Législatives : ce n'est qu'un début...
La dissolution n’a pas dissous les problèmes écologiques. Ceux-ci demeurent dans leur urgence et leur acuité. Nous aurions tort de croire qu’une élection (quelqu’en soit le résultat) est de nature à régler, comme par magie, les problèmes qui se posent à nous depuis des décennies. C’est une condition nécessaire mais insuffisante ; largement insuffisante. C’est la cerise, mais il reste à préparer le gâteau.
Notamment parce que l’absence de majorité à l’Assemblée nationale est de nature à créer les conditions d’un statu quo ou a minima, écarter les dossiers perçus comme problématiques. Les enjeux écologiques sont de ceux-là.
Or, nous nous époumonons depuis des décennies à dénoncer les politiques de l’autruche qui reportent à après-demain ce que nous aurions dû mettre en œuvre avant-hier. Il n’est jamais trop tard pour mieux faire.
L’urgence n’est pas d’assister médusés à l’énième épisode de la politique spectacle où l’important serait le nom du futur Premier ministre. L’urgence est écologique et sociale. Et pour répondre à cette urgence, quelque soit le super-héros qui incarnera une éventuelle rupture, nous devons être des milliers à nous engager. Faire pression et peser pour que l’exercice du pouvoir ne soit pas un lent désenchantement.
Dès à présent, nous devons être un grain de sable et du poil à gratter. Notre exigence est gage de leur réussite. Soyons au rendez-vous de la mobilisation citoyenne pour que les questions écologiques ne soient plus une variable d’ajustement.