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Vous &ecirc;tes propri&eacute;taire ou locataire, vous habitez &agrave; la ville ou &agrave; la campagne, vous disposez d&rsquo;un jardin, identifiez un espace petit ou grand. Un espace naturel pr&eacute;serv&eacute; de la lumi&egrave;re artificielle, &eacute;loign&eacute; de tout &eacute;pandage de pesticides ou engrais chimiques.
Ne tondez plus, ne fauchez plus, ne taillez pas. La nature reprend ses droits. Il n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi simple d&rsquo;agir pour l&rsquo;environnement. Vous aussi <a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener">cr&eacute;ez et identifiez votre &Icirc;lot de nature</a> et recevez r&eacute;guli&egrave;rement des conseils&hellip; pour ne rien faire !
<h2>Ne rien faire en 10 &eacute;tapes</h2>
<ol data-editing-info="{&quot;orderedStyleType&quot;:1,&quot;unorderedStyleType&quot;:1}">
<li>Tu proscriras pesticides, engrais et produits chimiques. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras la tonte de l&rsquo;herbe, l&rsquo;arrachage des haies, la taille des arbres. &nbsp;</li>
<li>Tu emp&ecirc;cheras que ton &Icirc;lot de nature soit artificialis&eacute;, b&eacute;tonn&eacute;, bitum&eacute;&hellip;&nbsp;</li>
<li>Tu pr&eacute;serveras les sols&nbsp;: pas de labour, de culture, de p&acirc;turage. &nbsp;</li>
<li>Tu ne feras aucun pr&eacute;l&egrave;vement (fruits, fleurs, champignons...). &nbsp;</li>
<li>Tu ne chasseras pas et respecteras le vivant sous toutes ses formes. &nbsp;</li>
<li>Tu feras la part belle &agrave; l&rsquo;obscurit&eacute; en emp&ecirc;chant la pollution lumineuse. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras tout passage d&rsquo;engins motoris&eacute;s. &nbsp;</li>
<li>Tu tol&eacute;reras les usages r&eacute;cr&eacute;atifs de la nature en t&rsquo;assurant de n&rsquo;avoir aucun impact.&nbsp;&nbsp;</li>
<li>Tu interdiras les d&eacute;p&ocirc;ts de d&eacute;chets et les feux.</li>
</ol>
<a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/bc01c3b9-c82e-4c2c-8dd4-9b79c0053b19.png?width=1920&amp;height=250" alt="Je cr&eacute;e mon &Icirc;lot de nature"></a>

