#nanoparticule : Nouvel avis de l'ANSES sur le dioxyde de titane
Communiqués de presseAlors que l'Agence nationale de sécurité sanitaire et environnementale publie aujourd'hui une nouvelle expertise inquiétante sur les effets du dioxyde de titane (le fameux E171), la ministre de l'Ecologie joue aux abonnées absentes !
Dans un avis rendu ce jour, l’ANSES convient que « les études de Bettini et al. (2017) mettent en évidence des effets qui n’avaient pas été identifiés auparavant, notamment les potentiels effets promoteurs de la cancérogenèse du E171. »
L’Anses souligne la nécessité de conduire, selon des modalités et un calendrier à définir, les études nécessaires à la parfaite caractérisation du danger associé au E171.
Face à ce nouveau signal d’alerte, le gouvernement doit enfin prendre ses responsabilités. Non seulement l’utilisation de dioxyde de titane n’apporte strictement rien au consommateur mais de surcroît cet additif présent à l’état nanoparticulaire dans des dizaines de produits alimentaires destinés aux enfants est susceptible d’avoir des effets cancérigènes de mieux en mieux caractérisés. Agir pour l'Environnement a identifié 150 produits alimentaires contenant du colorant E171 : http://infonano.agirpourlenvironnement.org/additif-e171/
Pour Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes d’Agir pour l’Environnement, "les signaux d’alerte sont suffisamment nombreux pour que le gouvernement sorte d’une réserve qui n’a que trop duré".
Alors que la ministre de l’Ecologie a twitté, voilà deux long mois, qu’elle allait tout prochainement prendre un arrêté pour apporter des précisions sur l'obligation d'étiquetage, rien n’a été fait à ce jour.
A la lecture de l’avis de l’ANSES, l’urgence n’est plus d’informer le consommateur mais de le protéger en interdisant l’usage de dioxyde de titane dans l'alimentation.
L’inaction du gouvernement engage désormais sa responsabilité pénale.