Réserves De Biodiversité

Agir pour l'Environnement lance une grande campagne Ulule pour des financer des Réserves de Biodiversité dans toute la France. 

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Vous &ecirc;tes propri&eacute;taire ou locataire, vous habitez &agrave; la ville ou &agrave; la campagne, vous disposez d&rsquo;un jardin, identifiez un espace petit ou grand. Un espace naturel pr&eacute;serv&eacute; de la lumi&egrave;re artificielle, &eacute;loign&eacute; de tout &eacute;pandage de pesticides ou engrais chimiques.
Ne tondez plus, ne fauchez plus, ne taillez pas. La nature reprend ses droits. Il n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi simple d&rsquo;agir pour l&rsquo;environnement. Vous aussi <a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener">cr&eacute;ez et identifiez votre &Icirc;lot de nature</a> et recevez r&eacute;guli&egrave;rement des conseils&hellip; pour ne rien faire !
<h2>Ne rien faire en 10 &eacute;tapes</h2>
<ol data-editing-info="{&quot;orderedStyleType&quot;:1,&quot;unorderedStyleType&quot;:1}">
<li>Tu proscriras pesticides, engrais et produits chimiques. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras la tonte de l&rsquo;herbe, l&rsquo;arrachage des haies, la taille des arbres. &nbsp;</li>
<li>Tu emp&ecirc;cheras que ton &Icirc;lot de nature soit artificialis&eacute;, b&eacute;tonn&eacute;, bitum&eacute;&hellip;&nbsp;</li>
<li>Tu pr&eacute;serveras les sols&nbsp;: pas de labour, de culture, de p&acirc;turage. &nbsp;</li>
<li>Tu ne feras aucun pr&eacute;l&egrave;vement (fruits, fleurs, champignons...). &nbsp;</li>
<li>Tu ne chasseras pas et respecteras le vivant sous toutes ses formes. &nbsp;</li>
<li>Tu feras la part belle &agrave; l&rsquo;obscurit&eacute; en emp&ecirc;chant la pollution lumineuse. &nbsp;</li>
<li>Tu excluras tout passage d&rsquo;engins motoris&eacute;s. &nbsp;</li>
<li>Tu tol&eacute;reras les usages r&eacute;cr&eacute;atifs de la nature en t&rsquo;assurant de n&rsquo;avoir aucun impact.&nbsp;&nbsp;</li>
<li>Tu interdiras les d&eacute;p&ocirc;ts de d&eacute;chets et les feux.</li>
</ol>
<a href="https://geophoto.agirpourlenvironnement.org/ilotdenature/" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/bc01c3b9-c82e-4c2c-8dd4-9b79c0053b19.png?width=1920&amp;height=250" alt="Je cr&eacute;e mon &Icirc;lot de nature"></a>

Ensemble, créons des Îlots de nature

La prise de contr&ocirc;le d&rsquo;Elon Musk a amplifi&eacute; le r&egrave;gne de l&rsquo;infoX permanente, utilisant X comme un outil au service d&rsquo;un agenda id&eacute;ologique r&eacute;actionnaire.
Pour St&eacute;phen Kerckhove, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agir pour l&rsquo;environnement, &laquo; Nous refusons de cautionner le bruit et la fureur d&rsquo;un r&eacute;seau social qui, sous couvert de libert&eacute; d&rsquo;expression, contribue &agrave; &eacute;roder le vivre-ensemble. &raquo;
Agir pour l&rsquo;environnement appelle les responsables politiques et institutionnels &agrave; d&eacute;laisser X, espace devenu toxique pour notre d&eacute;mocratie.
L&rsquo;association appelle &eacute;galement les sympathisants &agrave; poursuivre l&rsquo;&eacute;change sur des espaces apais&eacute;s et &agrave; rejoindre Agir pour l&rsquo;environnement sur&nbsp;<a href="https://ecologie.social/@agirpourlenvironnement?utm_source=brevo&amp;utm_campaign=CP%20X&amp;utm_medium=email" target="_blank" rel="noopener">Mastodon</a> (serveur : ecologie.social) ou sur <a href="https://bsky.app/profile/apenvironnement.bsky.social?utm_source=brevo&amp;utm_campaign=CP%20X&amp;utm_medium=email" target="_blank" rel="noopener">Bluesky</a>.&nbsp;
<h2>Contact Presse</h2>
<ul>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Agir pour l’environnement fait  une croix sur X

