Madame Royal… de l’air, vite !
A chaque épisode de pollution de l’air, la réaction de l’Etat ne se fait pas attendre… Entre actions énergiques et polémiques iniques, la ministre de l’Ecologie semble privilégier systématiquement la seconde option. Mais brasser du vent n'a jamais réduit la pollution de l'air, à la grande différence de la circulation alternée.
A l’irresponsabilité succède donc la certitude ministérielle d’œuvrer à l’édification d’une écologie positive, synonyme d’un laisser-faire criminel.
Faute d’actions préventives, la ministre se retrouve à gesticuler de plateaux de télévision en studios de radio. Cette omniprésence médiatique cache pourtant mal le peu de cas qu’elle fait d’une population souffrant d’une pollution automobile chronique.
La circulation alternée, bien que loin d’être la mesure qui permettrait de mettre fin à la pollution de l’air, est néanmoins une décision nécessaire. Elle permet de réduire l’amplitude des pics et permet de sauver des vies.
L’inaction coupable de la ministre ne laisse pas d’étonner et révèle la place prise par l’automobile, symbole sacrée et intouchable. Il est grand temps de mettre en terme à cette autotisme politique et prendre les décisions qui s’imposer. Vite ! Il y a urgence, Madame la ministre !