Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

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Vous &ecirc;tes propri&eacute;taire ou locataire, vous habitez &agrave; la ville ou &agrave; la campagne, vous disposez d&rsquo;un jardin, identifiez un espace petit ou grand. Un espace naturel pr&eacute;serv&eacute; de la lumi&egrave;re artificielle, &eacute;loign&eacute; de tout &eacute;pandage de pesticides ou engrais chimiques.
Ne tondez plus, ne fauchez plus, ne taillez pas. La nature reprend ses droits. Il n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi simple d&rsquo;agir pour l&rsquo;environnement. Vous aussi <a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener">cr&eacute;ez et identifiez votre &Icirc;lot de nature</a> et recevez r&eacute;guli&egrave;rement des conseils&hellip; pour ne rien faire !
<h2>Ne rien faire en 10 &eacute;tapes</h2>
<ol data-editing-info="{&quot;orderedStyleType&quot;:1,&quot;unorderedStyleType&quot;:1}">
<li>Tu proscriras pesticides, engrais et produits chimiques. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras la tonte de l&rsquo;herbe, l&rsquo;arrachage des haies, la taille des arbres. &nbsp;</li>
<li>Tu emp&ecirc;cheras que ton &Icirc;lot de nature soit artificialis&eacute;, b&eacute;tonn&eacute;, bitum&eacute;&hellip;&nbsp;</li>
<li>Tu pr&eacute;serveras les sols&nbsp;: pas de labour, de culture, de p&acirc;turage. &nbsp;</li>
<li>Tu ne feras aucun pr&eacute;l&egrave;vement (fruits, fleurs, champignons...). &nbsp;</li>
<li>Tu ne chasseras pas et respecteras le vivant sous toutes ses formes. &nbsp;</li>
<li>Tu feras la part belle &agrave; l&rsquo;obscurit&eacute; en emp&ecirc;chant la pollution lumineuse. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras tout passage d&rsquo;engins motoris&eacute;s. &nbsp;</li>
<li>Tu tol&eacute;reras les usages r&eacute;cr&eacute;atifs de la nature en t&rsquo;assurant de n&rsquo;avoir aucun impact.&nbsp;&nbsp;</li>
<li>Tu interdiras les d&eacute;p&ocirc;ts de d&eacute;chets et les feux.</li>
</ol>
<a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/bc01c3b9-c82e-4c2c-8dd4-9b79c0053b19.png?width=1920&amp;height=250" alt="Je cr&eacute;e mon &Icirc;lot de nature"></a>

Ensemble, créons des Îlots de nature

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

La notion de «&#160;développement durable&#160;» est
ambivalente. Depuis des décennies, elle permet à un nombre croissance d’industriels
de se cacher derrière cette notion mal-définie et en profiter pour orchestrer
une vaste entreprise de verdissement écologique.En pleine semaine du développement durable, l’Autorité de&#160;sûreté&#160;nucléaire vient d’annoncer qu’EDF l’avait saisie en vue de retarder de 60 ans (!!!) le démantèlement de ses premiers réacteurs&#160;! Avec cette nouvelle proposition de l’opérateur historique, on mesure mieux tout le sens donné à la durabilité…Des déchets durables, des démantèlements durables, une
menace durable, un retard durable pour l’EPR… Chez EDF, le durable se conjugue
à tous les temps&#160;; à tel point que la procrastination semble être devenue
le modèle stratégique d’EDF&#160;!Par-delà cette accumulation de reports, il nous faut
constater la très grande faillibilité du modèle énergétique français, misant
tout sur une technologie lourde, coûteuse et dangereuse. Dans un monde de plus
en plus réactif et fluide, les choix opérés par EDF empêchent cet opérateur d’organiser
sa mue et prendre en compte le potentiel d’innovations offert par les énergies
renouvelables.Géant aux pieds d’argile, EDF est en train de se noyer sous
le poids de sa dette. Détenu à plus de 80% par l’Etat, l’opérateur historique
devra vraisemblablement aller crier famine et quémander quelques dizaines
(centaines&#160;?) de milliards d’euros pour faire face à sa dette accumulée et
celle qui se profile durablement&#160;!<a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b/mon-don">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant</a>