Article réalisé par Solène Boulliou.---Quelques questions ont été posées au réalisateur Guillaume Bodin afin de vous permettre d’en apprendre davantage sur ce beau projet cinématographique et bien sûr… environnemental !Initialement vigneron en bio et en biodynamie, pourquoi avez-vous choisi de devenir réalisateur ?G. Bodin : J'ai pris la caméra pour expliquer mon travail au quotidien sur des vignobles en bio et en biodynamie alors que cette méthode de culture était très mal comprise par mes anciens profs et mes collègues de classe.&#160;Je pensais que la vidéo était un très bon moyen de témoigner et de militer sans pour autant un jour imaginer que mes documentaires sortent un jour au cinéma.Le film « &#160;Zéro phyto 100 % bio » met en lumière divers acteurs, parfois oubliés ou encore occultés, qui agissent au quotidien pour contribuer à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités. &#160;Quels ont été les éléments déclencheurs pour réaliser un film sur cette thématique ?G. Bodin : Dahu Production et moi-même travaillions depuis quelques temps en collaboration avec Agir pour l’Environnement, Bio Consom’acteurs et Générations Futures sur la thématique des pesticides. Ils m’ont demandé de réaliser des vidéos pour internet et sur le thème de leur campagne collective « Zéro Phyto 100% Bio » dans le but de promouvoir les cantines bio et l’arrêt des pesticides en ville. Je leur ai ainsi proposé de réaliser un documentaire pour le cinéma afin de pouvoir parler avec les acteurs locaux de ces enjeux majeurs.&#160;A l’occasion du lancement du film, vous proposez de nombreux ciné-débats avec différents intervenants tels que l’Institut de l’Alimentation Bio, Silver Fourchette et encore Agir Pour l’Environnement. &#160;Le documentaire s’adresse-t-il à tous ?&#160;G.Bodin : C'est un documentaire qui sort au cinéma donc il a une portée assez large et doit toucher le maximum de personnes, élus, chefs de cuisine, consommateurs, associations, collégiens, universitaires...&#160;Nous travaillons depuis pas mal de temps avec des scolaires afin de sensibiliser dès le plus jeune âge et la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves), partenaire de la sortie de notre documentaire, nous aide dans cette démarche.Quels messages souhaitez-vous transmettre au public, à la jeune génération ?&#160;G.Bodin : C'est avant tout un documentaire positif qui permet à de nombreuses personnes d'imaginer un avenir assez vertueux. Au travers des différents témoignages de villes engagées comme Versailles, Paris, Barjac, Mouans-Sartoux, Grande-Synthe ou Langouët nous montrons des exemples de ville en transition chez qui ça a fonctionné, non sans mal, mais où à force de travail les choses ont fini par se faire.Le film est bien ancré dans l’actualité : l’alimentation biologique a été au centre des échanges lors des EGA (Etats Généraux de l’Alimentation) et Agir pour l’Environnement réalise en ce moment une campagne sur les cantines bio (Site : macantine.bio). Que pensez-vous de la promesse du Président Macron de proposer 50 % de produits sous signe de qualité (bio, label rouge, AOC,…) ou local à partir de 2022 ?G.Bodin : &#160;Nous attendons cette loi depuis quelque temps et comme elle émane des états généraux de l'alimentation nous avons un peu d'espoir que l'introduction du bio en restauration collective permette de faire avancer les choses. Toutefois, en tant qu'administrateur d'Agir Pour l'Environnement et militant depuis pas mal d'années, je cautionne entièrement la campagne de l'association car nous savons que cette loi peut s'orienter uniquement vers une alimentation dite « durable », qui ne fait aucun cas de l'agriculture biologique, mais qui permet de continuer gentiment d'utiliser des pesticides tout en taisant leur nom !--Bande annonce :&#160;

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Vous pouvez consulter les dates et lieux de projection du film sur ce lien : <a href="https://www.dahu.bio/evenements/">https://www.dahu.bio/evenements/</a>Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir Pour l’Environnement, sera présent pour l’avant-première du film au cinéma l’Entrepôt (Paris- 14 ème) le Mardi 30 janvier.La campagne en cours d’Agir pour l’Environnement à retrouver sur <a href="www.macantine.bio">www.macantine.bio</a>Nous vous attendons nombreux dans les salles de cinéma !&#160;

Sortie du film « Zéro phyto 100% Bio » - Interview du réalisateur !

