Casino s’engage à supprimer le dioxyde de titane d’ici fin 2018 #goodnews
ActualitésAgir pour l’Environnement salue ce premier pas qui marque une prise de conscience des effets sanitaires et environnementaux de cette substance dangereuse et ce -et cela est assez novateur- également dans les produits cosmétiques (dentifrices, crèmes, gels douche…).
Après d’autres enseignes de distributions (Carrefour, Système U…) et de célèbres marques (Lutti, Verquin, Carambar & Co….) et avant la publication de la loi Alimentation qui devrait interdire le dioxyde de titane, Casino prend acte du fait que les consommateurs, avant d’être des cobayes, sont avant tout de potentiels clients. Or, aucun client n’a jamais demandé aux industriels de la nanomalbouffe d’introduire des substances potentiellement cancérigènes ayant pour seule vertu d’améliorer subjectivement l’esthétique du produit commercialisé.
Agir pour l’Environnement regrette que l’Etat tarde autant à prendre ses responsabilités. Malgré un Règlement européen datant de décembre 2014 obligeant les industriels à étiqueter les nanoparticules afin d’informer les consommateurs, les fabricants ne respecte cette obligation européenne. Le consommateur, non seulement est exposé à un risque inutile mais ne peut effectuer un choix éclairé, faute d’étiquetage.
Agir pour l’Environnement appelle le gouvernement à publier au plus vite l’arrêté permettant de suspendre la mise sur le marché et l’usage du dioxyde de titane d’ici la fin de l’année, comme s’y est engagée Brune Poirson le 18 mai dernier. Le vote récent de la loi Alimentation qui inscrit un objectif flou de suppression du dioxyde de titane dans l’alimentation, n’est en effet pas suffisant.
Dans les aliments, dans les cosmétiques, dans les médicaments, dans les peintures, de nombreuses nanoparticules, et pas seulement dans le dioxyde de titane, sont introduites sans précaution et sans expertise préalable. Agir pour l’Environnement appelle le gouvernement à décider d’un moratoire au plus vite sur l’utilisation des nanoparticules dans les biens de consommation courante, pour éviter un nouveau scandale environnemental et sanitaire.
Retrouvez la liste des produits susceptibles de contenir des nanoparticules sur https://infonano.agirpourlenvironnement.org/