Ensemble, créons des Îlots de nature

Paris, le 14 novembre 2024
Le 17 d&eacute;cembre, le S&eacute;nat examinera une proposition de loi visant &agrave; d&eacute;manteler la plupart des dispositions qui pr&eacute;servent l'environnement dans les pratiques agricoles : r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des, agrandissement facilit&eacute; pour les &eacute;levages industriels, creusement massif de m&eacute;gabassines d'irrigation&hellip; Pire qu'une r&eacute;gression, ce texte constitue un v&eacute;ritable sabotage de l'agriculture de demain, dans une logique obscurantiste et suicidaire.
&Agrave; la premi&egrave;re lecture, la proposition de loi port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Duplomb et Menonville semble &ecirc;tre une farce, tant elle caricature ce que l'agriculture industrielle peut imaginer de pire :
<ul>
<li>
r&eacute;-autorisation des pesticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'ayant pas encore fait l'objet d'une interdiction europ&eacute;enne globale, tel l'ac&eacute;tamipride pourtant identifi&eacute; comme ultra-toxique,
</li>
<li>
possibilit&eacute; donn&eacute;e au ministre de l'agriculture de ne pas suivre les avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) sur la dangerosit&eacute; des pesticides,
</li>
<li>
rehaussement des seuils en-de&ccedil;&agrave; desquels un &eacute;levage industriel peut s'agrandir sans r&eacute;aliser d'&eacute;valuation environnementale, ni d'enqu&ecirc;te publique (pourtant d&eacute;j&agrave; relev&eacute;s en juin 2024 !),
</li>
<li>
r&eacute;duction de la proc&eacute;dure de consultation du public,
</li>
<li>
soutien &agrave; la construction de m&eacute;gabassines d'irrigation au profit des agromanagers industriels,
</li>
<li>
renforcement du lobby agricole dans les instance de gestion de l'eau,
</li>
<li>
r&eacute;duction des zones humides prot&eacute;g&eacute;es (par modification des crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute;).
</li>
</ul>
Ces propositions r&eacute;trogrades sont doublement dramatiques. D'abord parce qu'elles conduiraient &agrave; un saccage acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de la biodiversit&eacute; (pesticides), du climat (&eacute;levages industriels) et des ressources (irrigation), ce qui repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; un &laquo;&nbsp;bingo&nbsp;&raquo; &eacute;cocidaire rarement atteint dans un simple texte l&eacute;gislatif. Ensuite parce qu'elles conduiraient &agrave; saper tous les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs depuis des ann&eacute;es pour transformer leurs pratiques dans le sens de l'agro&eacute;cologie.
Ce texte est une gifle donn&eacute;e &agrave; tou&middot;te&middot;s les paysan&middot;ne&middot;s qui ont engag&eacute; leur ferme dans de nouvelles pratiques, et mettra en outre tous les autres encore plus en danger&nbsp;! Une agriculture gourmande en pesticides se suicide &agrave; petit feu, en d&eacute;truisant les &eacute;cosyst&egrave;mes dont elle d&eacute;pend &agrave; long terme. Une agriculture sous perfusion d'irrigation accro&icirc;t sa fragilit&eacute; face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, qu'elle nie grossi&egrave;rement au lieu de s'y adapter. Des &eacute;levages de plus en plus concentrationnaires sont &agrave; la fois de moins en moins soutenables pour l'opinion publique et de plus en plus d&eacute;pendants des march&eacute;s internationaux, donc &agrave; la merci des crises agro-alimentaires et g&eacute;opolitiques.
Cette proposition de loi n'est pas seulement une forfaiture environnementale. Elle accule les paysans dans une impasse et place l'agriculture fran&ccedil;aise dans une situation d'extr&ecirc;me fragilit&eacute; et d'extr&ecirc;me danger. Les seuls gagnants seront les actionnaires des multinationales et des groupes agro-industriels. Une fois de plus, paysan&middot;ne&middot;s et environnement sont sacrifi&eacute;&middot;e&middot;s au profit de quelques privil&eacute;gi&eacute;s.
<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

L'agriculture a besoin d'écosystèmes stables, pas de pesticides !

