Aéroport de NDDL : Un sondage IFOP confirme le rejet du projet
Communiqués de presseSondage exclusif IFOP effectué pour Agir pour l’Environnement
A la question "faut-il construire l’aéroport de Notre-Dame des Landes ?", les bretons et poitevins répondent « NON » ; la région Pays de la Loire demeure indécise !
Afin de tenter d’expliquer la raison pour laquelle le premier ministre a fait le choix de réduire le périmètre de la consultation relative au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes au seul département de Loire-Atlantique, Agir pour l’Environnement a commandé auprès de l’IFOP, un sondage exclusif recueillant l’opinion des habitants des trois grandes régions Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes.
Les résultats de ce sondage viennent confirmer les hypothèses de l’association. Le premier ministre a délibérément choisi de réduire la consultation au seul département de Loire-Atlantique afin de s’assurer une majorité confortable. Dans un sondage datant du 3 mars, 58% des habitants de Loire-Atlantique se déclaraient pour l’aéroport…
Or, dans le sondage exclusif effectué pour le compte d’Agir pour l’Environnement, à la question « faut-il construire l’aéroport de Notre-Dame des Landes ? », les bretons répondent « NON » à 50% (« oui » à 38%), les poitevins répondent « NON » à 57% (« oui » à 24%). Seule la région Pays de la Loire demeure indécise avec le « OUI » (45%) et le « NON » (42%) au coude à coude*.
Alors même qu’un nouveau rapport du Commissariat général au développement durable estime le projet d’aéroport surdimensionné, mettant clairement en cause l’utilité publique accordée voilà presque 10 ans, le choix opéré par le premier ministre est une énième tentative d’imposer un projet inutile. Pour Agir pour l’Environnement, ce projet est une aberration économique, un scandale écologique et un caprice d’élus locaux et doit donc en conséquence être abandonné.
Le récent rapport du Commissariat général au développement durable conclut au caractère inutile du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. Le sondage IFOP apporte la preuve qu’il est également imposé.
Le cadre territorial choisi révèle une nouvelle fois la volonté du premier ministre de passer en force, sous couvert d’un simulacre de consultation organisée pour les besoins de la cause. Pour Agir pour l’Environnement, si le gouvernement persistait dans l’erreur, ce référendum local supposé valider un projet national serait sans valeur.
* sondage effectué du 29 mars au 1er avril auprès de trois échantillons régionaux de 300 personnes chacun, représentatif de la population régionale âgée de 18 ans et plus. Au niveau national, 46% des sondés se déclarent opposés, 24% favorables et 30% ne se prononcent pas.