<h3>Préface de l'abécédaire "L'environnement pour tous" par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement</h3>2017 marque le vingtième anniversaire de la création de l’association Agir pour l’Environnement. Vingt ans de combat, de mobilisation citoyenne, de victoires et d’échecs, d’avancés, de prises de conscience et d’innombrables et formidables rencontres. En vingt ans, période courte et longue à la fois, notre monde est passé de la passivité à l’inquiétude, de l’incrédulité à l’engagement ; trop peu et pas assez rapidement au regard des crises écologiques qui s’amoncellent.&#160;Inexorablement depuis vingt ans, nous sommes entrés dans un monde d’incertitudes écologiques. L’orgie consumériste vit ses dernières heures et nous voyons poindre devant nous un temps sombre et anxiogène. Que la fête fut belle. Que la gueule de bois sera forte… Nos dénis et illusions techniciennes n’y feront rien. L’heure est désormais à la lucidité. Notre responsabilité n’est pas d’entretenir les faux-semblants. Nous n’avons plus le temps de chanter les louanges d’un progrès qui nous enchaîne à la catastrophe annoncée. Campagne après campagne, nous avons acquis l’intime conviction que les « destrucitivistes » de droite et de gauche ont un monde de retard, arcboutés sur des certitudes éculées et vomissant sans fin un prêchi-prêcha sans ambition autre que celui de reproduire les erreurs du passé. La transition écologique ne se conjugue pourtant pas au futur mais bel et bien au présent.&#160;Pour nos enfants, pour nos proches, pour celles et ceux qui aspirent à vivre sur une planète vivable, nous n’avons pas le droit de désespérer ou renoncer. Ici et là, partout et ailleurs, germent des initiatives qui démontrent chaque jour qu’un autre monde est possible. Face au cynisme des marchands de mort qui s’acharnent à assécher ce qui fait la vitalité de notre monde, notre énergie est renouvelable ; inépuisable ! Ensemble, nous voulons, devons, pouvons critiquer et proposer, contester et espérer ; avec l’ardeur et la fébrilité de celles et ceux qui savent que le mieux n’est jamais exclu et le pire toujours possible.Nous avons rassemblé sous forme d’abécédaire les principaux mots qui vous permettront de mieux comprendre qui nous sommes, ce que nous souhaitons et la façon dont nous agissons. Gageons que le génie humain sera enfin utilisé pour stimuler la fraternité et le vivre-ensemble, approfondir nos réflexes empathiques et accepter d’évoluer enfin en symbiose et harmonie avec la nature.<ul><li>
Soutenez&#160;la publication du livre avant le 13 décembre 2017 sur :&#160;<a href="https://fr.ulule.com/environnement-pour-tous/">https://fr.ulule.com/environnement-pour-tous/</a></li></ul>

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Préface de l'abécédaire "L'environnement pour tous"

