la Région Ile-de-France, les candidats devront satisfaire aux conditions de recrutement d'un emploi tremplin :<ul><li>Jeunes sans emploi de 16 à moins de 27 ans ou demandeurs d’emploi de plus de 45 ans</li><li>ou Personnes handicapées sans condition d’âge et sans emploi</li><li>ou Bénéficiaires de l’allocation Veuvage ou Parent Isolé sans condition d’âge et sans emploi</li><li>ou Domiciliés dans un quartier Politique de la ville sans condition d’âge et sans emploi</li><li>ou Allocataires du RSA socle ou ASS sans condition d’âge</li></ul>--<h2>Pour candidater</h2>Envoyer lettre de motivation et CV dés que possible - par courriel - en l'adressant à à l’attention de Stéphen KERCKHOVE, délégué général d’Agir pour l’Environnement : emploitremplin1_AT_agirpourlenvironnement.org (Remplacez "_AT_" par "@").

OFFRE D'EMPLOI, Agir pour l’Environnement, secrétaire administratif

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