Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

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Vous &ecirc;tes propri&eacute;taire ou locataire, vous habitez &agrave; la ville ou &agrave; la campagne, vous disposez d&rsquo;un jardin, identifiez un espace petit ou grand. Un espace naturel pr&eacute;serv&eacute; de la lumi&egrave;re artificielle, &eacute;loign&eacute; de tout &eacute;pandage de pesticides ou engrais chimiques.
Ne tondez plus, ne fauchez plus, ne taillez pas. La nature reprend ses droits. Il n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi simple d&rsquo;agir pour l&rsquo;environnement. Vous aussi <a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener">cr&eacute;ez et identifiez votre &Icirc;lot de nature</a> et recevez r&eacute;guli&egrave;rement des conseils&hellip; pour ne rien faire !
<h2>Ne rien faire en 10 &eacute;tapes</h2>
<ol data-editing-info="{&quot;orderedStyleType&quot;:1,&quot;unorderedStyleType&quot;:1}">
<li>Tu proscriras pesticides, engrais et produits chimiques. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras la tonte de l&rsquo;herbe, l&rsquo;arrachage des haies, la taille des arbres. &nbsp;</li>
<li>Tu emp&ecirc;cheras que ton &Icirc;lot de nature soit artificialis&eacute;, b&eacute;tonn&eacute;, bitum&eacute;&hellip;&nbsp;</li>
<li>Tu pr&eacute;serveras les sols&nbsp;: pas de labour, de culture, de p&acirc;turage. &nbsp;</li>
<li>Tu ne feras aucun pr&eacute;l&egrave;vement (fruits, fleurs, champignons...). &nbsp;</li>
<li>Tu ne chasseras pas et respecteras le vivant sous toutes ses formes. &nbsp;</li>
<li>Tu feras la part belle &agrave; l&rsquo;obscurit&eacute; en emp&ecirc;chant la pollution lumineuse. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras tout passage d&rsquo;engins motoris&eacute;s. &nbsp;</li>
<li>Tu tol&eacute;reras les usages r&eacute;cr&eacute;atifs de la nature en t&rsquo;assurant de n&rsquo;avoir aucun impact.&nbsp;&nbsp;</li>
<li>Tu interdiras les d&eacute;p&ocirc;ts de d&eacute;chets et les feux.</li>
</ol>
<a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/bc01c3b9-c82e-4c2c-8dd4-9b79c0053b19.png?width=1920&amp;height=250" alt="Je cr&eacute;e mon &Icirc;lot de nature"></a>

Ensemble, créons des Îlots de nature

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

Par <a title="Sophie Bordères" href="https://twitter.com/sophieborderes">Sophie Bordères</a>, coordinatrice des campagnesCette
conférence, conjointement organisée par le Wasington Post et
European Voices aura lieu dans le très select hôtel parisien du
Sangri La et compte parmi ses intervenants et participants un bon nombre
de chefs d'entreprises et de multinationales. De
Total à Google en passant par Daimler AG, General Eletric et HSBC,
les industriels seront plus que présents pour débattre des
«&#160;obstacles
possibles de l'accord&#160;»,
de «&#160;l'état
actuel des négociations&#160;»
ainsi que des «&#160;exemptions
et dérogations qui limiteraient l'impact du traité&#160;».
Dans ce «&#160;dîner de con&#160;», le Commissaire européen au
commerce Karel de Gutch, en charge des négociations pour la
Commission jouera les messieurs bons offices entretenant de relations
de proximité avec cette oligarchie capitaliste qui fleurte bon une
corruption qui ne dit pas son «&#160;non&#160;».Cette
conférence sur l'avenir du TAFTA est bien sûr ouverte au
public...pour la modique somme de 1800€&#160;! Entre gens de bonne
compagnie, la cooptation par l’argent fut toujours un moyen déguisé
d’écarter ce «&#160;salaud de pauvre&#160;»&#160;! On peut donc
penser que l'événement ressemblera certainement plus à un moment
privilégié de lobbying des multinationales plaidant en faveur d'un
TAFTA. Traité de libre concurrence qui ne fera qu’accroître la
dérive néolibérale, permettant d'harmoniser les normes
environnementale, sanitaires et économiques par le bas et laissant
le champ libre aux multinationales de poursuivre un Etat signataire,
au sein d'un tribunal d'arbitrage privé, dont la politique aurait un
effet négatif sur les activités de la dite entreprise. C'est
d'ailleurs ce qui est en passe d'arriver puisqu'à l'heure actuelle,
ce projet de traité inclus un mécanisme dit de «&#160;différent
investisseur-Etat&#160;» déjà mis en place dans de nombreux
traités de libre-échange et allant à l'encontre de la démocratie
et de la souveraineté des peuples. Avec le TAFTA, c'est également
notre environnement et notre santé qui sont en jeu puisqu'un accord
tel que les multinationales le conçoivent ouvrirait la porte ouverte
aux OGM, aux gaz de schiste, aux pesticides et autres bœufs aux
hormones et perturbateurs endocriniens en France comme en Europe.
Avec TAFTA, c’est Tatchérisme qui est remis au goût du jour&#160;!
Avec ce traité, la loi ne protège plus, elle n’est plus la
solution, mais un problème à combattre avec les outils du
néolibéralisme. L’épine dorsale de ce traité est donc un
tribunal de droit privé qui pourra condamner un Etat sur une loi
adoptée par une assemblée démocratique contrevient aux
sacro-saintes lois du marché.Cette
conférence VIP ne fait que renforcer l'idée d’une Union
Européenne sous l’influence des lobbies industriels, prête à
tout pour imposer une concurrence «&#160;libre et non faussée&#160;»
et ce au détriment des citoyens mis de côté&#160;!A
l'heure où l'Union Européenne s'est engagée dans des objectifs de
réduction des gaz à effets de serre, où la France est en passe
d'accueillir la COP21 en 2015, il est grand temps de se tourner vers
la transition énergétique, l'agriculture biologique et paysanne
ainsi que vers des produits exempts de produits chimiques toxiques.Rendez-vous: jeudi 10 avril entre 16h et 19h00 devant l'hotel Sangri La au 10 avenue Iena, 75016 Paris pour une manifestation #STOPTAFTA