Tribune libre de <a href="https://twitter.com/skerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué général d'Agir pour l'EnvironnementEn censurant le principe d'un seuil de 20% d'alimentation bio et locale en restauration collective publique d'ici à 2020 en arguant d'un vague problème de forme, le Conseil Constitutionnel a donné raison aux 266 parlementaires* de « Les Républicains » qui n'ont eu de cesse de contester l'idée même d'un seuil.Comme le veut la formule, « la forme, c'est du fond qui remonte à la surface ». Personne n'a oublié l'hostilité maladive <a href="reponses.agirpourlenvironnement.org/cantinebio-senateurs/" title="Trombinoscope des sénaTUEURS de bio">des sénateurs à l'égard d'un seuil d'aliments bios servis en restauration collective</a>. Bien loin d'un problème de forme, la majorité sénatoriale s'est opposée, à de très nombreuses reprises, à toute mesure de soutien à l'agriculture biologique en général et à ce seuil de 20% en particulier.La saisine du Conseil constitutionnel par 266 parlementaires très majoritairement émanant du groupe Les Républicains n'est qu'un énième outil activé au service d'une obstruction systématique.Alors même que le mariage de déraison unissant le productivisme agricole et l'industrie agro-alimentaire accouche d'une malbouffe institutionnalisée, la censure du seuil de 20% de bio en restauration collective d'ici à 2020 met en lumière le caractère éminemment conservateur des parlementaires de droite.Pendant que ces élus se délectent de leurs petits jeux politiciens, ce sont tous les usagers de ces cantines et notamment les plus fragiles d'entre eux à savoir nos enfants qui continuent à ingérer une nourriture de piètre qualité, bourrée de pesticides. Actuellement, seulement moins de 4% des aliments servis en restauration collective sont d'origine biologique.Menant campagne depuis près de deux ans pour obtenir cette modeste avancée, nous devons admettre notre échec ; avec amertume ; mais sans résignation. Les conservateurs, au premier rang desquels nous retrouvons la majorité sénatoriale, ont une nouvelle fois apporté la preuve de leur incapacité à saisir l'ère du temps et répondre aux attentes de la société.Dans les hôpitaux, les écoles, les crèches ou les maisons de retraite, nous poursuivrons notre engagement afin que le plus grand nombre et notamment les enfants, les personnes âgées ou les malades puissent enfin bénéficier d'une alimentation saine; et que les paysans puissent bénéficier de revenus stables et équitables. Gageons que ce seuil de 20% de bio et local en restauration collective publique, largement plébiscitée, balayera ces « sénaTUEURS » de bio en retard d'une transition agricole et alimentaire !***************Liste des parlementaires ayant obtenu la censure du seuil de 20% de bio en restauration collective :LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A ÉTÉ SAISI, dans les conditions prévues à l'article 61, deuxième alinéa de la Constitution, de la loi relative à l'égalité et à la citoyenneté sous le n° 2016-745 DC, le 27 décembre 2016, par MM.&#160;<a href="mailto:b.retailleau@senat.fr" style="border-bottom: 1px solid rgb(51, 51, 51); color: rgb(51, 51, 51); text-decoration: none;">Bruno RETAILLEAU</a>, Pascal ALLIZARD, Gérard BAILLY, Philippe BAS, Christophe BÉCHU, Jérôme BIGNON, Jean BIZET, François BONHOMME, Gilbert BOUCHET, Michel BOUVARD, François-Noël BUFFET, François CALVET, Christian CAMBON, Mme Agnès CANAYER, MM. Jean-Pierre CANTEGRIT, Jean-Noël CARDOUX, Jean-Claude CARLE, Mme Caroline CAYEUX, M. Gérard CÉSAR, Mme Anne CHAIN-LARCHÉ, MM. Patrick CHAIZE, Pierre CHARON, Daniel CHASSEING, Alain CHATILLON, François COMMEINHES, Gérard CORNU, Philippe DALLIER, René DANESI, Mathieu DARNAUD, Serge DASSAULT, Mme Isabelle DEBRÉ, MM. Francis DELATTRE, Robert DEL PICCHIA, Gérard DÉRIOT, Mmes Catherine DEROCHE, Jacky DEROMEDI, Marie-Hélène DES ESGAULX, Chantal DESEYNE, Catherine DI FOLCO, MM. Éric DOLIGÉ, Philippe