Par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement et auteur du livre "Grenelle de l'environnement : L'histoire d'un échec" paru aux éditions Yves MichelDix ans, jour pour jour, après le Grenelle de l’environnement, l’heure est venue de tirer les enseignements d’un processus qui simula le changement à défaut de faire vivre réellement la transition.Le Grenelle de l’environnement fut avant tout une grand-messe, avec ses convertis de dernières minutes, ses mythes fondateurs et ses croyances injustifiées. Des milliers d’heures de réunionite ont été consacrées à identifier les points d’accords et désaccords, processus qui s’éroda avec le temps et se fracassa sur une phrase présidentielle -« l’environnement, ça commence à bien faire »- déclamée avec la gouaille des populistes en culotte courte.Les objectifs, parfois ambitieux, n’ont pas été traduits dans les faits. Pire, la part de bio, la baisse des pesticides, la montée en charge du fret ferroviaire ou des énergies renouvelables ont été autant d’objectifs lointains maintes fois affirmés sans pour autant conduire aux changements annoncés. Le Grenelle fut une vaste illusion d’optique qui versa avec le temps dans une mystification. Plus surprenant, une armée mexicaine de négociateurs a contracté, réunion après réunion, le syndrome de Stockholm qui amena les ennemis d’hier à sceller un pacte faustien.De fait, Président après Président, le grenelle de l’environnement a fait école et chacun s’est habitué à participer à des réunions inutiles, actant de grands objectifs ambitieux… non suivis d’effet. Personne n’ose réinterroger le principe même de ces grands raouts assaisonnés de discours roboratifs et petits fours indigestes. A défaut de faire vivre la transition écologique en construisant un rapport de force contestant pied à pied les errements d’un productivisme aux abois, les ONG sont sommées de participer à des processus chronophages et inefficaces.Le Grenelle fut suivi de conférences environnementales ; puis par des assises et autres Etats généraux de l’alimentation. Pendant ce temps perdu, les voyants sont et restent au rouge ! Après dix ans de réunionites, tous les diagnostics ont pu être énoncés, les solutions proposées, les objectifs fixés dans des lois, règlements, circulaires, chartes, engagements de tous ordres… L’heure n’est plus aux grandes négociations au sommet sans base mobilisée. Face aux dégradations écologiques et aux crises climatiques, nous devons être exigeants envers nous-mêmes et intransigeants avec cette cohorte de "destructivistes" qui nous conduisent dans le mur écologique. Agir donc, plutôt que discourir.

Grenelle de l’environnement : Dix ans de blablas

<h2>Description du stage</h2>Le contenu du stage dépendra du profil du stagiaire, de ses 
compétences, de son expérience et de son projet professionnel. Parmi les
 missions qui pourraient lui être confiées :<ul><li>Refactoring et amélioration d’un outil de cartographie (Javascript).</li><li>Intégration de composants d’un Frontend Framework (type Google 
Material) adapté la nouvelle charte graphique d’Agir pour 
l’Environnement (javascript, CSS).</li><li>Adaptation et contribution à un projet Open-Source d’action en ligne (Ruby on Rails, Javascript, CSS).</li><li>Développement de microservices backend.</li></ul>La veille technologique, la revue de code, la programmation en 
binôme, l’écriture de tests unitaires et l’intégration continue feront 
parties de ses activités quotidiennes.Le ou la stagiaire sera encadré-e par le responsable technique des 
solutions Web de l’association et sera amené-e à interagir avec les 
chargés de mission et de campagne de l’association, ainsi qu’à 
travailler avec des prestataires externes (graphistes, développeurs).<h2>Profil recherché</h2>Ce stage s’adresse à un-e étudiant-e (université ou école, convention
 de stage obligatoire) souhaitant mettre en pratique les compétences 
acquises lors de sa formation, en apprendre de nouvelles, et les 
convertir en une expérience valorisante.Sans être geek hardcore, une forte culture (technos) Web est appréciée.Avoir une bonne capacité de communication écrite est importante, dans
 la mesure où ce stage a une importante dimension « à distance » 
(certains salariés de l’équipe pratiquent le télétravail).<h2>Compétences recherchées</h2>Note importante : toutes ces compétences ne sont évidemment pas
 requises. Elles donnent cependant une idée des technologies avec 
lesquelles nous travaillons. Aussi, une attention particulière sera 
prêtée aux spécialités et intérêts des candidats.<ul><li>Javascript (React/Redux, Node)</li><li>PHP (WordPress, Laravel)</li><li>Python (Django)</li><li>Ruby (RoR)</li><li>HTML/CSS</li><li>Git</li><li>Docker</li></ul><h2>Localité</h2>Paris XVIII au local de l’association.<h2>Période et durée</h2>Stage de 3 à 6 mois, possible à partir de janvier 2018 (le choix dans la date).<h2>Gratification et avantages</h2><ul><li>Gratification minimum en vigueur.</li><li>Prise en charge à 50% des cartes de transport.</li><li>Tickets restaurants.</li></ul><h2>Candidature</h2>Merci d’adresser vos candidatures (CV, motivation, Github, LinkedIn, etc.) à <a href="mailto:bmenant-rh@agirpourlenvironnement.org">Benjamin Menant</a>.