 #TAFTA : La conférence qui valait 1 800€

1- D'où est venu l'idée de faire un documentaire sur la lutte contre les gaz de schiste?Au départ, nous nous sommes investies dans ce projet car nous vivons nous mêmes sur un territoire concerné.&#160; Nous sommes d’abord parties du terrain, des gens en essayant de comprendre qui ils étaient et ce qui a été déclencheur pour eux. Et puis il s’agissait de donner à comprendre la nature et la gravité des risques évalués à partir du retour d’expérience américain mais également de resituer dans quel contexte sont arrivés les gaz de schiste. Nous avons rencontré la plupart des acteurs impliqués dans ce dossier&#160;: le ou les mouvements d’opposition car les tendances sont diverses, les élus locaux, régionaux, européens, les experts juriste, hydrogéologue, médecins, toxicologues, ingénieurs. Dans l’affaire du gaz de schiste, la difficulté d’accès à des informations claires, une certaine récupération politique, le climat général de crise sont autant d’obstacles à la claire compréhension des enjeux par le grand public.&#160; L’objectif que nous avons donc poursuivi avec ce film est de proposer une mise en lumière. Nous avons décidé de mener une enquête à différents niveaux pour nous&#160; appuyer sur des faits permettant de décrypter les véritables enjeux géostratégiques, environnementaux, financiers et sociétaux. 2- Que retirez-vous de cette expérience?De notre point de vue, l’avènement de cette nouvelle énergie fossile est révélateur d’une mutation profonde et importante&#160;: nous arrivons au terme d’une époque d’abondance et de consumérisme triomphant, qui n’a été possible que par l’accès à une énergie peu chère et considérée sans limites. Aujourd’hui la donne a changé&#160;: on comprend que les ressources fossiles ne sont pas inépuisables, on comprend aussi que celles qui existent sont confisquées par une poignée de multinationales qui règnent sans partage sur la planète. Ce qui nous surprend&#160; sur ce dossier c’est que si nous, sans moyens, avons pu réunir cette somme d’informations comment les décideurs qui eux ont les moyens peuvent ignorer les faits&#160;? Nous avons suivit l’ensemble des débats à Bruxelles puis à Strasbourg au sein du parlement européen. Là encore force est de constater que l’hégémonie économique en place depuis l’ère industrielle prône&#160; sur le désir grandissant d’un nouveau modèle de société. En France, une fois passée l’effet de surprise de la mobilisation citoyenne qui dans un premier temps a obligé le gouvernement et les industriels à reculer, la riposte commence à se faire sentir. Certes une loi interdit la fracturation hydraulique mais le problème est loin d’être réglé. Dans les médias, le débat sur le gaz de schiste est schématiquement représenté en deux catégories&#160;: les anti, essentiellement des écologistes, des rêveurs, des opposants au progrès et les pros plaidant pour l’exploitation de ce nouvel or noir qui git sous nos pieds&#160;: création d’emploi, réindustrialisation, indépendance énergétique. Le véritable débat, celui de la gestion décentralisée de notre modèle énergétique est occulté. 