DOMINATI, Mme Marie-Annick DUCHÊNE, M. Alain DUFAUT, Mme Nicole DURANTON, MM. Jean-Louis DUVERNOIS, Jean-Paul ÉMORINE, Mme Dominique ESTROSI SASSONE, MM. Hubert FALCO, Michel FORISSIER, Alain FOUCHÉ, Bernard FOURNIER, Christophe FRASSA, Jean-Claude GAUDIN, Jacques GAUTIER, Jacques GENEST, Mme Frédérique GERBAUD, M. Bruno GILLES, Mme Colette GIUDICELLI, MM. Alain GOURNAC, Jean-Pierre GRAND, Daniel GREMILLET, François GROSDIDIER, Jacques GROSPERRIN, Mme Pascale GRUNY, MM. Charles GUENÉ, Alain HOUPERT, Mme Christiane HUMMEL, MM. Benoît HURÉ, Jean-François HUSSON, Mme Corinne IMBERT, M. Alain JOYANDET, Mme Christiane KAMMERMANN, MM. Roger KAROUTCHI, Guy-Dominique KENNEL, Marc LAMÉNIE, Mme Élisabeth LAMURE, MM. Daniel LAURENT, Antoine LEFÈVRE, Jacques LEGENDRE, Dominique de LEGGE, Jean-Pierre LELEUX, Jean-Baptiste LEMOYNE, Jean-Claude LENOIR, Philippe LEROY, Gérard LONGUET, Mme Vivette LOPEZ, MM. Michel MAGRAS, Claude MALHURET, Didier MANDELLI, Alain MARC, Jean-François MAYET, Mmes Colette MÉLOT, Marie MERCIER, Brigitte MICOULEAU, MM. Alain MILON, Albéric de MONTGOLFIER, Mme Patricia MORHET-RICHAUD, MM. Jean-Marie MORISSET, Philippe MOUILLER, Philippe NACHBAR, Louis-Jean de NICOLAY, Claude NOUGEIN, Jean-Jacques PANUNZI, Philippe PAUL, Cyril PELLEVAT, Cédric PERRIN, Jackie PIERRE, François PILLET, Rémy POINTEREAU, Ladislas PONIATOWSKI, Hugues PORTELLI, Mmes Sophie PRIMAS, Catherine PROCACCIA, MM. Jean-Pierre RAFFARIN, Henri de RAINCOURT, Michel RAISON, Jean-François RAPIN, André REICHARDT, Charles REVET, Bernard SAUGEY, René-Paul SAVARY, Michel SAVIN, Bruno SIDO, Abdourahamane SOILIHI, André TRILLARD, Mme Catherine TROENDLÉ, MM. Michel VASPART, Alain VASSELLE, Hilarion VENDEGOU et Jean-Pierre VIAL, sénateurs.Il a également été saisi le 27 décembre 2016, par MM.&#160;<a href="mailto:cjacob@assemblee-nationale.fr" style="border-bottom: 1px solid rgb(51, 51, 51); color: rgb(51, 51, 51); text-decoration: none;">Christian JACOB</a>, Damien ABAD, Élie ABOUD, Bernard ACCOYER, Benoist APPARU, Olivier AUDIBERT-TROIN, Patrick BALKANY, Sylvain BERRIOS, Xavier BRETON, Gérard CHERPION, Guillaume CHEVROLLIER, Alain CHRÉTIEN, Jean-Louis CHRIST, Dino CINIERI, Philippe COCHET, Jean-Louis COSTES, Jean-Michel COUVE, Mme Marie-Christine DALLOZ, MM. Bernard DEBRÉ, Bernard DEFLESSELLES, Julien DIVE, David DOUILLET, Mme Virginie DUBY-MULLER, M. Georges FENECH, Mme Marie-Louise FORT, MM. Yves FOULON, Marc FRANCINA, Laurent FURST, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Hervé GAYMARD, Mme Annie GENEVARD, MM. Guy GEOFFROY, Bernard GÉRARD, Alain GEST, Daniel GIBBES, Franck GILARD, Claude GOASGUEN, Philippe GOUJON, Mme Claude GREFF, M. Serge GROUARD, Mme Françoise GUÉGOT, MM. Jean-Claude GUIBAL, Michel HEINRICH, Antoine HERTH, Patrick HETZEL, Denis JACQUAT, Christian KERT, Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, M. Jacques KOSSOWSKI, Mmes Valérie LACROUTE, Laure de LA RAUDIÈRE, MM. Guillaume LARRIVÉ, Vincent LEDOUX, Marc LE FUR, Pierre LEQUILLER, Céleste LETT, Mme Véronique LOUWAGIE, MM. Jean-François MANCEL, Thierry MARIANI, Olivier MARLEIX, Patrice MARTIN-LALANDE, Alain MARTY, Jean-Claude MATHIS, François de MAZIÈRES, Gérard MENUEL, Damien MESLOT, Pierre MORANGE, Yannick MOREAU, Alain MOYNE-BRESSAND, Jacques MYARD, Mme Dominique NACHURY, MM. Patrick OLLIER, Jacques PÉLISSARD, Bernard PERRUT, Jean-Frédéric POISSON, Mme Josette PONS, MM. Christophe PRIOU, Didier QUENTIN, Frédéric REISS, Paul SALEN, François SCELLIER, André SCHNEIDER, Thierry SOLÈRE, Claude STURNI, Jean-Charles TAUGOURDEAU, Michel TERROT, Pascal THÉVENOT, Dominique TIAN, Mme Catherine VAUTRIN, MM. Arnaud VIALA, Jean-Pierre VIGIE, Michel VOISIN et Mme Marie-Jo ZIMMERMANN, députés.Vous souhaitez participer à la protestation citoyenne en écrivant un courriel à ces parlementaires ? <a href="http://bioetlocal-censuree.agirpourlenvironnement.org/" title="PROTESTATION CITOYENNE – Le bio et local dans les cantines censuré !">C'est ici</a>