Proposition de stage en développement Web

Par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'EnvironnementAu pays des chefs étoilés et des guides culinaires
récompensant les tables prestigieuses, la restauration collective fait pâle
figure. Avec 3,5 milliards de repas servis chaque année dont 7 millions par
jour rien que dans les cantines scolaires, la césure entre l’image d’une
gastronomie française inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO et la réalité
quotidienne vécue par des millions de Français est vertigineuse. En effet,
moins de 3% des aliments servis en restauration collective sont issus d’une
agriculture biologiqueDans un tel contexte, la semaine du goût est avant tout une
faute… de goût&#160;! Pour qui a déjà eu l’occasion d’ingérer un repas servi
dans un hôpital, une maison de retraite ou un collège, cette semaine du goût a
un petit goût… de jamais vu&#160;! Dans les enceintes scolaires qui devraient
être des temples de l’apprentissage, y compris à l’occasion des repas, la
cantine s’apparente encore trop souvent à un passage obligé. A tel point que le
gaspillage alimentaire représente un tiers de ce qui est servi dans les
assiettes.Par facilité ou manque d’ambition, les collectivités locales
demeurent prisonnières d’a priori qui ne résistent pas à l’analyse. Porter la
part de bio en restauration collective de 3% à 20% serait coûteux ou difficile
à mettre en œuvre au regard de l’approvisionnement.Rien n’est plus faux&#160;! Les centaines d’établissement
scolaires qui s’essayent à l’introduction de bio démontrent chaque jour
l’inanité de ces a priori. De fait, le coût «&#160;matière&#160;» d’un repas
servi dans un collège ou un lycée n’excède pas 2€ pour un prix global de 6 à 10
euros. Augmenter la part de bio n’engendrerait qu’un surcoût de quelques
centimes, bien souvent compensé par une chute importante du gaspillage
alimentaire ou la volonté de réduire la part de viande servie à chaque repas.Concernant l’approvisionnement, chaque jour qui passe
apporte la preuve que le monde de la bio est en ordre de marche pour répondre à
la demande. Dix-neuf fermes se convertissent à la bio chaque jour. Pour porter
la part de bio en restauration collective, il faudrait mobiliser l’équivalent
de 400&#160;000 hectares de terre agricole, soit 1,4% de la surface agricole
utile française, à peine la superficie des terres converties à la bio chaque
année&#160;! Accroître la part de bio en restauration collective n’engendrera
pas une explosion d’une bio importée. Au contraire&#160;! Trois quarts de la
bio servie en restauration collective est d’origine locale&#160;!Nos enfants, les personnes âgées ou les malades méritent
mieux qu’une nourriture de piètre qualité. Devons-nous accepter que nos repas
soient transformés en un jeu macabre où nous serions dans l’obligation de
mettre notre santé en jeu&#160;? Chaque analyse met en évidence une
contamination généralisée des aliments par les pesticides, les perturbateurs
endocriniens ou les nanoparticules. Pire, entre 1951 et 1999, une pomme de
terre aurait perdu près de 60% de son fer, la tomate 55% de son calcium. Pour
espérer avoir les mêmes apports nutritionnels qu’offrait une pomme de 1960, il
nous faudrait en manger 8 produites en 2017. Cette nourriture dite
conventionnelle est le fruit toxique d’un compromis historique qui a vécu.A l’heure où les Etats généraux de l’alimentation battent
leur plein dans un silence assourdissant, il y a urgence à faire de la France,
le pays de la bon chère, y compris dans les cantines. Pour ce faire, un
objectif de 20% minimum d’aliments issus de l’agriculture biologique et
produits localement doit être adopté en restauration collective.La transition agricole et alimentaire ne peut et ne doit
être réduite à une semaine du goût qui cache mal les cinquante et une semaines
de dégoût… Faisons de cette semaine du goût le point de départ d’un nouveau
pacte alimentaire. Dans chaque école, collège, lycée, hôpital et maison de
retraite, le repas doit redevenir un temps de plaisir et d’échange, un espace
de reconnexion au territoire et à la variété des goûts et des saveurs.