3- Vous suivez de près les collectifs citoyens qui luttent au quotidien contre les gaz de schiste. Souhaitiez-vous en quelque sorte leur rendre hommage?En quelque sorte c’est aussi ce que nous avons fait. Nous avons eu envie de pousser un peu les murs, de faire de la place à la vie, de porter voix à une lutte humaine, et d’en la garder trace. Quand des gens de toutes conditions se regroupent, malgré leurs différences, voire leurs oppositions, pour prendre la parole sur les conditions faites à leur vie, c’est un peu les hommes qui gagnent contre les machines. Les opposants au gaz de schiste n’ont pas le profil classique de la revendication militante. Ils sont artisans, enseignants, de profession libérale, agriculteurs, d’âges divers. Leurs opinions politiques sont variées, beaucoup d’entre eux précisent qu’ils ne sont pas écologistes. En fait ce qui les relie est un exercice de la citoyenneté qui se rapproche de ce que Stéphane Hessel avait appelé l’indignation. Ils estiment que les responsables politiques ne se préoccupent pas d’eux, ils sont nombreux à douter du fonctionnement de notre démocratie. La différence entre les citoyens en lutte et d’autres c’est qu’ils ne sont pas submergés par un sentiment d’impuissance mortifère. Ils ne renoncent pas. Pour s’engager concrètement dans ce nouvel âge de la participation dans les&#160;questions citoyennes, il nous faudra vaincre les résistances, les&#160;conservatismes et les&#160;intérêts particuliers. Agir sur la&#160;question environnementale ne peut se faire sans une déconstruction de nos modes de consommation et de nos modes de vie.&#160; C’est ce chemin qui doit être emprunté pour changer le modèle énergivore dans lequel nous sommes, pour préserver l’écosystème et répartir plus justement les ressources à l’échelle de la planète. Ce n’est pas régressif, c’est progressiste&#160;: Etre responsable, se contenter du nécessaire, adopter une nouvelle façon de vivre et de consommer. Tout ceci demande du courage, de faire des concessions mais une fois engagé dans la transition c’est un vent d’optimisme qui souffle dont nous avons bien besoin. Je pense à Henry David Thoreau, le père de la désobéissance civile et un pionnier de l’écologie, il écrivait en 1849&#160;: «&#160;l'État n'affronte jamais délibérément le sens intellectuel et moral d'un homme, mais uniquement son être physique, ses sens. Il ne dispose contre nous ni d'un esprit ni d'une dignité supérieurs, mais de la seule supériorité physique. Je ne suis pas né pour qu'on me force. Je veux respirer à ma guise.&#160;» Cette dernière phrase prend tout son sens aujourd’hui.

#Gazdeschiste: 3 questions aux réalisatrices du film No Gazaran

Agir pour l'Environnement s'interroge sur la signification à donner à
 ce zapping permanent qui rend la politique écologique de François 
Hollande illisible, incolore et sans saveur. Alors que la loi sur la 
transition énergétique doit être présentée aux parlementaires à la fin 
du premier semestre, il est peu de dire que sa préparation aura été 
rythmée par les départs des ministres censés la soutenir. Pas moins de 
trois ministres successifs auront ainsi participé aux débats entourant 
la préparation de cette loi.En moyenne, sous la présidence de 
François Hollande, l'obsolescence programmée des ministres de l'Ecologie
 est fixée à 231 jours. A ce rythme là, il est possible qu'à l'avenir, 
les futurs remaniements peinent à trouver la personne idoine, prête à se
 sacrifier pour faire de la figuration sur la photo de famille. A tel 
point qu'il est désormais possible de poser la seule question qui vaille
 : le ministre de l'Ecologie est-il un intermittent du spectacle ?Le
 ministère de l'Ecologie est ainsi devenu, non pas la ministère de la 
transition écologique mais un ministère en transition... en transition 
permanente avec à sa tête un ministre en sursis.Alors que la 
France doit adopter une loi majeure sur la transition énergétique, que 
notre pays doit accueillir en 2015 la conférence onusienne sur la 
climat, ce changement permanent relève l'absence de vision d'un Chef de 
l'Etat obnubilé par les vieilles recettes d'un redressement productif 
qui ont mené la France dans le mur écologique.