La semaine du démantèlement durable vue par EDF

Interpellez :<ul><li>Nicole BONNEFOY, sénatrice,&#160;<a href="http://mailto:n.bonnefoy@senat.fr">par email</a> et/ou <a href="https://twitter.com/bonnefoy_n">sur Twitter</a> ;</li><li>Chantal BERTHELOT, deputée, <a href="http://mailto:cberthelot@assemblee-nationale.fr">par email</a> et/ou <a href="http://www.twitter.com/ChantalGuyane">sur Twitter </a>;</li><li>Jérôme BIGNON, sénateur, <a href="http://mailto:jerome@bignon.info">par email</a> et/ou sur Twitter ;</li><li>Jean-Paul CHANTEGUET, député, <a href="http://mailto:jpchanteguet@assemblee-nationale.fr">par email</a>&#160;;</li><li>Dino CINIERI, député, <a href="http://mailto:dcinieri@assemblee-nationale.fr">par email</a>&#160;;</li><li>Evelyne DIDIER, sénatrice, <a href="http://mailto:evelyne-didier@orange.fr">par email</a>&#160;;</li><li>David DOUILLET, député&#160;, <a href="http://mailto:ddouillet@assemblee-nationale.fr">par email</a> et/ou <a href="http://www.twitter.com/DDouillet">sur Twitter</a> ;</li><li>Jean-Jacques FILLEUL, sénateur&#160;, <a href="http://mailto:jj.filleul@senat.fr">par email</a>&#160;;</li><li>Geneviève GAILLARD, Deputée, <a href="http://mailto:ggaillard@assemblee-nationale.fr">par email</a>&#160;;</li><li>Viviane LE DISSEZ, Deputée, <a href="http://mailto:vledissez@assemblee-nationale.fr">par email</a>&#160;;</li><li>Hervé MAUREY, sénateur, <a href="http://mailto:h.maurey@senat.fr">par email</a> et/ou <a href="https://twitter.com/HMaurey">sur Twitter</a> ;</li><li>Remy POITEREAU, sénateur, <a href="http://mailto:r.pointereau@senat.fr">par email</a> et/ou <a href="https://twitter.com/remypointereau">sur Twitter</a> ;</li><li>Sophie PRIMAS, sénatrice, <a href="http://mailto:s.primas@senat.fr">par email</a> et/ou <a href="https://twitter.com/sophieprimas">sur Twitter </a>;</li><li>Jean-Marie SERMIER, député, <a href="http://mailto:jmsermier@assemblee-nationale.fr">par email</a> et/ou <a href="http://www.twitter.com/jmsermier214">sur Twitter</a>.</li></ul>--Soutenez les initiatives d'Agir pour l'Environnement : <a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=8&amp;frequency=once&amp;amount=2000">adhérez pour 10 €</a> !

Sauvons les abeilles, croisons les doigts !

L'interdiction des insecticides tueurs d'abeilles se décide demain

Point de vue de Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'EnvironnementC’est l’histoire
d’un aéroport contestable et d’un référendum contesté ; et réciproquement.C’est aussi
l’histoire d’une classe politique, rompue à l’art d’avoir raison,&#160;arc-boutée&#160;sur
une légitimité élective qui s’érode à vue d’œil et vivant la mobilisation
citoyenne comme une concurrence démocratique déloyale !Notre-Dame des
Landes est tout à la fois un village, le site d’un projet d’aéroport et le
symptôme d’une mal-gouvernance persistante.Non content de
tenter d’imposer un projet qui a le goût acrimonieux des trente glorieuses et
de son pétrole coulant à flot, le premier ministre cherche désormais à nous
faire vapoter son kérosène à l’aide d’une consultation locale.Seuls les
habitants du département de la Loire-Atlantique seront appelés à donner leur
avis. « Pourquoi » se demanderont quelques esprits chagrins ? Parce que le
premier ministre ne souhaite pas poser une question mais obtenir un soutien !
Il pose donc la question à celles et ceux dont ils estiment qu’ils pourraient
soutenir le projet. Peu importe que ce projet soit d’envergure nationale, que
son impact climatique et énergétique dépassent largement le cadre de la
Loire-Atlantique.Peu lui importe
qu’un rapport officiel, établi par les services du ministère de l’écologie,
remette en cause l’utilité publique du projet ; que ce même rapport émette des
doutes sur le caractère démesuré du projet d’aéroport ; que ce document du
Commissariat général au développement durable puisse conduire à privilégier la
rénovation de l’aéroport existant de Nantes-Atlantique. Tous les plus beaux
rapports du monde n’y changeront rien. Capricieux, il est ; capricieux, il
restera.Le projet
d’aéroport de Notre-Dame des Landes reflète crument cette aptitude qu’ont nos
élus aux dénis écologiques et démocratiques. Au fond, cet aéroport, ils s’en
contrefichent ! Ce qu’ils souhaitent, c’est entretenir le feu prométhéen d’une
croissance infinie. Entre une terre agricole et une piste d’atterrissage, un progressisme
mal digéré les entraîne à choisir le bruit du moteur et l’odeur du kérosène. En
scellant leur destin à celui d’un aéroport décrié, cette classe politique se
solidarise à un modèle qui vit pourtant ses dernières heures.Et ce n’est pas
un référendum cosmétique organisé pour les besoins de la cause qui sauvera ces
enfants gâtés de la démocratie.Fêtons donc ce
projet d’aéroport pour ce qu’il représente : un point de basculement vers une
transition écologique. Le symptôme d’un monde qui se meurt ; la chrysalide
d’une démocratie qui&#160;renaît&#160;par la lutte, la rencontre et les fraternités qui
se nouent.<a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b/mon-don" title="Adhérez à Agir pour l'Environnement">Soutenez Agir pour l'Environnement</a>

