Néonicotinoïdes : Le gouverneMENT ?!

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Six mois après la réautorisation des néonicotinoïdes pour le traitement des semences de betteraves, l’Agence nationale de sécurité sanitaire et environnementale (ANSES) vient de confirmer ce que tout le monde savait déjà : Il existe 22 alternatives moins toxiques que les insecticides « tueurs d’abeilles » pour lutter contre les pucerons responsables de la jaunisse de la betterave.

. Dans un avis daté du 02 juin, l’ANSES affirme « qu’il existe une large gamme d’options de substitution aux néonicotinoïdes ».

Comme de mauvaises coutumes, le gouvernement prend une décision précipitée sous l'influence des lobbies. Alors que les conséquences dramatiques pour la biodiversité sont connues de longue date, le ministre de l’agro-chimie a autorisé l'ensemencement de 400 000 hectares en betteraves traitées aux insecticides « tueurs d’abeilles » !

Cette façon de faire est proprement scandaleuse car elle présume qu’une décision politique écocidaire peut s’affranchir de toute évaluation scientifique sérieuse. Une nouvelle fois, ce gouvernement fait la démonstration de son incapacité à s’affranchir du poids des lobbies, préférant encore et toujours donner des gages aux petits chimistes de l’agro-industrie plutôt qu’écouter son agence d’évaluation.

A la suite de ce rapport officiel de l’ANSES affirmant qu’il existe, pas moins de 22 alternatives aux néonicotinoïdes, Agir pour l’Environnement va, de nouveau, saisir le Conseil d’Etat afin de faire condamner l’Etat pour son incurie.