Une semaine du goût insérée dans une année de dégoût ?!?

Censés être le lieu du débat et de la recherche de solutions
pour sortir l’agriculture française des crises chroniques qui la secouent
régulièrement, ces Etats généraux de l’alimentation
sont avant tout une sorte de «&#160;bateau ivre&#160;» sans capitaine ni
objectifs clairement énoncés.A peine y voit-on un ministre de l’agriculture esseulé,
multipliant les annonces qui cachent mal l’impréparation et l’amateurisme d’un
processus dont personne ne comprend le sens. Pire, alors même que les
associations de protection de l’environnement, ont bataillé en coulisse pour
être toléré à la table des négociations, les ONG ne représentent à peine que 3
à 4% des acteurs invités à débattre. Cette marginalité s’inscrit dans une
volonté à peine cachée du ministre de l’agriculture de mettre en avant quelques
acteurs économiques, rebaptisés pour l’occasion «&#160;société civile&#160;». Certains
ateliers des Etats généraux de l’alimentation sont ainsi directement présidés par
Danone, Système U et le groupe agro-industriel Avril, l’un des principaux
responsables de la crise agricole&#160;!De fait, les dés sont pipés d’avance puisque cette nouvelle «&#160;société
civile&#160;» ne recherche pas à défendre l’intérêt général mais à préserver
les intérêts bien compris des agrochimistes et de la grande distribution. C’est
dans ce cadre bien précis qu’il faut interpréter les décisions prises par le nouveau
ministre de l’agrochimie. Alors même que plus de 700 acteurs réunionitent à n’en
plus finir, le ministre annonce sans aucune concertation, la fin des aides au
maintien des paysans bio&#160;; cassant ainsi un outil nécessaire pour
sécuriser à long terme l'intérêt croissant des agriculteurs français pour la
bio.Comme si cela ne suffisait pas, dans un jeu de rôle parfaitement
huilé dont la société du spectacle à le secret, quelques dizaines d’agriculTueurs
manifestent contre l’interdiction du glyphoste, sitôt suivie par l’annonce du
ministre de prolonger de 5 ans l’autorisation de cet herbicide cancérigène&#160;!Dans la vision étriquée d’un ministère co-gérant l’agriculture
avec le syndicat majoritaire, la bio n’est acceptable que si elle demeure confinée
à une relative marginalité&#160;; comme les associations de protection de l’environnement...
Le syndrome du pot de fleur égayant la table des négociations n’est jamais loin&#160;!Pendant ce temps, les projets de fermes-usines se multiplient entretenant
le ferment des crises agricoles à venir&#160;entrainant l’élevage français dans
une course folle à l’industrialisation ; pendant ce temps, la part de bio
servie en restauration scolaire peine à franchir les 4%&#160;; pendant ce
temps, le ministre de l’agriculture simule une concertation en organisant des
Etats généraux de la malbouffe&#160;!Ministre de l’agrochimie et de la
malbouffe, l’actuel locataire de la rue de Varennes a une transition agricole
et alimentaire de retard. Il court
derrière un modèle agricole à bout de souffle qui entretient une misère
paysanne chronique, une contamination systématique des sols, des eaux et de
toute la chaîne alimentaire, institutionnalise la souffrance animale tout en
transformant nos campagnes en désert biologique et humain.L’heure n’est désormais plus à la mise en scène d’une énième
réunion censée sauver l’agro-industrie en appliquant méthodiquement les mêmes recettes
qui nous ont conduits à l’impasse. Nous appelons à une véritable prise de
conscience qui doit oser établir un diagnostic sans concession et proposer des
solutions qui rompent enfin avec le prêchi-prêcha promut par le lobby
agrochimiste.Point de vue de Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement

Actualités

Sortie du film « Zéro phyto 100% Bio » - Interview du réalisateur !

Préface de l'abécédaire "L'environnement pour tous"

Grenelle de l’environnement : Dix ans de blablas

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Une semaine du goût insérée dans une année de dégoût ?!?

Des Etats Généraux de l’Alimentation aux Etats généraux de la Malbouffe ?!

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Des Etats Généraux de l’Alimentation aux Etats généraux de la Malbouffe ?!

Restons mobilisés