Liste des 266 parlementaires ayant obtenu la censure du seuil de 20% de bio en r

Censure du seuil de 20% de bio en restauration collective : on touche le « fond » !

Aidez-nous à retrouver les produits fabriqués par la société Ysco.&#160;<ul><li>L’estampille sanitaire présente sur les produits laitiers fabriqués par cet industriel serait le « BE-M351B-EG » ou&#160;« BE-M351B-CE »</li><li>La société Ysco est spécialisée dans la fabrication de cônes, bûches glacées, glaces en vrac, bâtonnets extrudés, gâteaux, timbales; essentiellement produits pour les marques "distributeurs".</li><li>Ces produits pourraient se trouver dans la plupart des super et hypermarchés.</li></ul>Si vous trouvez certains de ces produits, merci de nous en informer par courriel à enquete-1000vache[@]agirpourlenvironnement.org en indiquant précisément le lieu, le nom du groupe incriminé (et si possible nous envoyer une photo du produit avec l'estampille sanitaire).Merci d'avance pour votre aide,En attendant, n'hésitez pas à interpeller les PDG des hypermarchés sur&#160;<a href="http://buches-1000vaches.agirpourlenvironnement.org/" title="Ferme-usine : refusons les bûches de Noël au lait des #1000vaches !">http://buches-1000vaches.agirpourlenvironnement.org/</a>

Aidez-nous à retrouver le lait de la ferme-usine des #1000vaches !

Point de vue de
Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’EnvironnementLe Réseau de
Transport de l’Electricité vient de rendre publique une nouvelle analyse au
terme de laquelle cette filiale d’EDF s’inquiète ouvertement des risques d’un
effondrement du système électrique en France cet hiver&#160;; black-out dû à la
fermeture d’une dizaine de réacteurs nucléaires arrêtés pour cause de
maintenance.Cette analyse
illustre parfaitement la fragilité du système électrique hexagonal reposant sur
une part prépondérante de nucléaire. Ce monolithisme énergétique fait de la
France un géant aux pieds d’argile. Ce risque de black-out met en effet en
évidence le manque de résilience du système électrique français. De fait,
l’apparition d’un défaut générique sur l’un des réacteurs entraîne notre pays
dans une menace bien réelle. Le risque
d’effondrement du système électrique en période hivernale est tout à la fois du
à un système de production centré sur le nucléaire et sur un gaspillage
énergétique émanant du chauffage électrique.Ce couple
nucléaire/chauffage électrique solidarise les courbes de consommation
électrique et celle des températures. A la moindre baisse de l’une, on assiste
à l’apparition de pointes électriques durant lesquelles la consommation
électrique française franchit des sommets&#160;; phénomène typiquement français
qu’on ne retrouve nulle part ailleurs en Europe par sa fréquence et son
amplitude.Paradoxalement,
le chauffage électrique promu dans les années 70/80 pour résorber la
surproduction électronucléaire aboutit au fait que la France soit dans
l’obligation, hiver après hiver, d’importer massivement de l’électricité
allemande. Le fameux «&#160;charbon allemand&#160;» servira en partie à
l’alimenter les radiateurs électriques français&#160;!Le coût et la
fiabilité du nucléaire sont aujourd’hui remis en question, corroborant ainsi les
critiques formulées par les écologistes depuis des décennies. Face à ce constat
accablant, le gouvernement persiste dans l’erreur en construisant, pour la
modique somme de 10 milliards d’euros un nouveau «&#160;réactueur&#160;»
nucléaire&#160;!A la veille d’un
hiver potentiellement rigoureux, le système nucléaro-centré français connaît de
nombreux ratés, conduisant à la fermeture de nombreux réacteurs. Alors que la
France a un besoin urgent de soutenir des systèmes de production décentralisés
permettant de répondre à une consommation de pointe, le gouvernement continue,
contre vents et marées, à soutenir la construction d’une centrale nucléaire EPR
à Flamanville qui ne sera pas à même de répondre à cette demande électrique
hivernale.Cette nouvelle
analyse de RTE met une fois encore en lumière les conséquences d’une politique
idéologique qui se refuse à rompre avec les errements d’un grand corps malade,
le corps des Mines qui n’a eu de cesse de promouvoir le nucléaire en France. Il
est pourtant urgent de remettre la France sur les rails de la transition
énergétique, transition passant par un soutien massif aux énergies
renouvelables, à la sobriété et l’efficacité énergétique.

