Enquête exclusive : Des analyses révèlent la présence de #nanoparticules dans des aliments

Communiqués de presse

Agir pour l'Environnement a confié à un laboratoire reconnu la recherche de nanoparticules dans quatre produits alimentaires courants (Photo HD). Les analyses révèlent que les 4 échantillons testés contiennent tous des nanoparticules.

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Des nanoparticules de dioxyde de titane (additif colorant E171) ont été trouvées dans :

  • la blanquette de veau William Saurin (Photo HD) ;
  • des chewing-gums Malabar (Photo HD) ;
  • des biscuits Napolitains LU (Photo HD) ;

Des nanoparticules de dioxyde de silice (additif antiagglomérant E551) on été trouvée dans : 

  • un mélange d’épices pour guacamole de la marque Carrefour. (PHOTO HD)

Le dioxyde de silice du mélange d’épices pour guacamole est même composé à 100% de nanoparticules dont la taille moyenne est de 20 nanomètres.

Selon la réglementation européenne, la mention [nano] aurait dû figurer sur les étiquettes. Alors que nos enquêtes dans les rayons des magasins ne nous ont pas permis d'identifier un seul produit étiqueté [nano], il est à craindre que d’autres produits alimentaires contiennent des nanoparticules. 

Pour Magali, Ringoot, coordinatrice des campagnes d’Agir pour l’Environnement, « cette enquête apporte la preuve qu’il y a défaillance dans l’information et la protection du consommateur. La réglementation, pour laxiste qu’elle soit, n’est même pas appliquée ! »

Agir pour l'Environnement va saisi la DGCCRF afin qu’elle procède au rappel des produits incriminés. La DGCCRF doit entreprendre tous les contrôles nécessaires pour garantir l'information et la protection du consommateur. Le gouvernement doit mettre en place un moratoire sur les nanoparticules dans les biens de consommation, et en urgence dans l'alimentation et dans les produits destinés aux publics vulnérables (enfants, femmes enceintes...), tant qu'elles ne sont pas évaluées avant leur commercialisation. 

De nombreuses études scientifiques montrent que ces substances infiniment petites (un milliardième de mètre) peuvent franchir les barrières physiologiques et ainsi se disséminer dans le corps humain et l'environnement. Des effets toxiques sont de mieux en mieux documentés : dommages à l'ADN, perturbation du fonctionnement cellulaire, affaiblissement du système immunitaire... L'ANSES et l'OMS appellent à la prudence et recommandent en vain le principe de précaution depuis plusieurs années. Pour Agir pour l’Environnement, « il est urgent d’agir ! »

L'intérêt des nanos dans l'alimentation est loin d’être avéré ! ll s’agit essentiellement de rendre plus “attractif” un produit (modifier sa couleur, son goût, sa texture...). Ces substances nano-particulaires font courir des risques inutiles au consommateur qui se voit, en plus, contraint de subir car privé du droit de savoir et de choisir.

Alors que les nanoparticules s'introduisent de plus en plus dans les biens de consommation sans transparence, sans traçabilité et sans régulation, il est urgent d'instaurer un moratoire, pour éviter qu'un nouveau scandale sanitaire comme celui de l'amiante ne se reproduise.

Pour en savoir plus :

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Faites un don à Agir pour l'Environnement.