A69 : Un projet d’autoroute désastreux pour l’environnement

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Le projet d’autoroute reliant Castres à Toulouse implique un doublement des voies de l’A680 entre Castelmaurou et Verfeil et la création d’une nouvelle autoroute à 2x2 voies entre Verfeil et Castres.

Ce projet est dans les cartons depuis maintenant plusieurs décennies et semble sur le point de voir le jour, et ce, malgré les réserves émises par l’Autorité Environnementale, le Commissariat Général de l’Investissement, ainsi que seize collectivités territoriales.

À l'heure de l'explosion du coût des hydrocarbures et face aux conséquences du réchauffement climatique, ce grand projet inutile et imposé doit être combattu.

La pertinence de ce projet est critiquée, compte tenu du faible nombre de voitures estimé pour effectuer le trajet complet par l’A69. En effet, on compte 5 640 véhicules tandis que le minimum couramment admis pour justifier un tel ouvrage est de 20 à 25 000 par jour. 

Les conséquences environnementales sont actuellement étudiées par l’Enquête Publique Environnementale. Il est donc encore possible de faire une différence. 

Agir pour l’Environnement demande ainsi votre aide pour lutter contre ce projet néfaste pour l’environnement. Pour cela, il vous suffit de déposer une contribution ici

Exemple de contribution :

« Madame, Monsieur les Commissaires Enquêteurs,

Je vous écris pour exprimer mon avis défavorable à la construction de l’autoroute A69. Je suis persuadé(e) que cette infrastructure sera néfaste pour l’environnement et notre qualité de vie. En effet, elle entrainera inévitablement etc… »

Attention, il est important d’argumenter personnellement votre réponse et de ne pas faire de copier/coller, car vos arguments ne seront pas pris en compte. 

Liste non exhaustive des principaux enjeux environnementaux :

  • La construction totale de l’autoroute nécessite 253 000 tonnes équivalent carbone (téqCO2). En 2050, les émissions totales du projet s’élèveront à 715 000 téqCO2, tandis que chaque habitant devra émettre seulement 2,1 tonnes de CO2 par an pour atteindre les objectifs du GIEC. Cette autoroute représente donc l’émission de 340 000 habitants sur un an.
  • 366 hectares seront artificialisés : 232 ha de terres agricoles, 75 ha de prairies et milieux arbustifs, 41 ha de jardins et vergers, 13 ha de terres boisées, et 22,5 ha de zones humides.
  • Ce projet détruira plus de 116 espèces protégées sur le territoire national dont plusieurs qui sont actuellement en voie de disparition, selon l‘Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN).
  • Cette autoroute nuirait également à la souveraineté alimentaire des citoyens, compte tenu de la perte de terres agricoles fertiles dans la vallée du Girou. Elle nuirait aussi à la santé de ces derniers via l’émission de particule fines.

Retrouvez la liste complète des enjeux sur le site de « La voie est libre ».

Nos objectifs sont les suivants : 

  • Une majorité d'avis défavorables lors de l’enquête publique.
  • L'obtention de réserves importantes de la part de la commission d’enquête.
  • Un avis défavorable émis par la commission d’enquête.