Le black-out du nucléaire... par @skerckhove

Demain samedi 15 octobre 2016 une centaine de bénévoles d'Agir pour 
l'Environnement sont mobilisés et diffuseront la nouvelle campagne de 
l'association dans une cinquantaine de magasins du réseau Biocoop.Agir pour l'Environnement lance la campagne "Crèches et cantines 
scolaires : Voir la vie bio !" en partenariat avec la FNAB (Fédération 
nationale de l'agriculture biologique) et la Fédération de parents 
d'élèves FCPE avec le soutien de Biocoop.La campagne vise à interpeller les maires pour connaître le niveau d'approvisionnement en bio dans les cantines de leur commune.Dans cette première phase, la campagne sera diffusée sur support papier et sera dans un deuxième temps diffusée sur internet.N'hésitez pas à <a href="http://agirpoulenvironnement.kiubi-web.com/catalogue/Lots-de-campagnes/campagne-creches-et-ecoles-voir-la-vie-en-bio.html">nous commander ces dépliants</a>&#160;pour les diffuser autour de vous.Un grand merci aux bénévoles !

Commandez et diffusez la campagne "Crèches et écoles : Voir la vie en Bio !"

Par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'EnvironnementAnnée après
année, le nombre de points lumineux croît. Nous en comptons près de 11 millions
en France, auxquels il est nécessaire d’ajouter 3,5 millions d’enseignes
lumineuses&#160;et autres panneaux publicitaires rétroéclairés ! Nous avons assisté
à une augmentation de plus de 89% du nombre de points lumineux ces vingt
dernières années&#160;! Cette explosion de lumières est telle qu’elle nous
conduit tout droit vers une éclipse de nuit&#160;!En moyenne,
chaque commune consacre 42% de sa facture d’électricité à faire fonctionner son
parc d’éclairage public. Selon la vétusté de ce parc, il est possible de
réaliser entre 25 et 50% d’économie… Pourtant, selon une étude menée par Agir
pour l’Environnement, plus de la moitié des communes françaises n’ont aucune
idée de la consommation électrique engendrée par l’éclairage public&#160;!Ce scintillement
diffus n’est pas non plus sans conséquence sur la biodiversité nocturne. La
faune et la flore, tout comme l’homme d’ailleurs qui a perdu plus d’une heure
de sommeil en un siècle, ont un besoin vital d’une nuit préservée de toute
pollution lumineuse. Nombre d’espèces nocturnes sont en train de disparaître,
sans crier gare. Selon certaines études, chaque lampadaire maintenu allumé
tuerait une centaine d’insectes par nuit&#160;! Sur les 5000 espèces de
papillons identifiés en France, seuls 250 sont des papillons de jour. L’Homme des
Lumières est en passe de réussir le tour de force d’éteindre la nuit et
dissoudre la voie lactée.&#160; Le nombre
d’étoiles qu’un urbain peut voir se réduit à une petite cinquantaine contre
près de 3000 à 4000 pour les plus chanceux résidant dans des espaces préservés
de toute pollution lumineuse. Cette quatrième dimension céleste est pourtant un
appel à la profondeur et une école du rêve.La nuit fait
partie intégrante de notre inconscient collectif. Elle est ancrée au plus
profond de notre être et notre culture y fait constamment référence. La ronde
de Nuit de Rembrandt, les nuits étoilées de Van Gogh, les Mille et Une Nuit…
sont une invitation permanente à voir le monde autrement.Depuis la nuit
des temps, l’obscurité s’apprivoise mais ne se laisse jamais emprisonnée. Elle
garde ses mystères et ne se livre qu’à celles et ceux qui osent la pénombre à
la lumière.Le samedi 08
octobre 2016 aura lieu le Jour de la Nuit. Plus de 650 événements sont
organisés partout en France pour célébrer la nuit au travers de l’extinction de
l’éclairage public, de Sorties Nature, d’observation des étoiles. Agir pour l'Environnement coordonne cet événement soutenu par 25 associations et&#160;institutions. Nous vous rendez-vous samedi 08 octobre, parce qu’il «&#160;est grand temps de
rallumer les étoiles&#160;» (Guillaume Apollinaire)Plus d'infos sur les animations prévues sur&#160;<a href="http://www.jourdelanuit.fr/" title="Site du Jour de la Nuit">www.jourdelanuit.fr</a>