OFFRE D'EMPLOI - CDD - 6 mois - Ministère de l'écologie

Ministre de l'écologie, un contrat à durée déterminé de 6 mois ?

Question n°1 / Vous publiez un nouveau livre intitulé "Le pouvoir de la pédale". Alors que 
les épisodes de pollution de l'air se multiplient, pensez-vous que le temps du 
vélo soit enfin (re)venu ?<div>Un événement ponctuel comme un pic de pollution fournit l'occasion de 
parler vélo. Mais cela ne suffit pas. Pour changer en profondeur les 
comportements, il faut principalement deux choses: un urbanisme plus adapté aux 
déplacements à vélo et des campagnes de communication à tous les niveaux. 
Aujourd'hui, en ville comme dans les quartiers périurbains, il existe une 
concurrence entre les modes individuels (vélo, moto, auto), ce qui ne signifie 
pas une rivalité entre les usagers. Or les modes motorisés bénéficient, par ce 
qu'ils sont perçus comme plus rapides, d'un avantage de départ. Il faut donc 
organiser l'espace, et notamment le stationnement, pour que le vélo soit un mode 
au moins aussi facile à utiliser que les autres. Le vélo n'est pas seulement 
un outil contre la pollution urbaine, mais aussi une manière de revitaliser les 
centre des petites villes aujourd'hui en déshérence, un moyen d'entretenir sa 
santé et donc de réaliser d'importantes économies sur le budget de la sécurité 
sociale, un outil pour les personnes contraintes de se déplacer à pied, ou 
encore une alternative bon marché aux transports publics déficitaires. Cela ne 
signifie pas que tout le monde, tout le temps, devrait se déplacer à vélo, mais 
qu'une progression de la part modale ne peut qu'être bénéfique pour nos sociétés 
cabossées. Question n°2 // Comment expliquez-vous cette résistance à la petite reine 
?</div><div>Le vélo est un objet magique, tour à tour adoré et détesté. Plusieurs 
images coexistent: le vélo-prolo, le vélo-bobo, le vélo-loisir ou encore le 
vélo-sport. Les décideurs, à tous les niveaux, ont tendance à résumer l'objet à 
l'une de ces images, à leur convenance. Il est dès lors très facile de 
disqualifier ce moyen de transport en l'associant à l'une de ces images. Par 
exemple, se déplacer sur une selle est encore perçu, à tort, comme "fatigant", 
par analogie avec les cols des Alpes gravis dans la douleur par les coureurs du 
Tour de France.Question n°3 /// La campagne municipale qui s'achève aura-t-elle permis de 
poser les termes d'une nouvelle mobilité urbaine plus respectueuse de la santé 
des habitants ?</div>Je suis sceptique. Les candidats aux municipales sont, tout compte fait, 
plutôt raisonnables et peu d'entre eux proposent des projets extravagants pour 
les transports (lire quand même ici mon top 10 des pires projets <a>http://transports.blog.lemonde.fr/2014/03/18/municipales-le-top-10-des-pires-projets-pour-les-transports/</a> 
), mais la politique cyclable est restée absente du débat, la plupart du temps, 
sauf peut-être à Strasbourg, Bordeaux ou Paris. On notera que le candidat 
écologiste parisien veut faire de la capitale "une capitale du vélo". Le vélo, 
sauf exceptions, donc, n'est pas encore considéré comme un moyen de changer la 
ville ou la société. Il suffit pourtant de regarder dans les autres pays 
d'Europe pour constater les efforts de nombreuses municipalités: Munich, 
Bologne, Oxford, Anvers ou Budapest.