Notre-Dame des Landes : Un point de basculement historique

TRIBUNE LIBRE par Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’EnvironnementMalgré une mobilisation citoyenne historique, les sénateurs ont rejeté la principale disposition de la proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territoriale de l’alimentation. Le seuil de 20% d’alimentation biologique introduit d’ici à 2020 en restauration collective publique n’a pas reçu la majorité des votes nécessaires à son adoption.Nous nous sommes pleinement engagés dans ce combat&#160;; avec le secret espoir de faire bouger les lignes et convaincre sénateurs et sénatrices du bien-fondé des mesures portées par les acteurs de la société civile, paysans bios et écologistes en tête. La déception, la colère mais aussi le doute ou l’espoir sont quelques-uns des sentiments qui nous assaillent depuis ce vote sénatorial.INCRÉDULITÉ&#160;tout d’abord, sidération ensuite à l’écoute de ces multiples monologues assénés avec la certitude de grands élus dont la suffisance tient souvent lieu d’arguments définitifs&#160;;TRISTESSE également en pensant à ces millions d’enfants, de malades ou de personnes âgées qui continueront à «&#160;déguster&#160;» une nourriture bourrée de pesticides et de piètre qualité gustative&#160;;DÉCOURAGEMENT&#160;en constatant que le peuple est perçu comme un inconfort passager par des sénateurs oubliant trop facilement que les repas servis à la cantoche du sénat ne sont pas exactement ce que mange tous les jours le bas peuple…DOUTE aussi en mesurant le fossé séparant des sénateurs qui usent et abusent d’une légitimité élective indirecte et des citoyens qui ont manifestement une planète d’avance sur des élus momifiés et&#160;baignant dans le confort suave du Sénat ;AMERTUME de ne pas avoir réussi à être compris, de ne pas avoir réussi à être entendu par celles et ceux qui sont supposés nous représenter, de ne pas avoir réussi à transformer l’essai de l’Assemblée nationale dont le vote à l’unanimité laissait pourtant présager une issue favorable&#160;;HONTE d’être encore représenté par des élus qui vivent le Sénat comme un «&#160;huit-clos&#160;» exclusif, finalement peu au fait des enjeux écologiques et vivant avec l’ambition de faire revivre les trente glorieuses de leur jeunesse&#160;;COLÈRE&#160;en constatant l’immense désespoir d’un monde paysan en crise à qui il n’est proposé que fuite en avant et compétition internationale alors même que l’afflux d’agriculteurs conventionnels vers la bio ne cesse de progresser de jour en jour&#160;;ACRIMONIE en mesurant le temps perdu en conciliabules inutiles visant à convaincre une oligarchie qui n’a que faire de la qualité des aliments servis dans une cantine scolaire ou dans un restaurant d’hôpital, qui se fiche royalement de l’avenir de ces paysans, qui se gausse de ces lubies d’écolo et qui préfère l’entre soi&#160;et les certitudes éculées ;ESPOIR malgré tout en écoutant ces milliers de voix, qui localement s’engagent sans arrière-pensée, changeant le monde sans attendre qu’un sénateur ne découvre le caractère éminemment émancipateur d’une agriculture de proximité, biologique et de saison&#160;;ESPOIR toujours en vivant ces utopies concrètes qui fleurissent à Barjac, à Mouans-Sartoux, à Grand Synthe, à Lons Le Saulnier, à Paris, à Versailles et dans ces centaines de communes qui servent déjà des repas biologiques tout en réduisant, voir supprimant complètement le recours aux pesticides.ESPOIR enfin car le vieux monde est derrière nous. Les AMAP, les incroyables comestibles, les discos-soupes, l’agriculture urbaine, l’explosion des ventes de produits biologiques produits localement sont autant d’indicateurs encourageant d’une révolution silencieuse mais déterminée qui ne pourra qu’emporter ces conservateurs bouffis d’a prioriidiologiques.Le rejet, par les sénateurs, de ce seuil de 20 % d’aliments bios en restauration collective n’est finalement qu’un épiphénomène, le râle d’un monde qui se meurt. La démocratie réelle est en train de prendre le pas sur ces artifices et faux-semblants démocratiques. Avec la constance et la détermination de celles et ceux qui ont la certitude que le productivisme agricole vit ses dernières heures, que notre avenir mérite mieux que des antibiotiques, des fermes-usines, des pesticides, de la souffrance animale, mal-être professionnel et malbouffe généralisée, nous continuerons à nous engager sans faillir ni faiblir pour une planète vivable.