Et la lumière fut… @JourdelaNuit 

Multipliant retards et surcoûts, ce qui était présenté il y
a plus de 10 ans comme le symbole du renouveau du nucléaire en France et dans
le monde a du plomb dans l’aile. Le réacteur nucléaire EPR, prévu à Flamanville
illustre à merveille les lourdeurs de l’industrie nucléaire, peu réactive aux
nouveautés qui jaillissent de la transition énergétique et inapte à saisir les
besoins énergétiques de demain.Faute de vouloir enfin se saisir des opportunités offertes
par les énergies renouvelables et la sobriété énergétique, la France est en
train de passer une nouvelle fois à côté de l’histoire en s’arcboutant sur une
technologie lourde, coûteuse, dangereuse et inutile.De surcroît, en investissant massivement dans la
construction d’un réacteur nucléaire qui ajoutera de la surproduction à la
surproduction électrique, la France s’isole de plus en plus. Le nucléaire n’est
utilisé que par une trentaine de pays dans le monde et ne représente plus qu’un
bien modeste 3% de l’énergie finale consommée dans le monde.Marginale, le nucléaire est également coûteux. La situation
financière d’EDF et d’AREVA le démontre chaque jours un peu plus. Ce ne sont
pourtant pas les plans de relance de l’industrie nucléaire qui cacheront
longtemps l’état de ce secteur. Malgré la contribution indirecte des
contribuables français, l’industrie nucléaire doit faire face à un mur
d’investissement qu’EDF est incapable d’assumer financièrement.Enfin, l’EPR est un projet inutile car la France n’a pas
besoin d’une électricité de base. Les seuls moments durant lesquels la France
frôle la pénurie se situent en hiver. Aux heures de pointes, le nucléaire,
technologie lourde et peu flexible, n’est pas en capacité à répondre à cette
demande fluctuante.Après la énième catastrophe «&#160;impossible&#160;» de
Fukushima, après l’adoption d’une loi de transition énergétique, il est grand
temps de passer des paroles aux actes. La France ne peut durablement croire que
les recettes des années 70 puissent inspirer l’avenir énergétique du pays.Samedi 1er et dimanche 2 octobre prochains, le
collectif anti-nucléaire Ouest appelle à manifester contre le réacteur
nucléaire EPR à Flamanville. Agir pour l’Environnement soutient cette
initiative et invite toutes celles et ceux qui le peuvent à manifester contre
le nucléaire en général et le réacteur EPR de Flamanville en particulier.Plus d’infos sur <a href="http://www.can-ouest.org/">http://www.can-ouest.org/</a>

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Censure du seuil de 20% de bio en restauration collective : on touche le « fond » !

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Le black-out du nucléaire... par @skerckhove

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Non à l’EPR : Tous à Flamanville les 1er&02 octobre 2016

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