Trois questions @OlivierRazemon, auteur du livre "Le pouvoir de la pédale - Comment le vélo transforme nos sociétés cabossées"

Par <a title="Sophie Bordères" href="https://twitter.com/sophieborderes">Sophie Bordères</a>, coordinatrice des campagnes.--De nombreux événements sont organisés sur le territoire national pour l'occasion, que ce soit des ateliers de jardinage, des conférences, des visites de jardins partagés, des ciné-débats, des stands d'informations...Cette année, la Semaine pour les alternatives aux pesticides est marqué par l'actualité politique européenne tant sur le dossier des insecticides néonicotinoïdes que des perturbateurs endocriniens, ces derniers entrant dans la compositions de nombreux pesticides et sur lesquels l'Union Européenne comme le gouvernement français ont du mal&#160; à se prononcer.Agir pour l'environnement est partenaire de la Semaine pour les alternatives aux pesticides depuis de nombreuses années. Pour cette neuvième édition et suite au succès de notre site <a title="www.zones-sans-pesticides.org" href="www.zones-sans-pesticides.org">www.zones-sans-pesticides.org</a> qui visait à mobiliser les citoyens sur leurs «&#160;zones sans pesticides&#160;», nous avons décidé, avec d'autres organisations&#160; (Générations Futures, Bioconsom'acteurs, NatureParif et le collectif citoyen les Engraineurs) et à l'approche des élections municipales, de lancer une opération d'interpellation, de recensement et de valorisation des villes et villages engagés en faveur de la réduction -voire de l'interdiction- de l'utilisation des pesticides.Pour cela, nous avons mis en place un questionnaire simple permettant aux communes de se recenser et de marquer leur engagement. Les résultats de notre enquête seront dévoilés sous forme de carte interactive lors de la Semaine pour les alternatives aux pesticides qui se déroulera du 20 au 30 mars prochain.Pour les villes et villages qui ne se seront pas encore recensés, il sera ainsi possible pour les citoyens, reconvertis en «&#160;enquêteurs&#160;», de les solliciter afin qu'ils puissent participer et mettre en valeur leur engagement. Un kit de mobilisation citoyen est également disponible afin de mettre en place diverses actions d'interpellation (envoie de lettre à ses élus, rencontre du Maire...).Cette mobilisation se fait dans le cadre d'une campagne plus large intitulée «&#160;0 phyto, 100% bio&#160;!&#160;» (<a title="www.0phyto-100pour100bio.fr" href="www.0phyto-100pour100bio.fr">www.0phyto-100pour100bio.fr</a>) dont l'objectif est aussi de recenser et valoriser les villes et villages qui s'engagent dans la promotion de l'agriculture biologique notamment via la restauration collective et les cantines scolaires.Rendez-vous demain donc pour le lancement de la carte des villes et villages sans pesticides.En attendant, vous pouvez toujours inscrire un événement et/ou découvrir le programme complet&#160; de la semaine : <a title="www.semaine-sans-pesticides.fr" href="www.semaine-sans-pesticides.fr">www.semaine-sans-pesticides.fr</a>

Semaine pour les alternatives aux pesticides - 20 au 30 mars 2014.

9ème Semaine pour les alternatives aux pesticides : J-1!

Passez à l'action !Nous vous proposons de rejoindre l'équipe des bénévoles afin de participer aux actions de l'association en lien avec l'équipe permanente.Plusieurs missions peuvent vous être proposées selon vos disponibilités, vos centres d'intérêts et nos activités :<ul><li>Manifestation</li></ul>Participer et aider à l'organisation de manifestations, d'événements et d'actions type "flashmob".<ul><li>Tractage</li></ul>Diffuser nos campagnes et nos alertes dans des lieux stratégiques correspondant à nos thématiques.<ul><li>Communication</li></ul>Tenir les stands dans les salons ou lors d'événements afin de représenter l'association.<ul><li>Administratif</li></ul>Soutenir l'équipe lors de périodes de fortes activités.______________Inscrivez-vous !Si vous avez le sens du contact, de l'organisation, et que vous souhaitez apporter vos compétences pour une cause qui vous tient à cœur, votre contribution nous permettra de diversifier nos actions et d'intensifier la mobilisation citoyenne sur l'ensemble du territoire.Afin de pouvoir échanger sur les projets que nous pouvons mener ensemble, nous vous invitons pour un moment d'échange autour d'un pot le Mercredi 19 Mars 2014 à 19h00 au local de l'association (2 rue du Nord, 75018 Paris - m° Marcadet poissonnier, ligne 4 et 12).Merci de nous tenir informé de votre venue en vous inscrivant dès maintenant via ce <a href="https://docs.google.com/forms/d/107OcIZxvNTWX5JXUZtGWAp0GWdj4oVdAHbZyuXAKkX0/viewform">formulaire de contact</a> en ligne.Ainsi nous vous confirmerons l'horaire et le lieu.Pour plus d'informations, contactez Mickaël au 01 40 31 02 37 ou mhuet@agirpourlenvironnement.orgA très bientôt.

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