Rejet de la loi Bio par les sénateurs : Sentiments partagés

Début janvier, plus de 110 000 personnes se sont mobilisées afin de
 soutenir la proposition de loi de la députée Brigitte Allain
 préconisant l'introduction d'une part de 40% d'aliments issus de
 l'agriculture biologique et local d'ici à 2020. Le 14 janvier
 dernier, celle-ci était adoptée à l'unanimité des députés présents
 (unanimité assez rare pour être notée !).
 En fin de semaine dernier, le réseau d'Agir pour l'Environnement (en
 partenariat avec les associations Paysage de France et Résistance à
 l'Agression Publicitaire) s'est à nouveau fortement mobilisé contre
 un projet de décret visant à assouplir les règles d'implantation des
 panneaux publicitaires. Une dépêche de l'agence Reuters nous apprend
 ce jour que "La consultation publique organisée sur ce texte par
 le ministère de l'Ecologie, qui prend fin ce mardi, a réuni plus
 de 60.000 participations, dont "99% (étaient) défavorables à la
 diffusion des panneaux publicitaires dans tous les paysages
 français", a déclaré Ségolène Royal mardi en marge d'une
 conférence de presse sur la "Green Tech". "Nous sommes
 parfaitement d'accord (...) pour abandonner ces mesures qui ne
 sont pas consensuelles (...) et appliquer la seule disposition
 réglementaire qui concerne les grands stades", a ajouté Emmanuel
 Macron, présent à ses côtés lors de ce point presse."
 Cette nouvelle victoire apporte la preuve que la mobilisation
 citoyenne est efficace et peut infléchir une décision politique.
 Grâce à vous, nous pouvons réellement agir pour l'environnement.
 Nous vous remercions à nouveau pour votre engagement et espérons
 pouvoir compter sur votre soutien à l'occasion de nos prochaines
 mobilisations.Pour nous aidre à poursuivre notre action, <a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b/mon-don">vous pouvez dès à présent adhérer</a>

PROMO :) Deux victoires pour le prix d'une !

A la lecture du projet de décret relatif à la publicité
extérieure soumis à consultation jusqu’au 09 février prochain, il est possible
de s’interroger sur les compétences réelles des rédacteurs dudit décret en
matière de mathématique.L’article 4 indique ainsi que «&#160;La surface totale des publicités de 12 m² ne peut en tout état de cause dépasser 16 m²&#160;». Appliqué
au code de la route, ce genre d’assertion reviendrait à écrire les règles de
droit comme suit&#160;: La vitesse limite sur autoroute fixée à 130 km/h ne peut en tout état de cause dépasser
les 170 km/h. En matière social, le temps de travail, fixé à 35h, ne peut en tout état de cause dépasser
les 46h. Nul doute que cette nouvelle réforme des mathématiques instaurant
cette façon de compter devrait pleinement satisfaire les tenants de l’orthodoxie
néolibérale…Issu de la loi Macron, ce décret fourmille d’assouplissements
qui permettraient tout à la fois d’augmenter la taille des panneaux, leur
nombre (y compris dans des villes de moins de 10&#160;000 habitants) tout en
autorisant les panneaux rétroéclairés&#160;!En moins d’une semaine, près de 43&#160;000 personnes ont participé
à la <a href="http://decret-macron.agirpourlenvironnement.org/">cyberpétition </a>initiée par Agir pour l'Environnement afin de
contester le contenu de ce décret. Ces dizaines de milliers de citoyens ont
envoyé un courriel au service du ministère de l’Ecologie, chargé de coordonner
la consultation publique préalable à l’éventuelle adoption du décret Macron.

Actualités

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PROMO :) Deux victoires pour le prix d'une !

#publicité 4mx3m=16m² ? La nouvelle réforme des mathématiques proposée par Mâcron ?!

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Restons mobilisés